Documentaire intéressant et nécessaire ; je n'ai pas appris grand chose, il y a beaucoup de vidéos montrant l'horreur de la colonisation en Cis-Jordanie. J'aurais aimé faire un peu mieux connaissance avec les protagonistes du documentaire...
Un film bouleversant, à la fois dur et bienveillant. Filmé par quatre cinéastes, dont deux jeunes gens que tout oppose mais qui se sont liés d'une amitié plus puissante que les obstacles sur leur chemin : l'un est israélien, l'autre est palestinien. Ils filment de façon implacable un processus qui l'est tout autant, depuis des décennies, la colonisation de la terre de Palestine. Rien de ce qui est hideux dans ce projet d'un autre âge ne nous est épargné. Et c'est un sentiment de honte que ressent le spectateur de n'avoir à souffrir que d'un spectacle, tant l'humanité des résistants est rendue avec force. on ressort de la salle avec la volonté de faire quelque chose, ce qui, si l'on est déterminé, n'est guère compliqué.
Une situation intolérable qui dure depuis plus de 5 ans et qu'on n'imaginait pas. Un film plein d'empathie et de courage dans le contexte actuel de deni des souffrances des palestiniens.
L'immense mérite de ce film documentaire réalisé à huit mains (deux réalisateurs palestiniens et deux israéliens) est de faire ressentir presque physiquement la violence de la colonisation en Cisjordanie.
L'arbitraire des actions de destruction des Israéliens, la résilience digne de Sisyphe des Palestiniens qui semblent toujours en capacité de reconstruire leur village séculaire, la violence décomplexée des colons couverte par l'armée : tout ici concourt à rendre les actions israéliennes profondément cruelles, sous des dehors de justifications froidement administratives.
Par ailleurs, mis à part le tableau d'une belle amitié entre l'activiste palestinien Basel et le journaliste israélien Yuval, le film ne propose pas grand chose en terme narratif. Il est aussi parfois très pauvre techniquement (beaucoup de plan sont tournés avec des téléphones portables) et un peu répétitif dans ses développements - la répétition servant en partie son propos, puisqu'il s'agit de rendre la réitération des persécutions littéralement insupportable.
Même si on peut regretter également que No other land ne donne pas de profondeur contextuelle à ce que l'on voit à l'écran, il faut tout de même aller voir ce film, qui donne comme nul autre une vision profondément immersive, et sur une longue durée, de ce qu'était la vie en Cisjordanie avant octobre 2023.
Quelle tristesse cette guerre et quel courage pour endurer cette vie..... Comment peut on quand on a subi un génocide faire subir à d'autres des atrocités comme détruire des lieux de vie construits par des populations qui n'ont que ça, vivent dans la pauvreté et prendre leur terre.... Les populations subissent les conséquences d' ordres de dirigeants dictateurs....
Il est des jours durant lesquels je ne suis pas fiers d’être humain. C’est le cas lorsque je regarde le film co-écrit et co-réalisé par Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor, palestiniens et israélien. Ce documentaire témoigne de la lutte, sur plusieurs années, d’un village cisjordanien contre l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse leurs habitants. Il est bon de retenir que ce film est réalisé avant le jour fatidique du 7 octobre Ce combat si déséquilibré entre les habitants démunis de moyens et une justice injuste d’un pays voisins. Dans ce contexte, une armée si puissante agit et revendique ces terrains pour en faire une zone militaire avec un mépris total de la population locale, enfants, vieillards et invalides compris. Ce documentaire qui suit principalement la lutte d’un jeune activiste Basel Adra fait froid dans le dos. Il pourrait malheureusement se tourner dans beaucoup de territoire sur cette terre avec ces si nombreux humains violents. En Amazonie, sur les territoires forestiers, dans des territoires africains qui regorgent de pétrole, ou bien en Ukraine dans les territoires jouxtant la Russie. J’oublie certainement des lieux qui peuvent toujours et encore témoigner de ces violences si insoutenables. Ironie de l’histoire religieuse, si je puis dire, ce récit raconté dans l’ancien testament s’exprime à nouveau dans ce combat qui se fait entre un David, si fragile en apparence représenté par le peuple cisjordanien et un Goliath toujours aussi menaçant. A quand le temps ou David gagnera dans cette histoire contemporaine ?
Cela fait plus de 5 ans que Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne. Année après année, l’occupant vient chasser de leurs terres les habitants (certains se transmettent leurs terres depuis plusieurs générations), les villages sont rasés aux bulldozers et les palestiniens qui auraient le malheur de contester, se retrouvent malmenés par les militaires à grands renforts de grenades de désencerclement ou se font tout simplement tirer dessus.
Basel Adra sait de qui tenir, puisque ses parents et grands-parents se battaient eux-aussi contre l’envahisseur, ils sont activistes de père en fils et hélas, la bataille est loin d’être finie, c’est le pot de fer contre le pot de terre. La communauté internationale ferait mieux de retirer ses œillères et agir en conséquence, plutôt que de rester les mains dans les poches.
« Ils font de nous des étrangers dans notre propre pays. »
Dans son combat, Basel Adra croise la route de Yuval Abraham,un journaliste israélien qui va le soutenir dans ses démarches et se révolter contre les décisions inhumaines prises par son pays. No Other Land (2024) cumule 5 années de tournage guérilla au téléphone (certaines rushs nous permettent même de voir Tony Blair en visite à Masafer Yatta) ou à l’aide de caméra DV, des images prises sur le vif par un collectif de cinéastes activistes pour dénoncer à leur manière, l’injustice qu’ils endurent depuis plusieurs décennies.
« Les arabes construisent pour vous. Vous détruisez pour eux. »
No Other Land (2024) est un cri du coeur et un appel à l’aide auprès de la communauté internationale, permettant de rappeler au plus grand nombre les trop nombreuses exactions commises par Tsahal et ce, en toute impunité…
Un chef d’oeuvre et une oeuvre nécessaire. Savoir que ce film a été possible grâce à l’amitié qui lie un palestinien et un israélien permet de ne pas totalement désespérer de l’avenir. Un reportage simple et qui montre le vie dure et quotidienne d’une famille palestinienne face à la puissance de la loi d’un pays qui nie leur humanité. À voir absolument !
Film saisissant qui nous fait entrer dans le quotidien des Palestiniens de Cisjordanie. Comment peuvent-ils avoir tant de force et d'énergie vitale face à l'acharnement du gouvernement israélien et des colons ? On ne peut pas retourner chez soi et reprendre une vie "normale" après ce film ! Il faut faire entendre notre voix pour que cette situation cesse et surtout ne pas oublier ce peuple...
Un film magnifique qu'il faut voir absolument. Pour comprendre la réalité de ce qui se passe en Palestine, dont on parle mais que peu de personnes connaissent vraiment, et aussi pour sa profonde humanité. L'amitié entre les deux jeunes réalisateurs et personnages principaux du film, palestinien et israélien, est à la fois bienveillante et exigeante.
"No Other Land" assez bien noté par la critique, qui a obtenu de nombreux prix et nominations cette année (Berlinale, European Film Awards) est un documentaire essentiel. En effet, les réalisateurs Yuval Abraham, Basel Adra , Rachel Szor et Hamdan Ballal dénoncent frontalement les horreurs de la guerre en Palestine dans des séquences parfois difficiles, dans un plaidoyer pour la paix entre Israël et la Palestine, dans cette rencontre entre un journaliste israélien et un militant palestinien, je suis ressorti indigné et perturbé par le sort des habitants de Masafer Yatta en Cisjordanie.
Documentaire très touchant sur la survie et le courage des palestiniens des villages de Cisjordanie depuis des dizaines d'années face à la violence de l'armée, de la justice israëlienne et la violence des colons qui s'installent sur leurs terres armés par le gouvernement. Les 2 réalisateurs un jeune palestinien et un jeune israëlien sont admirables de courage face à cette violence et brutalité. Allez le voir pour faire vivre l'humanité en nous.
Un témoignage pour l’Histoire face à la colonisation continue et d’une violence inouïe. Un documentaire d’utilité publique qui montre le vrai visage que l’on ne saurait voir, par ignorance ou par lâcheté. La force de l’amitié entre deux protagonistes originaires de Palestine et d’israël. L’espoir et la résilience des populations de Cisjordanie qui sont harcelées, menacées, agressées et chassées de leurs maisons dans leur propre territoire occupé par une armée coloniale aux ordres. Dommage que cet excellent film n’est pas distribué et projeté dans les complexes UGC et MK2 pour ne citer qu’eux.
Documentaire rare et exceptionnel sur la colonisation en cours de la Cisjordanie. Les histoires se croisent et sont très émouvantes. On aimerait garder espoir.