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Ciné-13
126 abonnés
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3,0
Publiée le 25 octobre 2024
Il est très malheureux mais ça ne se voit pas tout de suite. Quelle bonne idée de réunir ses potes d'enfance à la double occasion du décès très récent de sa soeur jumelle et de son propre anniversaire... Et les gags potaches se succèdent, mais avec pour fil rouge très tendu la mort de Louise. Et c'est là tout le très grand intérêt de ce film : aborder ces retrouvailles d'enfance à la lumière du drame qui les lie tous! Et il se dégage une mélancolie de tous les instants, magnifique, émouvante... Oeuvre oximorone (à l'instar des livres de Yann MOIX) : bienfaisante mélancolie...
« Un collège en été, c'est comme un grand château abandonné. » C'est dans ce lieu désert que Gaspard rassemble ses amis d'enfance pour se souvenir de Louise, sa sœur, récemment décédée. Une plongée nostalgique dans un passé parfois idéalisé, mais c'est ce dont il a besoin, ce dont ils ont besoin. Des retrouvailles pour raviver les souvenirs d'une époque où tout semblait plus simple. Accompagné par de jolies mélodies et par l'agréable voix de Noée Abita, "La récréation de juillet" est un drame touchant sur la vie, la mort, l'enfance et l'amitié. Je craignais quelque chose de niais et ça l'est sûrement un peu, mais c'est surtout plein de sensibilité, de mélancolie et de nostalgie. Entre l'ambiance et cette émotion palpable, les premières minutes sont d'une grande beauté. Tout le film n'est malheureusement pas comme ça notamment la dernière partie en dessous du reste, mais ce film est une vraie bonne surprise et j'ai passé un bon moment en la compagnie de cette bande.
C'est autour du mal être lié à un décès qu'un groupe se retrouve dans une évocation de l'amitié idéalisée, avec une certaine nostalgie du passé. Mais la manière de l'aborder est improbable, peu naturelle et l'interprétation guère convaincante. Finalement, ce drame laisse impassible et ne passionne pas.
Je dois être totalement déconnecté de ce monde pour trouver ce flim complètement inutile et finalement c'est une bonne chose. Je préfère largement ça qu'être à la place de ceux qui trouvent ce genre de flim "drôle". Pareil pour "The good Boss" incompréhension totale mais c'est sûrement une très bonne chose..
Jeune professeur de musique dans le collège où il fut plus jeune lui-même élève, Gaspard (Andranic Manet) profite de la vacance des locaux durant les vacances d’été pour y inviter cinq amis d’enfance. Leur réunion a un but caché : commémorer la mémoire de Louise, la sœur jumelle de Gaspard qui vient de mourir en Argentine.
L’affiche et le pitch de "La Récréation de juillet" laissent augurer une comédie franchouillarde, comme on en a vu treize à la douzaine, enchaînant quelques scènes potaches entre adulescents liés par une indéfectible amitié d’enfance. Le film est moins drôle qu’on ne l’augurait – ou qu’on le redoutait. Il n’en sombre pas moins dans un sentimentalisme un peu niais exaltant l’amitié-pour-toujours et les amis-pour-la-vie (BFF Kiss Lol…. comme auraient dit mes ados).
Le film n’est pas non plus le film chorale qu’on attendait, mettant en scène une bande de copains. Parmi les six élèves, Edouard est au centre. C’est lui qui est à l’origine de leurs retrouvailles. C’est lui qui est le moteur de l’action. Dans le rôle principal, Andranic Manet ("Réparer les vivants", "Mes provinciales", "Le Roman de Jim"…) porte le film à bouts de bras. Le reste de la distribution est plus inégal : on reconnaît Arcadi Radeff, la révélation du "Tableau volé" et Alba Gaïa Bellugi, trop souvent éclipsée par le succès de sa sœur cadette.
"La Récréation de juillet" est lesté d’une couche plus grave, une réflexion sur la mort et sur le deuil. Cette strate-là aurait pu être intéressante. Mais elle n’est pas exempte de maladresse. Dans le même registre, je me souviens de "Nos futurs" qui traitait des amitiés d’enfance et du deuil avec autrement plus de sensibilité et d’intelligence dans l’écriture.
J’al adore ce film , tres bon scenario super jeu d’acteur , niveau realisation je trouve ce film retro on dirais qu’il a ete tournee dans les année 80 avec les plan et la musique
Après un dernier pot c’est l’heure de la libération pour des professeurs qui comme leurs élèves quelques heures auparavant fuient leur collège d’un pas guilleret vers le temps des vacances. Mais l’un d’entre eux décide d’y rester, d’y inviter des amis pour y célébrer la mémoire de sa sœur jumelle défunte. Cette récréation de juillet fête avec mélancolie et pudeur mais sans aucune lourdeur une double perte, celle d’un être cher et celle de l’enfance. C’est un drame mais c’est aussi une comédie éclairée par l’incroyable présence solaire d’Andranic Manet, géant dégingandé qui ne sait pas quoi faire ni de sa taille ni de sa bienveillance, déjà très touchant en Dee Nasty dans « Le Monde de Demain »
Un huis clos sensible et poétique autour d’une ancienne bande de copains qui se retrouvent dans leur ancien collège suite au décès d’une d’entre eux. Un retour en enfance emprunt de délicatesse et de nostalgie. On s’attache à tous les personnages, chacun vivant à sa manière le drame qui les a réunit. Des plans sublimes tournés à la pellicule et une musique d’une justesse, pleine de vie et de beauté, qui accompagne subtilement les larmes et les rires. Un hommage aux souvenirs qui nous forgent et forment tous, aux épreuves que l’on traverse collectivement, et une invitation à lâcher prise entouré de ceux qu’on aime.
Incroyable. Les réalisateurs et acteurs vont vous faire vivre des émotions intenses et uniques, des rires, des larmes, de la nostalgie. Nous avons tous adoré, et ça nous a tous rappelé des souvenirs différents. Allez-y, c’est 1h30 hors du temps! Bravo aux Kids Return pour la BO si poétique!
Film absolument génial ! On a ri, on a pleuré, et c'était tellement poétique ! Bande d'acteur super dans un décor de cour de récréation, qu'on aurait nous aussi envie d'occuper quelques jours en juillet... Bande son des kids return fantastique.
Petite pépite hélas trop méconnue . Impossible de rester insensible à ce film que j'ai trouvé très touchant. De nouvelles têtes et surtout un grand bol d'air frais dans le cinéma français.
Une petite pépite à découvrir très vite avant qu'elle ne quitte les salles ! Lorsqu'un jeune professeur de musique réunit ses amis d'enfance dans leur ancien collège déserté, en hommage à sa sœur disparue, c'est très émouvant et drôle. Chacun a tracé sa route mais les amis endeuillés se retrouvent ensemble pour quelques jours hors du temps, dans cet espace incongru, plein de souvenirs et de possibilités, tentant de rester joyeux malgré leur chagrin et leurs incertitudes. Sans en faire trop ni dans l'émotion, ni dans la comédie, le film trouve son équilibre, appuyé par le sourire étrange et désarmant de son héros joué par Andranic Manet. Découvert pour ma part en DJ dans "Le monde de demain", C'est un plaisir de le retrouver ici dans ce rôle qui lui va bien. Un plaisir aussi de revoir Alassane Diong, le jeune tirailleur qui jouait le fils d'Omar Sy dans le film du même nom, charismatique en musicien un peu grande gueule et sensible. Après le moment où tout est révélé de façon un peu classique, le film prend un tour inattendu sur la fin, lorgnant un instant vers les codes du film de casse à la "Ocean's 11" pour organiser un sauvetage amical façon "L'auberge espagnole". On en sort avec l'envie de faire partie de ce groupe.
Ce premier film a pour maitre mot : la nostalgie et l'amitié. Les personnages sont fort et attachant. Ils nous amènent avec eux dans leurs histoires, leurs doutes et leurs envies folle de vivre un été dans la cours de leur ancien collège pour dire adieu à leur amie et sœur jumelle. Au sujet touchant et au moment qui peuvent faire verser une petite larme, le film est doux et fait sourire. Je recommande vivement le film, rien que pour le jeu des acteurs, la bande son, et la manière de filmer avec nostalgie. Foncez le voir en salle si ce n'est pas déjà fait !
Une fantaisie poétique presque enfantine, douce et délicate sur une bande d'amis face au deuil. C'est sensible mais pas triste. Un bon moment de cinéma