Evocation hagiographique de la carrière militaire de Custer, de son entrée à West Point à sa mort à Little Big Horn, le film est un prétexte pour R. Walsh de donner, d'une part, un rôle héroïque et flamboyant à E. Flynn, mais aussi de donner un regard différent sur la Conquête de l'Ouest. S'il fait de Custer un sympathisant de la cause indienne, respectant ses adversaires, Walsh en profite surtout pour tacler le comportement des industriels et de certains politiques, qui auront fait de l'avidité et du massacre des Indiens une cause entendue et valable. Au milieu, les soldats et les colons paieront de leur vie leur rapacité. De plus, Walsh dépeint avec noblesse et sincérité les tribus Sioux, et notamment le chef Crazy Horse, ici campé par A. Quinn. Reste donc la passion du couple Flynn/De Haviland, des passages très réussis, quelques charges de cavalerie impressionnantes, un peu d'humour, des bons sentiments pour un film mouvementé, qui revisite l'histoire avec plus ou moins de bonheur, mais qui reste un grand classique, à la mise en scène vigoureuse, avec des dialogues formidables et le toujours très bon A. Kennedy dans le rôle du méchant qu'on adore détester. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com