Votre avis sur Les Feux sauvages ?
1,5
Publiée le 28 janvier 2025
Ce n’est pas une fiction, c’est mal joué
Ce n’est pas un documentaire, il n’y a rien de spécial a voir et comprendre dans les images des 20 dernières années
C’est décousu
Il y a tellement a dire dur la Chine ancienne et actuelle, ici il n’y a que des images sans message ou vision
Très déçu
4,0
Publiée le 27 janvier 2025
Chine vu par Jia Zhang-ke. 25 ans de mutation de ce grand pays devenu réellement grande puissance économique. La balade à la recherche d'un amour est en fait un vrai carnet de voyage sensible et sensuel. Datong à Shanxi, Fengjie dans la zone du Barrage des Trois-Gorges et Zhuhai, à l’extrême sud du pays, 3 ambiances. L'Utilisation rushes anciens remonte le temps et la transformation du pays et la vie ordinaire.
2,0
Publiée le 26 janvier 2025
L’évolution de la Chine pendant ce premier quart de XXIe siècle à travers l’histoire d’un couple qui n’en est pas vraiment un. Film conceptuel, dur à suivre et particulièrement chiant pour être tout à fait honnête. Le réalisateur puisse dans ses images d’archives d’œuvres précédentes, au moins il a le sens du recyclage, pour un résultat plutôt laid qui ne présente pas grand intérêt.
LUC93

4 critiques

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0,5
Publiée le 25 janvier 2025
Certes la réalisation est parfaitement maîtrisée mais tout ça est d'un ennui abyssal. Aucun dialogue. Aucune tension, à part une petite scène de crise du couple répétée dix fois de suite dans un bus. J'ai attendu en vain la "fable trépidante" vue par le critique du Monde... Un film pour les festivals et les masochistes.
4,0
Publiée le 24 janvier 2025
J'ai été un peu agacé au début, me disant "tout de même, proposer des rushs montés de manière quelque peu erratique, comme ça, n'est-ce pas un peu irrespectueux du spectateur ?", et puis, la poésie ineffable du regard de Jia Zhangke a opéré. J'ai retrouvé cette si belle délicatesse découverte une première fois dans "Les Eternels" (2019). Au coeur de ces "Feux sauvages", une scène d'abandon amoureux poignante par la douceur mélancolique de la vision. Oui, décidément, les grands cinéastes nous proposent de regarder la réalité différemment.
2,0
Publiée le 24 janvier 2025
Le film a bien accompagné ma sieste, je devrais même dire qu'il m'y a encouragé.
Pourquoi alors faire une critique d'un film, que je n'ai, je vous l'avoue, vu que par bribes?
De belles images, j'aurais aimé marcher dans le regard du cinéaste sur son chemin, voir ce qu'il voit: une Chine qui évolue.
Quand la Chine s'éveillera...pour reprendre le titre d'un best seller ancien d'Alain Peyrefitte. Elle s'est réveillée très vite, elle n'est plus la même comme semble le déplorer? ou le remarquer en tout cas Jia Zhang-ke.
Cette errance, moi, m'a endormi.
2,5
Publiée le 23 janvier 2025
🎬 LES FEUX SAUVAGES - Jia Zhang-ke | ⭐ 5,5/10

Un avis très rapide sur ce film que j'ai découvert à Cannes en mai dernier sous un autre titre, "Caught by the Tides", et qui m'avait laissé assez perplexe.

Il avait en effet fallu s'accrocher devant ce film chinois d'1h40 quasiment sans dialogues, un dimanche matin, dans un Palais des Festivals où l'on voyait et entendait à intervalles réguliers les moins courageux quitter la salle.

Pour suivre l'épopée amoureuse de son héroïne et actrice fétiche, Zhao Tao, le réalisateur va puiser des images dans toute sa filmographie des vingt-cinq dernières années pour créer une nouvelle narration.

Le concept est original mais l'émotion a bien du mal à poindre dans cette oeuvre que l'on pourrait qualifier d'expérimentale. Néanmoins, les images sont superbes et ce regard sur la Chine et son évolution ces deux dernières décennies est loin d'être inintéressant.

Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
2,5
Publiée le 22 janvier 2025
Plus un documentaire qu un film. pas ou peu de dialogue.Présenté comme une histoire d amour mais du coté de l homme cela ne se voit pas.
on dirait un montage de scènes de vie en chine. ce qui n est pas désagréable.mais je ne le conseille pas
3,5
Publiée le 19 janvier 2025
Un film plutôt contemplatif qui offre un panorama de l’évolution de la Chine avec en filigrane une histoire d’amour comme prétexte.
2,0
Publiée le 18 janvier 2025
Je n'ai absolument rien compris. De belles images toutefois. Perplexité, curiosité, déception, impression d'avoir été bernée
Eric75

1 critique

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1,0
Publiée le 15 janvier 2025
Je m'inscris sur Allociné ce jour pour réagir sur ce film, tant le décalage me paraît grand entre la réalité et le film annoncé par la publicité et les critiques.
Je suis allé voir ce film en confiance car j'avais vraiment adoré "Au-delà des montagnes", du même auteur (Jia Zhangke) et avec la même actrice principale (Zhao Tao).
La salle était pleine, le film n'étant à l'affiche que depuis quelques jours ...
Malheureusement, comme d'autres spectateurs (dont certains ont quitté la salle en cours de route), j'ai été extrêmement déçu par ce film, plus en raison de la publicité mensongère qui en a été faite que pour les qualités / défauts du film que chacun pourra relever.
Je n'y ai vu pour ma part qu'un assemblage hétéroclite de vieilles séquences issues des anciens films de Jia Zhangke et précédemment coupées au montage, donc de la récupération dans les poubelles du réalisateur.
C'est à ce point vrai que l'une des scènes principales, spoiler: l'annonce de la rupture sur le site du barrage des trois gorges
et d'autres scènes n'ont même pas droit à un dialogue écrit mais à des panneaux noirs annonçant les répliques, qu'il faut lire à l'écran, comme au bon vieux temps du cinéma muet. C'est à se demander si le réalisateur n'a pas trouvé le temps ni les ressources nécessaires pour tourner ces scènes essentielles ou s'il pensait réellement être en train de tourner un film à ce moment là (bof, ben oui... ce n'est pas si grave après tout !)
A un autre moment, spoiler: dans un car où l'actrice principale est empêchée de sortir par son compagnon pour une raison inconnue
, on assiste à une sorte de bégaiement - qui n'existe pas dans la bande annonce - et la scène est répétée une dizaine de fois, comme s'il avait fallu montrer toutes les prises (allez, j'ai récupéré tout ça dans la poubelle, je vous en remets encore une petite louche pour le même prix !)
A d'autres moments encore, les bateaux navigant paisiblement sur le fleuve sont comme atteints de frénésie et se mettent au risque de tanguer à danser le tango, la caméra les accélère sans raison (ouah, j'ai découvert de superbes effets, je vous montre...)
On a l'impression d'assister à du cinéma expérimental, grossièrement fabriqué avec des bouts de pellicule et des matériaux de récup, soit pour prouver que cela est techniquement possible, soit, peut-être aussi, pour montrer une posture écolo car tout recyclage est bon pour la planète et à la mode... J'ai dû rater une étape... Mais alors, pourquoi avoir vendu (cf. bande annonce) une "épopée filmique monumentale", un "film d'une inventivité folle", qualifié plus loin de "fascinant, bouleversant, magistral" ? n'y a-t-il pas tromperie sur la marchandise ?
In fine, le spectateur est baladé dans la Chine d'hier et d'aujourd'hui, sans savoir où le film veut le conduire, sans comprendre les intentions réelles de l'auteur, sans pouvoir s'intéresser à l'histoire ou aux personnages, par ailleurs pas toujours clairement identifiés. Il doit combler en permanence les manques et les angles morts du récit, puis tirer lui-même les conclusions qu'il voudra bien tirer, sur le couple, sur la Chine, sur la destinée, accessoirement sur la robotisation ou sur la gestion de la crise du Covid-19...
Ce film peut donner une très mauvaise opinion sur le cinéaste, je ne peux donc que vous conseiller d'aller voir (ou revoir) "Au-delà des montagnes", qui, sur le même thème, est une vraie réussite.
Je mets également une étoile pour la musique, qui empêche de sombrer complètement dans le sommeil, et pour les jolis sourires de l'actrice qui fait ce qu'elle peut pour sauver le film !
1,5
Publiée le 13 janvier 2025
Un homme (Zhubin Li) quitte Datong, dans le nord de la Chine, au début des années 2000, pour le sud à la recherche d’une meilleure position. Il cesse de donner des nouvelles à sa compagne (Zhao Tao) qui part à sa recherche sur les rives du Yang Tse Kiang où va s’ériger l’immense barrage des Trois-Gorges qui engloutira de nombreux villages. Les années passent….

La cause est entendue. Jiang Zhangke est l’un des plus grands cinéastes chinois contemporains. Il a bâti depuis un quart de siècle et le fabuleux "Xiao Wu, artisan pickpocket" une oeuvre d’une incroyable cohérence. Historiographe de la Chine, de son entrée dans la modernité, de la hausse échevelée de son niveau de vie mais aussi de la destruction sacrilège de son patrimoine historique, Jia Zhangke est un cinéaste de la nostalgie et du temps qui passe.

Le Covid lui a donné l’idée de réaliser un film palimpseste, à partir des rushes de ses précédents films : "Plaisirs inconnus" (2002), "Still Life" (2006), "Les Éternels" (2018). Son action se déroule sur plus de vingt ans. Son thème peine à se comprendre et le résumé que j’en ai fait a posteriori le rend beaucoup plus lisible qu’il ne l’est vraiment.

C’est à un long voyage que nous invite Jia Zhangke. Un voyage dans le temps sur près d’un quart de siècle. Un voyage, circulaire, dans l’espace, à partir de Datong, une ville minière du Shanxi frappée par la désindustrialisation, jusqu’à Zhuhai, une ZES mitoyenne de Macao et de Hong Kong, sur le delta de la Rivière des Perles en passant bien sûr par le barrage des Trois-Gorges que Jia Zhangke n’a cessé de filmer ("Still Life" qui s’y déroule est pour moi son film le plus achevé).

Aussi élégiaque soit-il, "Les Feux sauvages" n’est pas d’un accès facile. Jia Zhangke procède par accumulation de petites saynètes dont le sens n’est pas toujours très clair. Les dialogues sont rares dans ce film quasiment muet Le fil narratif est si ténu qu’on peine à s’y accrocher et que spoiler: lorsque les deux protagonistes se retrouvent enfin, par une nuit embrumée sur une avenue de Datong
, on a perdu depuis longtemps, comme dans le récent "Grand Tour" de Miguel Gomes à la structure identique, tout intérêt à leur jeu de cache-cache. Si je rapproche ces deux films, c’est pour dire que je n’ai aimé ni l’un ni l’autre dont je lis partout pourtant le plus grand bien et que j’en suis honteusement désolé.
3,0
Publiée le 13 janvier 2025
Film conceptuel dans le sens où il n'y a que très peu de paroles , le réalisateur s'intéressant plus à l'image qu'au verbe et complexe mais vibrant malgré tout qui à travers l'histoire traverse la Chine de ses 20 derrières années et ses bouleversements (dont le Covid ) ! ...
Anne Barragan

22 critiques

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1,0
Publiée le 13 janvier 2025
Je me suis vraiment ennuyée , ne connaissant rien de l’auteur. C’est plus un documentaire sur la vie dans la Chine profonde sur les dernières 20 années passées.
Très peu de dialogues, film d’atmosphère.
Assez triste
1,5
Publiée le 13 janvier 2025
Les Feux sauvages me semble être un exemple parfait du dysfonctionnement d'un système de distribution et de critique qui aboutit à un non sens.
En ce dimanche après-midi, la salle était pleine pour voir ce film. Combien d'entre nous avaient vraiment idée de ce qu'ils allaient voir ? Mystère.
Personnellement je n'en savais à peu près rien, totalement induit en erreur par une bande-annonce trompeuse et des échos de presse qui m'annonçaient un film où l'amour triomphe. Dans ce contexte, évidemment, une fois le film vu, les notes des spectateurs s'effondrent sur une plate-forme comme allocine et beaucoup exprime leur mécontentement.
C'est assez normal, car Les feux sauvages devrait nous être présenté, notamment dans sa bande-annonce, pour ce qu'il est : essentiellement un documentaire, sans aucun récit, sans aucun dialogue, et un documentaire expérimental fondé sur des rushs mises bout à bout.
Mais Jia ZhangKe "a la carte" comme on dit dans le monde du cinéma. Donc on encense ses films quoi qu'il arrive.
Bref pour ma part, j'ai vécu la séance comme une purge infâme. Je n'ai jamais autant regardé ma montre lors d'un film. Et ce, particulièrement parce que j'étais gêné par les circonstances de cette vaste duperie.
Si le film m'avait été annoncé pour ce qu'il est, j'aurais saisi la logique qui amène ce cinéaste chinois à aller encore plus loin dans l'expérimentation qu'avec son 24 city, film documentaire d'il y a quelques années. Nous aurions été beaucoup beaucoup beaucoup moins nombreux dans la salle, pour faire une expérience proche d'une installation contemporaine dans un musée. Et pourquoi pas ?
Mais à bien y réfléchir, même là je n'aurais pas été satisfait. Car la, je cite, "déchirante histoire d'amour" que m'annonce Telerama n'est qu'une expérience masochiste et machiste. Il est objectivement impossible de saisir pourquoi cette femme aime cet homme qui la traite n'importe comment, dans une société où visiblement les hommes sont rois. Leurs entrevues régulières ne signifient rien, si ce n'est la complaisance du cinéaste à l'égard de ce machisme societal qui l'amène à réclamer virtuellement à sa comédienne de faire comme si elle cherchait à renouer avec son lourdeau de compagnon. Et ce n'est pas la playlist Spotify en mode random qui sert de bande-son à ces images mises bout à bout qui sauvera l'émotion....
Donc décidément la presse nous vend du rêve sur ce coup là...
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