Avis : Insomnia - Page 3

Après le très bon "Memento", Christopher Nolan nous sort un nouveau film qui est en réalité le remake d'un long-métrage Norvégien éponyme de 1997. Nolan est un excellent metteur en scène doublé d'un excellent scénariste. Ses œuvres en sont de bons exemples tels que "Memento" qu'il a écrit avec son frère, "The Dark Knight" dont lui et son frère sont également scénaristes et même "Inception" où, encore une fois, lui et son frère sont les auteurs du scénario. Pour "Insomnia", l'histoire reprend celle de l'original, on suit un inspecteur, Will Dormer, qui est envoyé en Alaska pour aider à résoudre une enquête ; rendu sur place, il va alors souffrir d'insomnie suite au changement de climat. Le fait que Nolan n'ait pas participé à l'écriture du scénario se voit et se fait ressentir dans la qualité de ce dernier. Car même si le récit n'est pas ridicule et qu'il réserve de bons moments, il ne contient pas de grandes surprises et la fin est assez prévisible. Néanmoins, Nolan démontre toujours autant de qualité derrière la caméra. Il profite notamment du fait que l'histoire se déroule en Alaska pour nous servir de très beaux paysages. De plus, l'insomnie du personnages principal est bien représentée, tout comme la folie qui s'empare peu à peu de lui. Bien sûr, le talent de son interprète, Al Pacino qui était sûrement en grande forme à ce moment là, aide à créer ce personnage tourmenté par ses actes et son manque de sommeil. Al Pacino qui est opposé à Robin Williams dans un rôle dont ce dernier ne nous a pas habituer mais où il démontre une nouvelle toute l'étendue de sa palette d'acteur. Quant à la BO, elle passe inaperçue pendant une bonne partie de l'œuvre mais elle sait se faire présente au moment où il y en a le plus besoin. "Insomnia" est finalement un bon film policier porté par deux très bons acteurs et accompagné d'une mise en scène efficace mais qui aurait mérité un scénario légèrement moins prévisible.

Un scénario raté, un jeu d’acteur poussif… Robin William nous avait habitué à beaucoup mieux. Si vous voulez voir un de ses bons films, préférez Man Of The Year. Pour en revenir à Insomnia, c’est un film qui a assurément mal vieillit. A éviter.

Insomnia réalisé par Christopher Nolan en 2002.
*Les points que j'ai appréciés →
• La très bonne réalisation
• Le duo d'acteurs
• L'histoire efficace

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le rôle d'Hillary Swank qui est sans grand intérêt

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un très bon Nolan. 8/10.

Insomnia est un excellent remake par Christopher Nolan.
L'histoire est très bien écrite. Le mérite revient essentiellement à l’œuvre originale, mais cette nouvelle version signée Nolan est très réussie.
L'intrigue est palpitante, à pas mal de rebondissements.
Les acteurs sont excellents. Le tandem Al Pacino – Robin Williams marche très bien. Les deux acteurs sont très bien dans des rôles à contre-courant : Al Pacino (plutôt habitué à des rôles de gangsters) en flic, et Robin Williams (habitué à des personnages de gentils) en tueur en série.
Les décors sont très réussis.
Thriller impeccable, rien à dire.

Remake du film norvégien du même noms, ce Insomnia était pour la Warner l'occasion de tester Christopher Nolan, encore débutant, avec ce film de commande. Et on peut dire que déjà il s'en sort bien, voir très bien.

Doté d'un scénario classique mais parfaitement exploité, l'ensemble se laisse suivre très facilement. Mais ce qui séduit le plus c'est le formidable travail sur l'ambiance. En Alaska, où il fait jour continuellement, Will Dormer formidablement interprété par Al Pacino aura bien du mal à fermer l'oeil quand sa conscience et un tueur manipulateur (excellent Robin Williams) l'assaillent continuellement. Le film brouille habilement les frontières entre le bien et le mal, le spectateur étant au côté d'un homme déstabilisé par son manque de sommeil.

En revanche dans le chapitre des reproches ont peut inclure un final assez décevant. Alors que Nolan pose parfaitement ses enjeux et son ambiance tout au long du film, celui ci se termine sur une banale scène de fusillade et un corps à corps entre papys assez mou il faut le dire. Dommage, ce film aurait mérite une fin un poil plus choc dans son déroulement et plus marquante. C'est en partie à cause de ça qu'il n'arrive pas à dépasser le stade de très bon thriller et se fait un peu manger quand on le met en comparaison avec des ténors du genre du style de Seven.

Toutefois dans les faits on est tout de même devant remake dépassant de très loin l'original et surtout une confirmation de la capacité de Nolan à capter son spectateur à l'aide d'une narration solide et d'une ambiance soignée dont la BO de David Julyan contribue aussi.

Le duo Al Pacino et Robin williams est impeccable. Le suspens est brillant, maîtrisé par un réalisateur qui n'est même pas encore au sommet de son art. Nolan remplit la mission d'un film policier intimiste, éloigné, glacial. La musique est vraiment intéressante.

Quand un film parvient à paralyser le spectateur devant son public pendant 2 h alors on peut vraiment se réjouir de l'apport du 7 ème art dans la conscience collective.

Insomnia est très mauvais car ce qui devait être une enquête policière et un thriller se retrouve résolu en deux secondes chrono. Ensuite, toute la psychologie qui vient ne nous capte absolument pas, limite on se fiche royalement de savoir s'il va réussir à le coffrer, s'il va se faire tuer, ni comment tout cela va finir. Le chantage ne prend pas, ni même l'affrontement entre les deux acteurs. A éviter !

Ce film nous entraîne dans une enquête policière haletante mais également riche en idées et en émotions. Al Pacino et Robin Williams sont remarquable.

A voir !

Insomnia, réalisé par Christopher Nolan en 2002, est le remake d'un film norvégien du même nom sorti en 1997. Georges Clooney et son ami Steven Soderbergh, ici producteurs exécutifs, en ont acquis les droits et confié la mise en scène à l'auteur de Memento. Ce film est l'histoire de deux flics de Los Angeles envoyés en Alaska pour aider la police locale suite au meurtre sauvage d'une adolescente. Malheureusement, dans le brouillard, en poursuivant le suspect, Will Dormer tue accidentellement son coéquipier...Le coupable l'a vu et lui propose de coopérer. Les premiers plans nous mettent tout de suite dans l'ambiance à travers une vue aérienne de l'Alaska et de sa banquise d'une blancheur immaculée, renforcée en cela par une musique oppressante, inquiétante, qui laisse présager de l'horreur à venir. Al Pacino en vieux policier, aguerri, au passé douteux, est brillantissime et la manière dont on assiste à la lente et douloureuse dégradation de son état physique dû au manque de sommeil avec tout ce que cela implique comme désagréments (fatigue extrême, manque de discernement, vertiges, hallucinations) ainsi qu'à la culpabilité qui l'étreint est édifiante. La conscience d'un homme même policier avec une longue carrière derrière lui et qui en a vu d'autres, peut-il le laisser en paix ? Visiblement non d'où le rôle, petit en apparence, de la réceptionniste de l'hôtel mais fondamental car elle permettra à Dormer de vider son sac et de se repentir. Robin Williams, qui n'apparaît qu'au bout d'une heure, en tueur froid, implacable et manipulateur prouve qu'il est un grand comédien lui aussi et qu'il peut jouer autre chose que ce qu'on lui connaît habituellement et sa confrontation avec Pacino est impressionnante. A noter aussi la présence de la double oscarisée, pour Boys don't cry et Million Dollar Baby, Hillary Swank en jeune première qui tient tête sans problème à Al. Une nouvelle réussite à l'actif de Nolan qui lui permet de confirmer sa précédente expérience sur Memento.

Jeu d'acteur plutôt mauvais, scénario long et ennuyeux, Robin Williams nous a habitué à mieux.

"Un bon flic ne dort pas lorsqu'il cherche la dernière pièce d'un puzzle,un mauvais ne dort pas lorsqu'il éprouve un sentiment de culpabilité",cette phrase prononcée par Hilary Swank dans Insomnia résume toute la complexité du personnage joué par le grand Al Pacino dans ce film.Christopher Nolan confirme son immense talent avec ce polar où le suspense passe au second plan derrière une atmosphère oppressante dans les paysages polaires de l'Alaska.La photographie est superbe à ce titre.La lumière crue,omniprésente,renforce le sentiment de mal-être du flic usé et insomniaque,qui en vient à perdre ses capacités de jugement.Nolan ne laisse rien au hasard et multiplie les références métaphoriques.Il n'en oublie pas pour autant l'action avec de superbes séquences:la traque dans la brume,la poursuite,le duel final.Nolan est un futur grand.Il a depuis largement confirmé son talent de conteur hors-pair en faisant renaitre la franchise "Batman" et en jouant sur les faux-semblants dans "Le Prestige".

Incontestablement, le plus mauvais Nolan que j'ai vu. L'histoire est d'une banalité sans nom, les ficelles sont énormes et la fin est complètement clichée, bourrée de bons sentiments à l'américaine. spoiler: Ils se tuent au meme moment, et Al pacino, dans un instant de pure émotion, avant sa mort, dit à la flic de toujours garder son intégrité.
Les notes ne reflètent absolument pas le niveau du film. Meme le jeu d'acteurs est mauvais. A éviter

je n'ai pas souffert d'insomnie en regardant ce navet. l'insomnie d'al Pacino n'est pas contagieuse et m'a conduit vers un sommeil profond. c'est lent, long et ennuyeux. beaucoup donc de blabla pour edulcorer un scénario et une intrigue à 2 balles. meme la fin tres moraliste nous ennuie : spoiler: l'inspecteur en tuant le mechant meurt a son tour en donnant la balle accusatrice a sa collegue pour que son integrité soi gardé : blablablabla

Après-midi de canicule, nos sens sont émoussé, la lumière est trop forte, voilà les conditions idéales pour se mettre dans la peau du flic Dormer et revoir une nouvelle fois Insomnia. Un film intemporel, un policier expérimenté et lassé, mais ici les conditions extrêmes de l'Alaska ajoutent une épaisseur à toute intrigue de ce genre.
"Soit on est né ici, soit on y est venu parce que l'on a quelque chose à cacher"…. Tout est dit par la tenancière de l'hotel… qui n'est pas née ici …
Le duel psychologique entre Williams et Al Pacino est un moment de cinéma que l'on garde en mémoire plus que leur bagarre finale. Je n'avais pas complètement adhéré la première fois au personnage de l'écrivain psychopathe tenu par Williams, mais en fait sa logique démente est un défi constant pour son ennemi, embrumé par l'absence de sommeil.
Leur rencontre fait penser bien sur à celle mythique De Niro/ Al Pacino dans Heat: la même intensité, le même détermination, le bien contre le mal. Mais ici la brume, les horaires impossibles faussent les repères, La jeune inspectrice, impeccablement tenue par Hillary Swank, rencontre son idole, objet de sa thèse de flic, en vrai, puis en découvre ses failles, spoiler: et au final sa grandeur d'âme malgré: "reste fidèle à tes intuitions"
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Quel coup de génie de Nolan d'avoir exploré le genre thriller. Dès la première scène,comme dans Shining, on est brutalement immergé dans un univers clos et sans issue.
Ce metteur en scène, à l'instar de Kubrick, peut aborder des genres très différents et en faire des pièces uniques et mémorables.
L'insertion au montage d'images ultracourtes est une illustration réussie de la distorsion mentale que subit Dormer. On retrouvera ici les prémices d'une technique utilisée dans Oppenheimer.
Un grand film décidément une fois de plus;
DVDvo 3 - aout 23