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    One plus one / Sympathy for the devil
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    24 critiques spectateurs

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    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2010
    C'est certain que quand on est fan des Stones uniquement, on reste sur sa faim, regrettant de ne pas voir que le groupe avancer dans la conception de sa mythique chanson "Sympathy for the devil". Cependant Godard respecte un certain équilibre bien que les scènes non-musicales soient souvent trop longues et barbantes malgré la qualité des textes déclamés et des images proposées.
    foch1800
    foch1800

    45 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2010
    ahaha et dire que c'est censé être un documentaire sur les Rolling Stones! Jean luc fait ce qu'il veut dans ce film, c'est à dire critiquer le capitalisme et la société de consommaton , et comme toujours chez Godard c'est prenant et intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 septembre 2011
    Bon film de Jean-Luc Godard, qui essaye de capter, en sons et en images, l'époque, l'esprit du temps, et tout cela à l'aune d'une révolte collective (1968) contre le fascisme et les normes déclinantes (d'où la célébrissime chanson des Stones, envoûtante, hypnotique, dans laquelle Mick Jagger s'identifie au diable, qui tente au sens strict l'auditeur). La construction du film, sa "forme", n'est pas inintéressante, Godard choisissant de construire son "reportage" sur les Rolling Stones en filmant l'enregistrement, répété, évolutif, de la chanson éponyme (Sympathy for the devil, pour ceux qui n'ont pas suivi). C'est plutôt très bien joué : on saisit un peu du caractère des quatre loustics (principaux), de l'autorité de Jagger et de Richards (surtout de Jagger, en fait) sur les autres, de la passivité (et de l'approximation musicale : il faudra un jour parler de cette grande arnaque musicale) de l'étonnant Charlie Watts à la batterie et, dans une moindre mesure, de la chute de Brian Jones. La chanson est filmée successivement à ses balbutiements (accords folks voix), puis avec plusieurs accompagnements différents, essayés, abandonnés, avant que le choix définitif ne se porte sur un accompagnement surprenant rock-samba. Rien à reprocher en tous les cas à Godard : une bonne idée, c'est-à-dire s'effacer complètement pour laisser tout ce bouillonnement s'émanciper seul à la caméra.

    Parallèlement, Godard interrompt les multiples "phases" d'élaboration de la chanson phare des Stones par le truchement de quatre séries de "digressions" : d'abord avec des séquences de pseudo-reconstitution sur le mouvement des Black Panthers entre gueulements de textes engagés et massacre de jeunes blanches innocentes... Seconde digression ressassante, la lecture d'un roman étrange, mettant en scène les personnalités politiques de l'époque et les tournant en ridicule... Troisième digression : une séquence dans un vidéclub porno avec lecture en direct de passages de Mein Kampf, avec saluts nazis (en cadeau provoc') effectués par les clients. Enfin dernière digression : mise en abyme d'une équipe de tournage qui filme Eve, censée représenter une sorte de muse artiste/politique. Sous forme d'interview (permettant au passage à Godard de se foutre cordialement du milieu journalistique), Eve ne répond que par "oui" ou "non" à des questions de café-philo du type "Pensez-vous que la révolution nécessite un engagement absolu des artistes ? " ou d'autres sucreries du genre... Pas mal d'ironie dans tout ça, bien vue et bien placée, si - espérons-le tout de même - il s'agit bien d'ironie...

    Malgré l'anarchie dans la forme et la volonté évidente de Godard pour perdre et déstabiliser son spectateur au niveau du fond, ce Sympathy for the devil laisse une bonne impression, et quelque chose passe, quand même, à travers les multiples discontinuités du film, quant à l'intention de l'auteur qu'on pourrait synthétiser sous ce leitmotiv emprunté au film lui-même : "Under the stones, the beach"... A la frontière de la provocation, de l'essai caricatural, de l'absurde parfois ou encore du porte-voix pour la conception d'un art révolutionnaire, Sympathy for the devil demeure une oeuvre ouverte, simpliste parfois, mais certainement pas dénuée d'intérêt. Zou, 14/20.
    Toutes les critiques sur le Tching's Ciné bien sûr :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Même si je suis un peu hermétique au cinéma de Godard, ce film semi-documentaire est intéressant d'un point de vue historico-sociologique, et il permet de découvrir les Stones au travail, qui semblent assez humbles et naturels (loin des artifices mégalos du showbiz) sous la caméra de Godard tentant de cerner le processus créatif. Les travellings de cette dernière semblent correspondre aux hésitations des musiciens, inhérentes à la création, et à leurs expérimentations. Godard tente aussi de cerner l'esprit contestataire d'une époque, à sa manière libre et bordélique, et là je suis moins convaincu. On a droit aux Black Panthers, au marxisme et à "Mein kampf", lors d'une suite de collages sonores et visuels qui laisse au spectateur une marge d'interprétation. Bref, j'ai décroché par moments mais cette oeuvre expérimentale reste un témoignage curieux sur les années 60, un bricolage poétique et politique.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Je ne m'attendais pas du tout à ça avant de voir ce film ! Je m'attendais à plus de Rolling Stones et moins de Godard ! Mais ce n'est pas tant important que ça au final, les parties documentaire de Godard, sur son époque, sur la politique, la pop- culture ou l'évolution sociale s'avèrent assez intéréssante. Les parties Stones sont bien (uniquement si on est adore le groupe), on suit l'élaboration de la chanson Sympathie For The Devil. Malheureusement dans les deux cas c'est un peu trop long, les parties de Godard sont assez inégales, plus ou moins captivante et en même temps, ca tourne parfois en rond avec les Rolling Stones, par le fait qu'on ne s’intéresse qu'à une seule chanson (pourtant excellent, mais l'album d'où la chanson est tirée regorge d'autres superbes compositions tels que "Stray Cat Blues", "Jigsaw Puzzle" ou "Parachute Woman). Dans l'ensemble c'est intéréssant et le montage est ingénieux mais on reste quand même un peu sur notre faim.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Rolling Luc, Jean Stone, One Godard. Soyons clair. Je n'aime pas les films de Godard, ça m'ennuie. Non pas que je souhaite passé pour quelqu'un qui sait quel est le bon cinéma. Je ne me permettrais pas.
    Bizarrement il me semble avoir apprécié relativement ce film de Godard. Je le trouva assez juste, (ses autres films le sont surement mais là ça m'est apparue). Pour une première raison, il n'interview pas il film. Ce qui est très clair.
    Je ne me suis pas informé sur le film pour être honnête mais j'ai l'impression que Godard a voulu remettre en question le concept du documentaire plus généralement. Pourquoi demander aux gens qu'est ce qu'ils font et quand on peut regarder leur travail. Puis viens, selon moi, l'idée qu'un journaliste demande plus de choses qui n'ont qu'une fonction tabloïde en fin de compte. Le cœur de ce que font les gens n'a pas besoin d'être chercher ailleurs que là où on le voit déjà.
    Après il y a la volonté de filmé la dite culture dite Underground Aleister Crowley. Du coup je ne pense pas pouvoir rentrer dans les détails mais la citation suivante permet de situer l'influence du gars sur le rock, la culture populaire de manière plus générale(ce qui comprend la politique), "Fais ce que tu veux est la loi." Bon je pense que cette influence est assez malsaine sachant que le personnage était un gourou très controversé.
    Par conséquent il est intéressant de voir le côté très posé de la musique lié à cette culture nouvelle basé sur des choses plus que douteuse en termes de bienveillance.

    Je ne pense pas être très clair. Mais je n'ai pas spécialement trouvé le film fou, je trouve simplement qu'il fait pensé à bien des égards à une présentation du milieu Rock pop des années 70. Et ça, ça m'intéresse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2007
    One+one...très bon. Mon premier Godard, une expérience à renouveler! Du grand cinéma, assurément!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2011
    Des images planantes pour un fan des Stones plus les commentaire de Godart sur la situation politique de l'époque. Parfait. Mon premier Godart et sûrement pas le dernier !
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2024
    Un des plus grand groupe rock du monde en train d'enregistrer une de ses plus fameuses chansons. Voilà la promesse d'un bon moment de nostalgie.
    Sauf que derrière la caméra, c'est Jean Luc Godard. On peut donc s'attendre à voir quelque chose d'atypique, voire de déconcertant. Et c'est le cas.
    Les scènes de répétitions sont très intéressantes, et on assiste, captivé, à la création épisodique d'un tube. Travail du texte et de la voix, ajout d'instruments, cigarettes et boissons à gogo, et Keith Richards jouant de la basse. Mais un Brian Jones effacé, confiné dans un petit box, peu filmé, comme un prélude à sa disparition. Ajoutons quelques plans séquences d'un bel effet, et nous avons un bon document.
    Et le reste alors? Le reste, c'est du Godard pur jus. La satire du fascisme dans la librairie, c'est pas mal. Les graffitis sur les murs, ça passe. Les moments avec les blacks panthers,ça devient vite pesant. La longue scène de la jeune femme batifolant dans une clairière en répondant à une série de questions carabinées seulement par oui ou par non, c'est épuisant. L'insoutenable atteignant son paroxysme lors des nombreux passages de la lecture d'un texte insipide et débile, qui implique les grands de ce monde à cette époque. Une envie irrésistible de hurler à la torture cérébrale m'envahit à chacune de ces séquences. On devrait accorder une prime de pénibilité aux spectateurs qui ont réussi à se farcir certains Godard de bout en bout.
    Donc, au final, et grâce aux Rolling Stones, j'attribue one +one = bien deux étoiles à ce film.
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