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    Gas-oil
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    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2012
    Un camion c’est lent… surtout dans les années cinquante, mais c’est lourd et puissant… surtout conduit par Jean Gabin à peine descendu de sa Lison… mais ayant depuis passé le cap irrémédiable de la guerre et de l’âge. Bref, Gabin va confondre « vit’fait » les malfrats (pas très futés et pas très courageux, il faut bien le reconnaître avec à leur tête un Roger Hanin débutant et sans consistance) qui lui cherchent noise. Le scénario est mou et conventionnel, la mise en scène comme toujours chez Grangier académique et sans imagination. Le principal intérêt du film - outre la présence de Jeanne Moreau en institutrice - est celui de voir les routes de France à l’époque bénie où, quand un véhicule en croisait un autre, il le klaxonnait par courtoisie ! Et la France était si belle sans autoroutes et sans pression si ce n’est celle des demis !
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    Une corporation qui s'unit pour chasser les méchants en se substituant à la police, c'est probablement inspiré de "M le maudit" de Fritz Lang. Mais "Gas-oil" a inspiré à son tour Alain Corneau pour la fin de "La menace". La réalisation de Gilles Grangier est un peu paresseuse, mais ce polar sans prétentions est un vrai moment de plaisir dans lequel on re-découvre la france qui savait vivre quand elle était encore civilisée, avec des trottoirs propres, des voitures bien garées, des gens qui font leur travail.
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2013
    j'ai été déçu par ce film, qui est ma foi un peu ennuyeux, heureusement que Jean GABIN était là et je pense c'est cela qui a sauvé ce film (on dirait aujourd'hui un acteur bankable)
    car l'histoire en elle-même n'était pas mal trouvée, des honnêtes travailleurs se groupe pour prêter mains fortes à l'un des leurs face à un gang de malfrats
    mais l'on tombe vite dans l'ennui.
    on a le plaisir de voir roger HANIN débuter et voir jeanne moreau très jeune et jolie
    sinon à part cela rien d'intéressant
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2012
    Un polar tourné dans le Puy de Dome (mon département) réalisé par Gilles Grangier avec quelques réserve pour ma part !! Voir un film avec Jean Gabin est toujours un plaisir d'autant qu'il est une nouvelle fois excellent de présence et de classe, des acteurs comme lui sont irremplaçables mais "Gas oil" met du temps a rentré dans l'intrigue peut etre par sa lenteur. Des gangsters qui, dés le début du film, abattent froidement une personne et qui ont du mal à coincer un chauffeur routier ,monsieur tout le monde, qu'ils croivent détenir une valise d'argents aprés avoir rouler accidentellement sur un cadavre, j'ai trouvé que cette histoire manquait d'intensité et parfois on s'ennuie un peu. Reste le charme de redécouvrir la France de l'aprés guerre avec ses voitures, camions, patrimoines d'autrefois, Jeanne Moreau impeccable en institutrice et petite amie du héros et Roger Hanin à ses débuts dans la peau d'un mafioso. Petite déception.
    Tietie008
    Tietie008

    25 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Gas-Oil est un petit film noir de Gilles Grangier, cinéaste populaire d'après-guerre qui tourna souvent avec Jean Gabin. Dans ce film, pour la première fois, les dialogues de Michel Audiard rencontrèrent le verbe de Gabin, collaboration qui fit florès, par la suite. Ce Gas-Oil est un film de bonne facture, avec toute une galerie de seconds rôles qui ont fait la richesse d'un certain cinéma français et une jeune Jeanne Moreau qui amène une touche de modernité dans ce film de qualité à la française !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2011
    "Gas-Oil " marque la première collaboration entre Jean Gabin et Michel Audiard et il faut reconnaître qu'à ce niveau là le film est bien réussi, car il contient des dialogues bien savoureux et brillamment mis en avant par le mythique acteur français. L'intrigue policière est, par contre, un peu plus banal, mais l'ensemble se suit néanmoins aisémment grâce à une réalisation de Gilles Grangier plutôt solide et sérieuse. A noter qu'au niveau du casting on retrouve la bien sympathique Jeanne Moreau dans le rôle d'une institutrice amoureuse de Gabin, ou encore de Roger Hanin ( qui tourna à cet occasion un de ses premiers films ) dans celui du chef d'une bande d'un gangster. Une oeuvre donc bien sympathique et qui mérite d'être vu au moins une fois.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2023
    Depuis le miracle survenu avec « Touchez pas au grisbi » de Jacques Becker qui en 1954 lui a permis de revenir au premier plan après huit années de galère consécutives liées à la fin de la guerre et à son retour d’Hollywood, Jean Gabin a mis les bouchées double. Rien qu’en 1955, il tournera six fims. Petit à petit et tout en changeant de registre, il est redevenu le personnage central du cinéma français. Il a déjà tourné avec Gilles Grangier dans « La vierge du Rhin » quand ils projettent ensemble l’adaptation d’un roman de la série noire de Georges Bayle (« Du raisin dans le gas-oil »). Par le hasard de la production, Michel Audiard se voit confier le scénario et les dialogues du film. La rencontre entre Gabin et celui qu’il nommera affectueusement « le petit cycliste » sera fructueuse au possible même si elle sera sur un malentendu, entrecoupée de quelques années de brouille. Pas moins de dix-sept films verront le grand acteur délivrer, avec l’énorme talent qui était le sien, les dialogues fleuris d’Audiard qui le temps passant dira qu’il ne savait plus très bien ce qui ressortait de son propre travail où des conversations multiples qu’il avait avec « Le vieux ». En 1955, les deux hommes sont encore loin du « Singe en hiver » (Henri Verneuil en 1962) et le sujet du film replonge Gabin dans son emploi de prolétaire d’avant-guerre. C’est donc grâce à un réveil très matinal que le spectateur fait la connaissance de Jean Chape (Jean Gabin), routier célibataire à son compte, faisant la liaison entre le Puy-de-Dôme et Paris, participant ainsi à l’approvisionnement de la capitale. Mise en ambiance très réussie faisant remonter à la surface une France ouvrière et encore rurale qui en ces nouveaux temps de mondialisation se donne rendez-vous sur les ronds-points (2019) pour rappeler à ses élites qu’elle existe encore. En cette période de reconstruction, elle est activement à la manœuvre et malgré ses conditions parfois difficiles d’existence, elle croit encore aux lendemains qui chantent. Jean Gabin et ses frères d’armes (Marcel Bozzuffi, Camille Guérini, Robert Dalban, Albert Dinan) en sont l’illustration qui sont tout à la joie de se retrouver à l’hôtel-restaurant situé sur la route de Nevers, où autour d’un repas roboratif, ils échangent à propos de tout et de rien. Jean Chape y a même une amoureuse, institutrice émancipée (Jeanne Moreau) avec laquelle il envisage de pouvoir s’installer à Paris une fois qu’il sera parvenu au terme du remboursement de son camion flambant neuf qu’admire tant son jeune équipier (Marcel Bozzuffi). La vie tout simplement, qui passe sans qu’une introspection excessive parfois couplée à une frustration consumériste ne vienne vous embrouiller les méninges. Une chronique ouvrière et rurale parfaitement menée par un Gilles Grangier qui confirme une fois de plus qu’il n’était pas qu’un cinéaste aux ordres, statut auquel ses détracteurs ont trop voulu souvent le réduire. Tellement bien menée qu’on en oublierait presque que « Gas-Oil » est l’adaptation d’un roman noir. Un peu à la rescousse, Roger Hanin et sa bande de malfrats se pointent à propos dans l’histoire pour permettre à Grangier de mettre en avant la solidarité corporative qui se met immédiatement en œuvre au sein de la confrérie des hommes de la route quand l’un des leurs est injustement mis dans l’embarras. L’occasion on l’a dit pour Roger Hanin débutant de prouver qu’il pouvait incarner un gangster crédible et pour l’inénarrable Ginette Leclerc d’étaler le charme pervers dont elle seule détenait le secret. D’excellents débuts "gabinesques» pour Michel Audiard, qui sait placer dans la bouche de l'acteur emblématique du Front Populaire, les dialogues rappelant ceux de sa grande époque Prévert mais intelligemment adaptés à son âge mûr. De l’excellente ouvrage comme on dit dans le milieu artisanal.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Polar à la française cousu main : bien fait mais sans grande surprise. Le film est surtout un tableau se voulant réaliste du milieu des chauffeurs routiers. Gabin tient un rôle de transition, entre ceux de prolos des années 30 et ceux de vieux flics, de plus en plus stéréotypés, de ses derniers films.
    Najou
    Najou

    14 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2008
    Un film de 55 où l'on peut donc admirer la France des années 50, les anciens camions et la fraternité de ces anciens routiers! En plus de ça, on retrouve pas mal de bons acteurs de l'époque (Gabin, Moreau...) et Roger Hanin jeune! L'histoire se laisse regarder, sans être totalement palpitante, mais le bon jeu des acteurs et le côté sympathique du film valent tout l'or du cinéma!!
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Comme il est bon de voir une Jeanne Moreau si juste dans son interprétation de l'institutrice. Comme d'habitude un Gabin magistral, des seconds rôles parfaits, une histoire qui tient la route, des bons dialogues mais sans vraiment de répliques mémorables. Et comme toujours avec Grangier c'est court et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Gabin devant la caméra, Gilles Grangier derrière et Audiard aux dialogues c’était prometteur j’ai trouvé cela décevant. Autant je me suis amusé avec cette plongée dans la France des années 50 autour de Clermont-Ferrand et uniquement parce que je connais la région car le film se serait déroulé aux alentours de Caen je me serais
    probablement ennuyé . Le côté polar n’a rien d’exceptionnel, les dialogues sont décevants et pour le côté action (poursuites en camion et bagarres) cela a beaucoup et pas très bien vieilli. Reste tout de même quelques seconds rôles sympathiques (dont Jeanne Moreau), la surprise de découvrir que Roger Hanin a été jeune et comme je le disais la plongée dans la France « les routiers sont sympas » mais pour le reste rien d’exceptionnel.
    rogertg2
    rogertg2

    31 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2008
    Un très bon film de gangsters réaliste à la française comme on en fait plus, sans violences excessives ni cascades invraisemblables. En plus, les acteurs sont excellents, Jean Gabin en tête.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2008
    Un des malfrats auteur d’une attaque à main armée disparaît avec le magot, et ses complices partent à sa recherche. Un camionneur le retrouvera allongé sur la route à côté de son véhicule et ne pourra éviter de lui rouler dessus. De là à penser qu’il a aussi retrouvé les cinquante millions dérobés, il n’y a qu’un pas que franchiront les gangsters.
    Grangier réalise plus ici un film d’atmosphère qu’un film d’action, préférant dépeindre le milieu des routiers plutôt que de bâtir un thriller. Le propos correspond bien aux rôles habituels joués par Gabin, héros cachant de grandes qualités humaines sous des dehors bourrus. Une ode à la profession donc, mais aussi à l’amitié et à l’amour.
    Exemple du cinéma français d’avant la nouvelle vague, cette production en a les défauts : lenteur de mise en œuvre, clichés, mise en scène plate, voix forcée des actrices. Elle vaut pour son témoignage de la vie de l’époque et le charme désuet de son climat. Les bandits y sont gentillets et insignifiants (à leur tête, Roger Hanin alors débutant ne réalise pas une prestation remarquable), les dialogues d’Audiard sont sympathiques, mais l’ensemble ne mérite qu’une attention diffuse.
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2016
    Une trame policière bien faible et peu évidente, une action qui se traîne désespérément. On n'est pas loin de l'ennui, mais heureusement Gabin est là et la fin qui inspirera Corneau 22 ans plus tard (dans la Menace avec Montand) a quand même de la gueule. Mais globalement, c'est très moyen.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2023
    « Pis maintenant, écoutez-moi bien : vous allez vous tirer à la vitesse grand V puis vous descendrez à Pigalle, pas avant, parce que les poulets d’abord et les harengs après, j’en ai jusque là !»

    Gas-Oil est avant tout mythique pour la rencontre entre trois grands du cinéma français qui tourneront un nombre incalculable de fois ensemble : Gilles Grangier à la réalisation compte déjà plus de deux douzaines de films à son actif, Michel Audiard à la co-scénarisation et aux dialogues également et Jean Gabin à l’interprétation entame la deuxième partie de sa carrière après avoir été, avant-guerre, une « gueule d’amour ». Grangier-Audiard, c’est 15 films, Grangier-Gabin, 12, Audiard-Gabin, 17. Les trois ensemble, 9, et non des moindres. Rarement un tel trio aura occupé le devant de la scène aussi longtemps, de 1955, ce Gas-Oil, à 1969, Sous le signe du taureau.

    En 1955, toujours, Jeanne Moreau est une jeune actrice qui a déjà une certaine expérience et ne tardera pas à devenir une icône internationale ; Ginette Leclerc, riche de son prestige d’avant-guerre, continue à tourner, traînant sa démarche et sa gouaille inimitables de film en film.

    On est donc face à une œuvre marquante du cinéma français.

    Cette œuvre, elle est lente mais intéressante, pour la plongée dans la vie d’un chauffeur poids lourd indépendant, amant d’une institutrice que dévisagent les commères du village où elle officie. La réalisation est on ne peut plus classique, sans innovation mais sans fausse note. C’est surtout l’interprétation qui éclabousse de sa classe et nous permet de nous identifier à ce sympathique et faussement bourru Jean Chape, magistralement campé par Gabin.

    Le contraste entre les truands, bien loin des gangsters habituellement sympathiques ou naïfs d’Audiard, et la petite vie simple du camionneur, avec ses problèmes simples, est assez saisissant et permet d’installer au fur et à mesure une tension qui ira crescendo.

    Au final, ce Gas-Oil est une comédie très attachante où on ne rit certes pas à gorge déployée mais qui témoigne d’une certaine époque tout en se basant sur une histoire assez bien ficelée, à la gloire du Puy-de-Dôme, un peu, et des camionneurs, beaucoup.
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