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    Norah
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    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2024
    En 2013, était arrivé sur les écrans hexagonaux le très beau "Wadjda", le premier long métrage saoudien tourné au cœur de l’Arabie Saoudite, un film réalisé par une femme, Haifaa Al Mansour, et qui raconte l’histoire d’une jeune adolescente de 12 ans qui rêve d’acquérir un vélo pour faire la course avec son copain. 11 ans après, "Norah", présenté dans la sélection Un Certain Regard où il a obtenu un prix spécial du jury, a été cette année le premier film saoudien à faire partie d’une Sélection Officielle cannoise. Ce que raconte "Norah" est à la fois similaire à ce que racontait "Wadjda" tout en étant différent : dans les deux films, il est question d’un personnage féminin en butte aux interdictions liées à son sexe, pour l’une, l’interdiction de faire du vélo lorsque les autorités religieuses considèrent que, à 12 ans, vous êtes devenue une femme et que la pratique de la bicyclette doit être considérée comme une menace pour la vertu des jeunes femmes, pour l’autre l’interdiction faite à une jeune femme de se faire portraiturer, qui plus est par un homme : à l’époque où se déroule le film, en 1996, les arts sont prohibés dans les lieux publics et il ne peut être question pour une femme de montrer son visage à un homme. Dans les deux films, également, l’héroïne n’est pas du genre à s’en laisser compter sans riposter. Force est de reconnaître que malgré la force du sujet et les bonnes prestations de Maria Bahrawi et de Yagoub Alfarhan, les interprètes de Norah et de Nader, "Norah" est loin d’être aussi passionnant et émouvant que "Wadjda", la faute au rythme particulièrement lent adopté pour sa réalisation et à une dramaturgie réduite à la portion congrue. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-norah/
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2024
    On pense beaucoup aux films saoudiens, rares, que sont "Wadjda" (2013) et "The Perfect Candidate" (2020). Mais a contrario; "Norah" se déroule dans les années 90, en province clairement arriérée et si ça ne paraît pas si loin, cette trentaine d'années écoulées démontrent une évolution quasi nulle vu de notre occident. Ce qui frappe ce n'est d'ailleurs pas le pouvoir des hommes sur les femmes, car on s'y attend et on le sait, par contre on est éberlué de voir ces vieux saoudiens engoncés dans leurs traditions, us et coutumes arriérés et passéistes repoussant les arts sous toutes ses formes, les sciences sous toutes ses formes. On imagine un voyage dans le temps que ces hommes ne seraient pas du tout dépaysés s'ils étaient basculés à l'époque de Mahomet ! Le film reste délicat et subtil même si on perçoit une certaine auto-censure dans le récit choisit, car il y a trente ans on sait que l'instit comme Norah auraient dû à subir des conséquences bien plus "physiques". Un premier long métrage un peu trop sage mais joliment conté avec en prime la jolie révélation Maria Bahrawi dont on peut penser pourtant, qu'on en entendra malheureusement plus parlé...
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    Norah est de ces films qu'on aurait voulu aimer davantage, sans doute parce le romanesque espéré, accolé au fréquent récit d'émancipation féminine, reste un peu timide, à notre goût, qui est forcément un peu trop occidental pour entendre mieux et davantage le message passé dans un film situé au milieu des années 90, dans un village perdu du désert saoudien. Pour autant, même avec le léger voile de déception qui le recouvre, Norah raconte une belle histoire, avec une grande délicatesse, avec pour personnages principaux un instituteur, également artiste, et une jeune fille qui ose rêver plus grand, dans un monde d'hommes où son avenir semble tout tracé. Il y ainsi de jolis moments dans le film, pudiques et gracieux, et une belle mise en perspective de somptueux paysages, dont la beauté est aussi synonyme de solitude, à l'image de ce que vit son héroïne. Mais hormis ses deux protagonistes principaux, le premier long métrage de Tawfik Alzaldi a plus de mal à caractériser ses autres personnages, si ce n'est dans leurs aspects les plus attendues. spoiler: A ce titre, l'épicier, qui est une sorte de lien entre le village et la ville, entre la tradition et la modernité, pour le dire autrement, aurait bien mérité d'être un tantinet plus développé.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2024
    Un joli film saoudien sur la tolérance et les vertus de l'art. Le récit est limpide et le style classique. Cette œuvre estimable et superbement interprétée a bien mérité sa mention décernée par le jury Un Certain Regard du Festival de Cannes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un instituteur, Nader, est affecté dans un minuscule village au milieu du désert saoudien. Il y a la charge d’apprendre à lire et à écrire à quelques gamins dépenaillés. Pour encourager l’un d’entre eux, particulièrement doué, il dessine son portrait. Le dessin arrive entre les mains de sa sœur aînée, Norah, une orpheline élevée par sa tante, qui rêve d’émancipation, mais dont l’avenir est hypothéqué par un mariage arrangé avec un jeune garçon de la tribu. Norah, au mépris des règles qui le lui interdisent, se met en tête de demander à Nader de dessiner son portrait.

    L’Arabie saoudite s’ouvre lentement au monde. Elle lance une vaste campagne médiatique pour attirer les touristes, notamment sur le site d’Al Ula, au cœur du pays, près duquel "Norah" a été tourné. D’ailleurs la projection à laquelle j’ai assisté était précédée d’une publicité vantant les attraits du royaume saoudien. Les images de ce clip lêché contrastaient avec le rigorisme strict de "Norah", dont l’action se déroule en 1996. À l’époque, la séparation des sexes ne connaissait aucune dérogation : les femmes n’étaient autorisées dans l’espace public qu’à condition d’être totalement voilées, de la tête au pied. Pas question de dévoiler son visage, de conduire, encore moins de chanter ou d’être dessinée. Les choses évoluent depuis 2016 et le tournant pris par le nouvel homme fort du royaume, le prince Mohammed ben Salmane alias MBS.

    "Norah" se targue d’être le premier film saoudien programmé au festival de Cannes. Il y a en effet été sélectionné dans la section « Un certain regard ». C’est un film beau et simple, qui raconte une belle et simple histoire. L’enjeu en est ce portrait de Norah que Nader va essayer de dessiner en cachette des habitants du village, avec la complicité d’un sympathique épicier indien. Le film se déroule dans quelques décors à peine : l’épicerie de Madhur, la salle de classe de Nader, la chambre de Norah, l’espace ouvert du village, battu par le vent du désert, aux airs de faux western.

    "Norah" se termine par une image puissante dont le but manifeste est d’impressionner durablement le spectateur tout en lui délivrant un message libérateur. Dans le même style, on lui préfèrera "Wajda" (2012), un autre film saoudien, le premier dit-on, qui racontait l’émancipation d’une fillette qui s’était mise en tête, malgré l’interdiction qui lui était opposée, de faire du vélo.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    Un film tout en pudeur et en délicatesse, que ce soit la musique, les images ou les sentiments développés par les personnages..j’ai beaucoup aimé le scénario et son message sur la bêtise de certaines traditions religieuses, notamment, le déni de toute œuvre d’art ( poésie dessin)...Les acteurs habitent le scénario, très lent et profond( la profondeur d’un film va souvent avec la lenteur, la production américaine en atteste)…...Il y a deux ou trois belles pensées littéraires ( il y a deux sortes d’hommes, ceux qui voient la lumière et ceux qui voient l’obscurité), j’ai oublié la seconde...Bref du cinéma qui apporte une réelle émotion, pour ceux qui aiment prendre leur temps...Je conseille.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2024
    Un autre monde qui ne fait pas rêver même si le rêve aide à y vivre, un monde fermé où les femmes sont cachées et n'ont pas le droit à la parole... L'art est un divertissement comme la culture mais n'est pas permis par peur de l'ouverture sur le monde extérieur.... Quel dommage et comme c'est dur cet enfermement, film très bien fait avec douceur
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Le cinéma venu d'Arabie Saoudite est rare, donc précieux, surtout lorsqu'il vise à s'émanciper des diktats religieux et à adopter une défense des femmes. C'est pourquoi Norah mérite t-il d'être découvert. Dans les années 90, un instituteur arrive dans un village isolé pour apprendre à lire et à écrire à quelques garçons qui composent sa classe spartiate et disciplinée. Ses talents de dessinateur arrivent aux oreilles de Norah, orpheline élevée par sa tante, promise à un prochain mariage, qui rêve de liberté et d'ailleurs en se plongeant dans la lecture des magazines.
    Le dispositif est simple, la mise en scène classique et largement magnifiée par la beauté des paysages, la qualité de la photo et de la lumière. On regrettera néanmoins la présence insistante de la musique, la modestie ou la faiblesse du scénario qui ne fait qu'effleurer les enjeux du poids de la famille, des traditions et du patriarcat.
    Régine T
    Régine T

    15 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Dans un village isolé d’Arabie Saoudite, un jeune instituteur apprend à lire et à écrire à des enfants. Il rencontre Norah, jeune femme promise à un mariage qu’elle rejette.

    Le jeune instituteur fait le portrait de Norah.
    Serait-ce la plus belle déclaration d’amour ?

    Film tout en subtilité.
    grey_egg
    grey_egg

    15 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    On se rend bien compte à travers ce film à quel point ça doit être difficile d'être cinéaste en Arabie Saoudite ! Film attachant, sans grande surprise, on a tout de même un peu de mal à croire au niveau d'arriération dans les campagnes (plutôt les déserts) saoudiens, notamment chez la jeune génération ; et le thème du gars de la ville qui vient troubler la quiétude paysanne et semer l'émoi chez une jeune fille n'est pas très original ; mais ça donne un éclairage tout de même intéressant. On sent bien à quel point le cinéaste est contrecarré dans ses ambitions, par auto-censure ou censure, néanmoins on perçoit toute de même son message.
    Chris G
    Chris G

    18 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Le cinéma saoudien en est a ses balbutiements. S’il n’est pas bâillonné on peut espérer qu’il puisse contribuer à une ouverture artistique qui gagne en richesse et en maturité.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2024
    "Norah" avait déjà été remarqué cette année avec la Mention spéciale du jury à Un Certain Regard au Festival de Cannes. Ce drame explore avec une grande sensibilité la ruralité saoudienne, loin des clichés liés au pétrodollar. Le film met en lumière les coutumes bédouines et la difficulté d’accéder à l'éducation dans ces régions reculées. La musique, émouvante, amplifie la dureté des épreuves vécues par les personnages, tout en offrant des moments de grâce.


    L'histoire se concentre sur le nouvel instituteur Nader et Norah, une jeune femme en quête de liberté. Ils refusent de se plier aux normes de leur société. Norah, interprétée avec brio par Maria Bahrawi, incarne une femme déterminée à s'échapper de cette "prison morale" imposée par la tradition. À travers son refus des règles établies, elle devient un symbole de résistance.


    Le film nous enseigne comment l'art, véritable outil d’émancipation, est violemment combattu dans ces régions, où l'obscurantisme mène à un véritable nettoyage culturel. "Norah" montre l'importance de la lutte contre cette oppression, avec une puissance émotive qui nous emporte.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Thématique du film de Tawfik Alzaidi intéressante à savoir un manifeste subtil sur le pouvoir émancipateur de l’Art à une époque pas si lointaine , les années 90 , où la question de l’Art et de la représentation était encore taboue dans la Société Saoudienne !
    Malheureusement le rythme du film est beaucoup trop lent , voir lancinant par instant , pour que l'histoire soit totalement captivante !
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Norah vit dans un village isolé d’Arabie saoudite. L’arrivée d’un instituteur et artiste va bouleverser cette femme en quête de libertés et susciter en elle l’espoir de retrouver sa famille. Mais ce lien qui les uni va vite susciter colère et indignations. C’est drôle par moment, et surtout profondément touchant.
    dan47
    dan47

    55 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    c’est beau ! et toute la beauté de ce film c’est dans la lenteur des scènes, des mouvements et des sentiments.
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