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Chaîne 42
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3,5
Publiée le 14 novembre 2023
Animation long métrage de Dave Fleischer en 1939 après le succès de Disney en 1937 avec Blanche Neige. Si ce long est bien construit avec l'histoire de Gulliver à Lilliput datée de 1699 roman de Swift de 1726, il est surtout burlesque dans le style des cartoons et rate par là la comparaison avec Disney. Trois personnages, Gulliver, le prince et la princesse, ne sont pas burlesques mais il sont relativement peu expressifs et semblent curieusement être issus d'un autre dessin animé. L'ensemble se laisse suivre tout de même avec des personnages clés et des chansons.
Je possédais ce film en VHS lorsque j'étais enfant, et je dois dire qu'il m'a laissé quelques souvenirs confus. À vrais dire 20 ans plus tard, je le trouve toujours aussi étrange, inquiétant et même dérangeant. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais ce film me met mal à l'aise parfois. Pour commencer beaucoup de choses sont inspirées (voir recopier) du succès de Disney Blanche Neige et les Sept Nains, avec la qualité et le talent en moi bien sûr. La Princesse et le prince sont complètement ratés, et le contraste entre leur design et celui de tous les autres personnages cartoonesque saute aux yeux et entache l'oeuvre générale. Le personnage de Gulliver est décalqué à partir des mouvements d'un véritable acteur, et plus le film avance plus la technique semble bâclé. Les chansons du film ne sont pas traduites en français, alors les personnages changent de voix lorsqu'ils poussent la chansonnette. Le rythme est lent et l'histoire manque d'originalité. L'ensemble est bancal. Le seul passage intéressant est sans doute la capture de Gulliver par le peuple de Lilliput sur la plage. Après cela vous pouvez arrêter le film sans regret.
Un film d'animation signé par Dave Fleicher qui garde tout son charme au fil des années !! Bien sur, la technologie a vieillit a coté de ceux de Disney, c'est une production Paramount qui fera beaucoup plus tard des films animés avec Dreamworks, mais ça m'a séduit et m'a rappelé le cinéma d'antan,, ceux de nos parents et grands parents qui regardaient ce type de long métrage à l'approche des fètes de Noel par exemple. Un petit homme repère dans sa promenade vers la mer un ètre humain géant échoué sur le sable. Paniqué, il alerte le roi en préparation pour le mariage de sa fille et la population qui le prennent pour un fou au départ mais l'attache sur tout les parties du corps. Craintif au départ, le géant nomme Gulliver s'avère ètre un personnage sympathique et solidaire du la petite population qui l'aide pour une prochaine bataille. J'ai aimé "Les voyages de Gulliver" dans sa globalité, l'histoire a été reprise pour un remake avec Jack Black il y a quelques années sans réussite. Le coté animé et bien fait pour son époque, il y a de belles chansons et une romance enchantée entre le futur prince et la princesse. A découvrir en famille.
Par certains côtés, on retrouve l'ambiance des premiers longs métrages de Walt Disney : l'animation, les dessins, la musique, ... Toutefois, la portée est sans doute moins mièvre et plus aboutie : l'entraide, le racisme, la convoitise, le pouvoir, l'ingéniosité, l'inventivité ... bref, beaucoup de thèmes y sont abordés de manière pertinente tout en restant accessibles aux plus jeunes.
Une bonne animation qui nous emmène dans les aventures du géant Gulliver échoué sur la plage des liliputiens, un peuple qui ressemble à s'y méprendre aux 7 nains de Blanche-Neige tant du point de vue physique que dans leurs façons d'être. Il y a d'excellentes idées et une machinerie élaborée pour transporter le géant endormi. Une belle aventure avec de l'humour enfantin.
Le succès planétaire de Blanche-Neige et les sept nains a poussé les studios concurrents de Disney à mettre en chantier leur propre dessin-animé de long-métrage à la fin des années 30. Sous la houlette de Paramount, ce sont les frères Fleischer qui se lancent dans l’aventure avec ces Voyages de Gulliver qui n’ont certes pas la maestria technique de son grand modèle, mais qui dégage une pureté touchante. Certes, on sent bien ici la volonté de copier le géant Disney avec des trognes mignonnes, des animaux enchanteurs et des chansons qui cherchent à devenir cultes (certaines sont même décalquées sur les thèmes entendus dans Blanche-Neige). Malgré cette volonté manifeste d’exploiter une recette qui a fait ses preuves au box-office, l’ensemble dégage une poésie et un humour salvateurs. On rit souvent devant des gags toujours efficaces. A redécouvrir donc pour conserver encore un peu de son âme d’enfant.
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
Le succès planètaire de "Snow White and the Seven Dwarfs" ne pouvait pas laisser indiffèrents les frères Fleischer! ils entreprirent aussitôt "Gulliver's Travels", inspirès par l'oeuvre de Swift! Max en crèa les dessins, Dave dirigea la production, Lou ètait superviseur musical et Charlie coordinateur technique! Cette entreprise familiale n'eut pas le succès attendu en 1939! Le contenu de l'oeuvre ètait imprègnè de l'esprit caustique dont Max Fleischer avait fait preuve dans ses films prècèdents, mais son ironie n'a pas ètè immèdiatement comprise! il a certes puisè dans Swift une bonne partie de sa satire sociale, avec une bonne vision des choses, et sur le plan de la crèation, "Gulliver's Travels" fut un pas en avant avec des trouvailles visuelles ètonnantes, notamment la partie ou les Lilliputiens attachent Gulliver sur la plage! Et pourtant ce fut le dèbut de la dècadence des Fleischer, qui se consacrèrent dèsormais à la rèalisation de films d'animation pour la tèlèvision! Un classique qui reçut deux nominations aux Oscars...
ce film d'animation reste pour moi davantage un souvenir sentimental qu'artistique, l'ayant vu très jeune...
mais j'en garde un bon souvenir, un peu nostalgique...
Reste qu'en revoyant la bande-annonce, il a effectivement bien vieilli. Mais c'était en 1944, il ne faut pas l'oublier ! et je trouve que les couleurs, l'animation et les décors ont tout de même gardé beaucoup de charme
Cette "critique" n'en est pas vraiment une car ce Gulliver est tout simplement un souvenir magique de mon enfance. Ce genre de film/souvenir qui a le don de vous rappeler l'enfant que vous étiez. La ou certains voit une animation vieillissante, j'y vois une plus grande liberté d'imagination pour le spectateur. Et je me souviens de l'émerveillement de l'enfant que j'étais lorsque j'ai découvert ce dessin-animé à l'ancienne plein de poésie. Je ne m'étendrais pas sur l'histoire qui traite avec justesse de la peur de l'autre et de sa différence et met ces problématiques à la portée des enfants. Bon voyage dans le temps (que ce soit dans l'histoire du cinéma et/ou de votre vie) !
Il est peu dire que ces « Voyages de Gulliver » ont méchamment vieilli. Passe encore la durée très courte pour un roman de cet envergure, c'est surtout l'animation qui coince. Alors je sais que nous en étions au tout début, mais aujourd'hui, c'est quand même un peu dur de voir quelque chose d'aussi statique, d'aussi laborieux dans les mouvements, comme en témoigne les traits de Gulliver, qui mettent à peu près huit heures pour trouver un semblant d'expression. Il y a un peu d'humour et quelques bonnes idées, et pourtant je me suis ennuyé la plupart du temps, cette dimension très enfantine et quelques chansons légèrement agaçantes étant même proches de m'achever à plusieurs reprises. Cela s'améliore heureusement un peu sur la fin, mais c'est bien tard... Sorti quasiment en même temps que « Blanche-Neige et les Sept Nains » (qui a lui-même pris un sacré coup de vieux), « Les Voyages de Gulliver » apparaît aujourd'hui comme une simple curiosité, devant laquelle il faudra vous armer d'indulgence afin d'y prendre ne serait-ce qu'un peu de plaisir. Vous voilà prévenus...
Un classique à la "Blanche Neige" de Disney (sans l'égaler) ou autre dessins animés film de ce genre pour l'époque. Il ne se passe "rien" à proprement parlé, on apprécie surtout ce genre de film pour l'ambiance vieille époque qu'elle dégage et pour la qualité des dessins et de l'animation. J'ai bien aimé, sans adorer.
Même si on se rend compte assez rapidement que l'animation a prit un sérieux coup de vieux, cette adaptation du roman de Jonathan Swift se visionne agréablement grâce à la présence de bien sympathiques chansons, d'une histoire qui possède pas mal de rebondissements ainsi qu'une galerie de personnages bien attachants.
Un film a marquer d'une pierre blanche pour moi puisque c'est le premier que je regarde sur une nouvelle chaîne ciné qui porte le nom de ce site sauf qu'il faut remplacer le "com" par "tv". Bien évidemment, ne voulant pas faire de publicité il n'est pas question que je donne le nom de la chaîne en question... Mais pour en venir au film en lui-même qui serait le premier long-métrage d'animation américain hors-Disney selon IMDB (le second selon Wikipédia !!!), ben ça se laisse gentiment regarder. Il y a des séquences drôles plutôt bien pensées, les mouvements de personnages en particulier de Gulliver sont réalistes (merci la rotoscopie !!!) mais on est assez loin de la perfection visuelle éblouissante des Disney de la même époque (quand on sait par exemple que "Fantasia" sortira l'année suivante, désolé mais "Gulliver" fait un peu pâle figure !!!) et puis les idées de gag sont loin d'être aussi imaginatives et fluides par rapport à ces mêmes derniers. Pour l'adaptation de Swift, j'en sais rien car je reconnais, même si je vais me taper la grosse honte, que je n'ai pas lu le roman d'origine. Reste malgré tout cela, un beau spectacle des frères Fleischer qui ravira les petits et les grands de 4 à 444 ans.
A comparer au mètre étalon du genre, la production Disney, on voit pas mal de points communs : le musical (plutôt sirupeux), certains gags, les physionomies rondes et grotesques des nains… Il y a sans doute dans le film de Fleischer un sens burlesque plus intéressant, et un sens fantastique aussi, ce en quoi le film est assez fidèle à l’esprit du roman de Swift. Évidemment la morale acide et passablement misanthropique du roman est un peu édulcorée… Vu le film dans une version DVD plutôt défectueuse (en noir et blanc) qui ne permet guère de goûter toute sa beauté graphique originaire.