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Tie Cider
2 critiques
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5,0
Publiée le 10 janvier 2024
L'usine, le bon, la brute et le truand est un film optimiste qui nous compte l'histoire de ces trois personnages ainsi que de leur entourage dans une lutte sociale dont on parle trop peu, mais trop important pour être laissé de côté. Je recommande.
UN FILM COUP DE COEUR ET NECESSAIRE. Un grand documentaire sur un combat porté par une intelligence collective. Véritable western social mais aussi film "feel good" sur la solidarité et l'espoir, habité par ses 3 personnages suivis au plus près par la réalisatrice. Des images puissantes, soutenues par une musique opératique, nous embarque dans cette lutte engagée
Un documentaire d'une très grande qualité, dont l'histoire incarne un tournant majeur dans la construction des luttes écologiques et sociales. Les images et la musique sont très puissantes et donnent toute sa vie au personnage de l'usine. Les 3 héros du film sont incroyablement attachants et nous font passer par toutes les émotions qu'implique une lutte de cette envergure.
Ce film fait du bien et il montre avec justesse et finesse le combat. Bravo à la réalisatrice. Bravo au compositeur de la musique qui accompagne les images incroyables de l'usine. L'usine le quatrième personne du film. Allez-y.
UN VRAI COUP DE COEUR. Un film documentaire passionnant, une ode au combat et à l'humanisme. Un film sur l'espoir, la solidarité, mené avec brio par sa réalisatrice qui signe un documentaire qui nous tient en haleine jusqu'au bout comme avec un thriller. Les 3 personnages nous entrainent dans une belle aventure humaine, porté par de belles séquences musicales. Un film rassembleur, nécessaire dans cette période, et qui oeuvre pour l'environnement et l'écologie.
SPLENDIDE ET NECESSAIRE. J'ai assisté à la séance débat mercredi au Saint André des Arts, cela a été une découverte. J'ai été captivé par le suspens, entrainé par la musique et par ses 3 personnages dans ce combat à la David et Goliath. Le film m'a passionné et je suis sur qu'il peut plaire à d'autres lycéen comme moi qui sommes de plus en plus sensibilisé aux thème de l'écologie et de l'environnement. Je recommande.
Avec sensibilité ce film retrace la lutte de 3 employés qui tentent de sauvegarder leur usine contre la froideur néolibérale et l’incohérence politique. L’intelligence du montage confère à ce documentaire une dramaturgie qui le rend passionnant. Comment rester insensible à ces 2 ouvriers et ce cadre qui œuvrent courageusement à préserver ce qui peut et devrait l’être ? Un témoignage marquant des dérives et dangers du libéralisme de court terme qui a supplanté toute forme d’action politique courageuse. Mention spéciale au compositeur Léon Rousseau : avec un ordinateur, un corniste, une harpiste et une mezzo il crée tout un orchestre symphonique, avec une musique originale, grave et puissante, opératique par moments, qui surprend dans un documentaire mais contribue grandement à lui insuffler sa force.
Ce film est surprenant tant par sa forme poétique et esthétique, que sur le fond. Il pose des questions essentielles sur la place de l'environnement dans le droit du travail. Bonus : le dialogue social est à la hauteur de ce qu'il est dans la plupart des entreprises c'est à dire proche du néant.
Elles sont nombreuses ces entreprises qui luttent et disparaissent dans un silence absolu partout en France. Ce film à le grand mérite d'aborder le combat contre la fermeture de l'une d'elle par trois syndicalistes. Une réussite à diffuser largement partout sur notre territoire.
Un documentaire euphorisant, porté par un allant qui manque à beaucoup de fictions. On est porté par ce combat, heureux de voir ces hommes prendre leur destin en main et réjoui par l’issu de la lutte.
On est aussi stupéfait que ce projet industriel, qui apparaît comme une évidence, ne bénéficie pas du soutien de l’état à la hauteur qu’il mérite.
Il y a des films qui sont nécessaires et urgents : celui là en fait parti. J'ai été très touché par ces trois personnages et leur parcours. La narration est claire, structurée et bien compréhensible, ce qui parfois peut être difficile dans ce type de documentaire. Un western social qui nous plonge dans un combat avec humour et sincérité.
Le film s’ouvre sur des images saisissantes du site industriel de la Chapelle Darblay, gigantesque et totalement désert. Sur le plan formel, ce sera le meilleur : Marianne Lère Laffitte n’a rien pu filmer sur les vendeurs et repreneurs, sur les négociations. Elle concentre donc sa caméra sur nos trois protagonistes : Cyrille, Arnaud et Julien, cherchant à nous faire revivre les longs mois de négociations comme un thriller, mettant en avant l’engagement constant de ces trois personnes remarquables - au travers cependant d’échanges parfois assez futiles (c’est la caméra qui est en cause, pas les personnes bien sûr).
Le contenu filmé s’avère donc assez pauvre, avec même des longueurs (un comble pour un film de 1h15 !), une mise en avant excessive de la CGT... Et malheureusement aucune autre ressource documentaire n’est sollicitée pour compenser cette lacune (images d’archives, entretiens…).
Et pourtant, ce documentaire est édifiant. Respect pour avoir voulu sa réalisation ! Il est intéressant de savoir que les papiers recyclés français sont tous envoyés à l’étranger depuis la fermeture du site. De réaliser qu’une partie des pouvoirs publics ne semble avoir soutenu le projet que tardivement. De ressentir l’émotion : les espoirs et les désillusions, la ténacité qui permet de rebondir quand tout semble perdu.
L’actualité croise d’ailleurs la sortie de ce film puisque Veolia, aujourd’hui propriétaire du site, a signé fin décembre 2023 un accord avec son partenaire Fiber excellence pour lui permettre de remettre le site en production d’ici 2027. Et il est à noter, c’est chose rare, que le communiqué de presse salue le travail de nos trois compères !
Réalisation, son, musique, lumières…. Un pur bonheur!!! Ce n’est pas qu’un documentaire. C’est une lutte pour la vie, pour un territoire, pour des hommes et des femmes qui veulent continuer de travailler, chez eux, dans leur seconde maison:l’usine. Quelques soient vos convictions, vous ne pouvez pas rester indifférents face à leur action. C’est aussi le combat d’une femme réalisatrice avec une volonté de fer, qui n’a jamais baissé les bras, pour vous montrer, là, ce qui se passe à côté de chez vous. C’est un combat pour l’environnement et la sauvegarde de notre savoir-faire industriel. Ce film vous fait vivre un vrai moment de partage, de bienveillance et d’espoir. Merci.