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4,0
Publiée le 12 décembre 2024
Le film Shambhala, réalisé par Min Bahadur Bham, nous invite à un voyage immersif au cœur de l’Himalaya, dans un village où la tradition de la polyandrie coexiste avec des aspirations modernes. Cette œuvre cinématographique, qui se distingue par son authenticité et sa profondeur thématique, transcende les frontières culturelles pour résonner universellement.
Dès les premières images, Shambhala capture l’attention avec des plans contemplatifs des paysages majestueux de l’Himalaya. Ces panoramas époustouflants ne se contentent pas d’être un simple décor; ils sont un miroir des émotions de Pema, l’héroïne, dont le voyage pour prouver sa fidélité devient une véritable quête de soi. L’écho de cette introspection est renforcé par une bande-son envoûtante, composée par Nhyoo Bajracharya, qui mêle musique traditionnelle et sensibilité contemporaine. Certains passages émus, portés par cette harmonie entre images et sons, parviennent à donner des frissons tant ils touchent à l’âme.
Cependant, cette expérience immersive se heurte parfois à un rythme qui peut sembler languissant. Avec ses 150 minutes, le film exige une patience que tous les spectateurs ne pourront pas offrir. Si cette lenteur permet de savourer la profondeur des thèmes abordés – notamment le poids des traditions, la place de la femme dans une société en mutation et la recherche de liberté personnelle – elle risque aussi de diluer l’intensité dramatique pour certains.
Ce qui distingue également Shambhala, c’est l’engagement de son réalisateur à rester fidèle à la culture qu’il dépeint. Min Bahadur Bham a choisi de travailler avec des acteurs non professionnels, issus de la région, apportant une véritable authenticité aux performances. Cette approche, associée à un tournage réalisé à des altitudes extrêmes entre 4200 et 6000 mètres, ajoute une dimension à la fois tangible et poétique à l’ensemble. À travers ces choix, le film dépeint une polyandrie peu connue en Occident et invite à une réflexion sur les pratiques culturelles sans jugement, mais avec une curiosité respectueuse.
Shambhala est un hommage vibrant à la résilience humaine, à la découverte de soi et à la richesse des traditions. Si sa durée peut constituer un frein pour certains spectateurs, ceux qui se laisseront porter par cette œuvre en ressortiront transformés, avec un regard renouvelé sur la beauté et la complexité de l’expérience humaine.
On se laisse emporter par la lenteur du récit. L’histoire alterne entre mystique et tragique. Les grands maux de l’humanité se retrouvent en haute altitude. Jalousie,qu’endira t’on,amour, mort... Un très beau film qui nous emmène loin de la triste réalité.
Les paysages grandioses de l’Himalaya tibétain subliment ce récit empreint de tradition et d’introspection. Chaque image semble un tableau vivant, capturant l’essence brute des montagnes et la vie austère mais vibrante des villages perchés. Ce film, par ses visuels, est autant une ode à la nature qu’un voyage spirituel.
Absolument magnifique. Je suis allée voir ce film par hasard après avoir vu l’affiche que je trouvais très belle. Ma surprise fut énorme : un voyage à travers l’Himalaya et un personnage féminin splendide. Le film prend le temps, et ça fait du bien. À voir au cinéma !!
Vu au festival Cinéma Héritages au Grand Rex. Shambhala est une odyssée atmosphérique magistrale, qui nous plonge dans une communauté des plaines himalayennes. Le souffle de la mise en scène de Min Bahadur Bham accompagne savamment le destin d’émancipation d’un personnage principal bouleversant. L’émotion survient progressivement, dans un geste toujours étonnant, entre tradition et modernité. Un choc visuel, un récit fascinant qui laisse songeur longtemps après le visionnage.
Quel film merveilleux qui nous emmène dans des cieux si lointains. L'image est magnifique et nous fait visiter des lieux inusités. Le film est long mais la notion de temps n'est pas la même dans les sociétés marqués par le bouddhisme. On en ressort comme apaisé comme après une séance de méditation.
Des paysages somptueux, je me suis laissé bercer par la musique et le rythme envoûtant et alors même que la séance était en plein air à Locarno, dans des paysages de montagne qui faisaient écho au film. J'irai le revoir en salle en ces temps frénétiques où tout va trop vite pour prendre le temps.
Un très beau conte tibétain, d'une splendeur esthétique qui m'a fait pleurer. Une ode à la simplicité dans des paysages somptueux, à voir sur grand écran.
Ce film népalais est d’une grande beauté cinématographique. Le film est tourné dans les superbes paysages de la montagne tibétaine. On découvre dans ce film les rites et coutumes de ce pays fascinant. Dommage que le scénario soit un peu trop minimaliste et que la durée du film soit trop longue.
Bernard CORIC
(film visionné en projection de presse le 24/09/2024 au Club Marbeuf à PARIS)
Vu au Festival de Locarno dans des conditions optimales : sur la magnifique Piazza Grande. Du coup le film est très impressionnant, tant d’un point de vue esthétique que de l’histoire. De magnifiques acteurs dont un très puissant portrait de femme superbement interprété par l’actrice principale. Malgré le rythme contemplatif du film ( ce qui n’est pas un défaut mais nécessite tout de même de l’accepter) et la durée qui va avec, c’est un film qui reste longtemps après l’avoir vu.