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    One plus one / Sympathy for the devil
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    24 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
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    7 235 abonnés 7 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2010
    One One (1968) aka Sympathy for the devil n’est pas le documentaire musical auquel on s’attendait de la part de Jean-Luc Godard. En 1968, le cinéaste filme les Rolling Stones en pleine répétition de leur titre phare Sympathy for the Devil, présent dans l’album Beggar’s Banquet. A travers ce documentaire, on suit les fameuses répétitions, constamment entre coupées par des séquences qui n’ont absolument rien à voir les unes entre elles. Ainsi, on passe d’une scène de révolution avec les Black Panthers, récitant des discours d'Amiri Baraka tout en exécutant des jeunes blanches. Suivent d’autres scènes tout aussi invraisemblables comme celles avec Anne Wiazemsky qui répond "yes" à toutes les questions d’un journaliste (la scène dure plus de 10 minutes, bon courage !). Mais la séquence la plus amusante, reste celle de la librairie où l’on trouve de tout, des magazines de charme en passant par les comics et où chaque clients se doit de faire le salut nazi pendant que le vendeur récite des passages de Mein Kampf.
    Vous l’aurez donc compris, ceux qui s’attendaient à un banal documentaire sur le plus célèbre groupe de rock se sont trompés, on a ici un documentaire expérimental militant et underground.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 septembre 2010
    Masturbation intellectuelle, pas forcément désagréable d'ailleurs, mais d'un commerce plutôt abscons toutefois. Quelques bons moments, et puis les Stones au naturel.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2010
    C'est certain que quand on est fan des Stones uniquement, on reste sur sa faim, regrettant de ne pas voir que le groupe avancer dans la conception de sa mythique chanson "Sympathy for the devil". Cependant Godard respecte un certain équilibre bien que les scènes non-musicales soient souvent trop longues et barbantes malgré la qualité des textes déclamés et des images proposées.
    foch1800
    foch1800

    45 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2010
    ahaha et dire que c'est censé être un documentaire sur les Rolling Stones! Jean luc fait ce qu'il veut dans ce film, c'est à dire critiquer le capitalisme et la société de consommaton , et comme toujours chez Godard c'est prenant et intéressant.
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2010
    Rares sont les cinéastes travaillant la matière filmique de manière aussi composite que Jean-Luc Godard... Quitte à la dénaturer, quitte à la détruire, Godard la réinvente avec plus ou moins de talent au fil de son Oeuvre. Film charnière, délibérément anarchiste et iconoclaste, Sympathy for the Devil appartient clairement à la période militante du cinéma godardien. Pancartes pseudo-définitives, jeux de mots masturbatoires à la fois ridicules et suffisants, plans-séquences virtuoses à travers lesquels les banalités verbales ne manquent pas... C'est à la fois passionnant, assez exténuant, souvent prétentieux et toujours agaçant. Des Stones il est un peu question - histoire de prouver aux esthètes qu'un larsen longue durée vaut toutes les plus belles figures de style... On parle aussi des Black Panthers, de la révolution Mai 68 et du Viêtnam. Godard tire des conclusions hâtives pour mieux semer le doute : véritable tête chercheuse de la Nouvelle Vague, JLG propose mais impose aussi. JLG, c'est à la fois le terroriste et le libertaire du cinéma français : un gigantesque paradoxe.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 mai 2008
    Très, très déçue par ce film. Si ce n'était les répétitions des Stones, je le revendrai de suite. C'est limite une arnaque car le soi-disant film de Godard est pesant,trop long, choquant et hyper chiant (je ne trouve pas d'autres mots).
    L'étoile que je mets est pour les Stones et leur décontraction et concentration permettant une véritable création.Ils sont géniaux et je suis si fière d'avoir leur double "sympathy for the devil" offert par un copain quand j'avais 14 ans !!!
    Je n'ai jamais été branchée par ce que fait Godard mais ici l'arnaque réside dans le fait que les Stones sont présentés comme produit d'appel sur la pochette. On s'attend donc à avoir 80% de Stones et 20% de soupe de Godard. Quelle déception !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2007
    One+one...très bon. Mon premier Godard, une expérience à renouveler! Du grand cinéma, assurément!
    JamesDomb
    JamesDomb

    103 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    En 1968, Jean-Luc Godard filme les Rolling Stones dans leur studio tandis qu'ils enregistrent Sympathy for The Devil. A ces scènes il y oppose des séquences d'incantation politique où sont entendus Les Black Panthers, un libraire pornographe lisant des extraits de Mein Kampf, une parodie d'espionnage lue en voix-off et une longue interview (Oui-Non) d'Eve Democracy (Anne Wiazemski) sur l'orgasme, le totalitarisme, la marijuana, les journalistes...One+One est une métaphore sur la réalisation, le développement et la création (cinéma, musique, révolution, engagement politique). Dans tous ces domaines, il y est question de patience, de cohésion, de liberté, de rigueur, d'improvisation. Réalisé durant les émeutes de Mai 68, Godard filme les partisans du Black Power dans leur refuge au milieu de carcasses de voitures où ils lisent leurs textes fondateurs. On a alors vraiment l'impression d'un chaos, des images quasi-apocalyptique non sans rappeler les carcasses de voitures entassées à Paris au même moment...Godard ne savait alors pas comment cela allait se terminer. One+One est également un "essai" sur la Révolution. Il s'attarde sur les différents modes de contestation de l'époque (jusqu'aux graffitis de transition faisant référence aux cartons de dialogues des films muets) à travers une superbe réalisation en plans-séquences circulaires, identiques à chaque scène. Un plan séquence circulaire qui atteint son apogée métaphorique au dernier plan sublime du film où la grue de caméra effectue une...révolution. Le Cinéma permet la Révolution. One+One est un objet à la fois fascinant, énervant et déconcertant. On ressent vraiment la création, la gestation d'une oeuvre musicale à travers les essais progressifs des Rolling Stones, créant lentement la chanson titre, de l'échauffement de la voix de Mick Jagger aux premiers accords de guitare de Keith Richards jusqu'aux Woo-Hoo célèbres de la chanson. Une opposition entre création et déconstruction fascinante mais parfois lourde.
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Les Stones enregistrent Sympathy for the devil. Cool, on peut assister à l'évolution de la chanson, dont on entendra une bonne demi-douzaine de déclinaisons. Le souci, c'est que ces sessions sont entrecoupées de plans-séquences politico-artistiques des plus pénibles : slogans péteux tagués un peu partout (Cinemarxisme ! Sovietcongs !), délires des Black Panthers qui pour le coup passent pour de sacrés clowns, interview totalement fermée d'une actrice qui se borne à enquiller les Yes et les No lors d'une ballade champêtre, lecture de romans de gares impliquant les grands du monde de l'époque, mises en scènes répétitives au message sybillin (des quidams vont acheter des bouquins, gifflent deux jeunes chevelus ensanglantés et se fendent d'un salut hitlérien au gérant de la boutique qui leur remet le passage dactylographié d'un bouquin lu à haute voix), bref du bon gros happening pompeux et prétentieux. Toutes ces conneries ont très certainement un sens inaccessible pour ma pauvre mentalité de petit-bourgeois, toujours est-il que les amateurs des Pierres qui roulent peu portés sur la branlette intellectuelle devront se farcir une bonne heure de calembrenaires ineptes pour voir leurs idoles accoucher d'un chef d'oeuvre. Ha oui ma bonne dame, mais on n'a rien sans rien !
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