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    Un dimanche à la campagne
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    3,7
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    63 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    236 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2015
    Personnellement, Un dimanche à la campagne est mon troisième films de Bertrand Tavernier et encore une fois je suis conquis. Un regard sur la vie et le temps qui s'écoule, sur la rivalité et les non dits dans cette famille attachante. La peinture est une métaphore importante dans ce long métrage, on passe plusieurs messages à travers cet art. Les acteurs sont fabuleux, Louis Ducreux, Michelle Aumont, Sabine Azéma, Geneviève Mnich, Monique Chaumette et les enfants. Sabine Azéma est resplendissante et plein de vie, elle cache sous cette apparence jovial une certaine mélancolie et une tristesse indéniable, merveilleux ! Un moment exquis, qui passe également trop vite ...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 048 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un dimanche à la campagne est sans doute l'un des films les plus admirable qui soit. Au travers de la journée ordinaire qu'il raconte, Tavernier arrive à parler du tragique de la vie. Monsieur Lamiral va bientôt mourir et il accueille son fils, sa compagne et leurs trois enfants dans sa maison à la campagne. On voit cette journée banale, les discussions convenues... le quotidien... mais il y a ces flashs, ces indices qui montrent bien que la mort de ce vieil homme est dans toutes les têtes.

    Les moments de bonheur n'en sont pas réellement plus qu'ils ont cette épée de Damoclès planant sur eux. Ils vont mourir et M. Ladmiral en premier. Mais même les jeunes ne sont pas épargnés, on dit que la petite dernière, Mireille, ne vivra pas vieille, qu'elle mourra sans doute avant ses quinze ans. Difficile de faire plus triste lorsqu'on voit cette gamine toute sage qui fait des dessins que personne ne veut voir.

    Chacun est isolé dans sa bulle, chacun vit sa vie, la communication ne se fait plus, mais la mort de M. Ladmiral est malgré tout redoutée... Il a fait son temps, ses enfants ont d'autres préoccupations, sans doute sont-ils un peu ingrats, reste que M. Ladmiral prend plaisir à voir sa fille... qu'il aimerait la voir plus.

    Sa fille, Irène, aussi belle que son dynamisme est insupportable est interprétée par la sublime Sabine Azéma offre sans doute le plus bel hommage que l'on puisse faire à l'impressionnisme, à la peinture, elle amène son père dans une guinguette, l'invite à danser et redonne vie aux plus beaux tableaux de Renoir. Et là, le spectateur sent, ressent cette éphémère beauté, ce moment fugace, sans doute irréel où cette France passée, fantasmée prend vie, une dernière fois, tout comme Monsieur Ladmiral peut passer, peut-être pour la dernière fois un moment privilégié avec sa fille...

    Et quel moment...

    Le film est visuellement sublime, inspiré des tableaux de Monet, Renoir, voire même de Manet, il rend hommage à ce début de siècle, ce moment où tout change... où l'automobile, la photo, le téléphone se démocratisent...
    Mais ce qui marque le film, se sont ces mouvements de caméras, absolument sublimes, permettant de donner une intensité grâce à ces travellings à ces situations banales... renforçant leur tragique en isolant le personnage dans le cadre... Seul, malgré ses proches à côté de lui, Monsieur Ladmiral reste définitivement seul, il ne fait plus réellement parti des préoccupations premières de ses enfants.

    C'est là tout le tragique de la chose, l'histoire se répète. Les vieux restent aujourd'hui encore petit à petit délaissés par leurs enfants... leurs petits-enfants...
    Mais le plus triste reste le regard du fils, Gonzague, qui regarde le dessin de sa fille et veut le partager avec son propre père, mais celui-ci n'a d'yeux que pour sa fille à lui... Il reste alors là, en plan, à caresser sa gamine... seul lui aussi... La communication est définitivement rompue.

    Un film aussi beau qu'il est déchirant, où l'émotion naît dans les petites choses, les petits regards, les non-dits...
    C'est d'une profonde tristesse...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Le souvenir de la vie , de son amour , le temps qui passe , rodent dans l'esprit de ce peintre Monsieur Ladmiral , avec des plans à la hauteur du charme de la campagne dont chacun est un tableau . Le film se déroule lentement jusqu'à l'arrivée de la fille de Monsieur Ladmiral , dynamique et vive , respirant la jeunesse , remarquablement jouée par Sabrine Azéma . Le contraste entre Irène symbolisant la vie désirée sans le refus , la frivoltité et la femme de Gonzague qui incarne l'ennui du ménage familial est intéréssant . Ce dynamisme disparait lorque Irène fuit rapidement pour un amour , ce qui attriste intérieurement son père plus que le reste des invités , cela marque le profond vide dans lequel peut entraine toutes sortes d'amour qu'on peut ressentir pour une personne . Le reste de la famille part , Monsieur Ladmiral se retrouve seul , marchant lentement dans sa grande maison , mélancolique , il arrive dans son atelier , toute sa tristesse se ressent . Il se retrouve devant sa toile qu'il contemple , puis il en sort une nouvelle et l'on comprend à ce moment à quel point la peinture le sauve de tout ce silence , l'art est une consolation . Bertrand Tavernier utilise une voix off externe qui rappelle celle que François Truffaut utilisait dans ses films . Un dimanche à la campagne est un beau travail cinématographique laissant une certaine émotion .
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2008
    Un film écrit à toutes petites touches, comme le pinceau d'un peintre impressionniste. L'intention de tavernier est louable, et plutôt réussie d'ailleurs par la grâce de l'interprétation de Louis Ducreux et de Sabine Azema, mais ce film marque les limites d'un cinéma français qui peine à raconter de vraies histoires. Un dimanche à la campagne peine de ses accents littéraires trop prononcés pour faire véritablement une œuvre de cinéma.
    Louis Morel
    Louis Morel

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Tant de poésie et de pureté dans ce magnifique tableau signé Tavernier, soutenu par des acteurs sublimes et une mise en scène brillante.
    Plume231
    Plume231

    3 865 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2011
    Une oeuvre calme devant lequel on se plaît à bailler, non pas du tout d'ennui ou de lassitude mais d'apaisement, le seul baillement qui fasse du bien. C'est à peine si on n'a pas envie de fermer les yeux, de ne plus penser à rien et de se laisser faire. Mais ce serait passer à côté du climat fortement impressionniste de l'oeuvre ainsi que sur une méditation profonde sur la solitude, sur la vieillesse et sur la mort. Un beau film d'un des seuls cinéastes actuels a encore donner des lettres de noblesse au cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 novembre 2012
    Ce film m'a fait pleurer, pleurer, alors que c'est l'histoire d'un gars, avec ses gosses, un dimanche où il ne se passe rien de particulier... C'est vous dire que ça vaut le coup !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Un joli film, un peu creux comme un dimanche à la campagne heureusement Sabine Azéma nous réveille dans la dernière partie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 janvier 2013
    Je viens de voir ce film en DVD, et c'est vraiment très ennuyeux. Au début, j'ai été sous le charme: belle photo, belle mise en scène, une caméra mobile et fluide. Du beau travail cinématographique, mais je me suis assez vite assoupi (à moitié) tant il ne se passe rien. Ou plutôt il ne se dit rien, car tout est dans le non dit. Et malheureusement il n'y a pas l'intensité de Bergman, par exemple, pour vous tenir en haleine. Ce vieux peintre, on ne s'y intéresse pas, et à son fils non plus. A sa fille, à moitié seulement, et surtout parce qu'elle virevolte sans cesse. Les enfants, eux, sont très bien, mais marginaux dans le thème du film. Je suis au regret de mettre une note médiocre, car j'aime bien Tavernier, mais là, ça a peut-être mal vieilli, comme le disent certaines critiques.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2016
    Bourgeoisie vieillotte, scénario ronflant. On est sur une première partie plus que banale et bien fade. Tout change, ou presque, avec l'arrivée de l'irritante Sabine Azéma. Elle est allumée, pas franchement du ton du film. C'est le film de famille par excellence. Or ne ressentant pas d'empathie pour l'histoire et d'identification au contexte, je passe à côté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Un excellent film français. Dépourvu d'actions, il est pourtant passionnant du début à la fin. Ce grand film est servi par une pléiade de très bons acteurs et par une réalisation originale. D'une délicatesse et d'une paisibilité incroyables, il donne envie de passer un dimanche à la campagne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2008
    Il faut toujours voir ses parents comme si ce devait être la derniere fois. Il y a dans ce film une évocation triste et douce-amer du temps qui passe, des souvenirs, des joies et des regrets. Les plus jeunes sont sourds et aveugles aux doutes qui assaillent leurs ainés. Une belle peinture d'un début de siècle. A ne pas regarder un jour de blues, cependant...
    Estonius
    Estonius

    3 291 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    On attend vainement qu'il se passe quelque chose, et il ne passera rien sinon l'arrivée de Sabine Azéma qui va un peu (un tout petit peu, n'exagérons rien) bousculer tout ça ! Alors on peut s'intéresser a autre chose. C'est vrai que Louis Ducreux qui nous la joue un peu à la Pierre Larquais est excellent, Aumont en beauf bourgeois n'est pas mal et Azéma est adorable. C'est vrai aussi que la photographie, les cadrages, les mouvements de caméra sont exceptionnels, l'hommage à Monet (Monet pas Manet) et surtout à Auguste Renoir est flagrant. Des bonnes choses donc, mais pourquoi diable, ne pas avoir assorti tout ça d'une véritable intrigue qui aurait pu propulser le film vers le chef d'œuvre ?
    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 301 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Un film délicat et émouvant qui prend son temps. Présenté comme l'un des meilleurs Tavernier, je n'irai pas jusque là, mais Un Dimanche à la campagne figure tout de même en bonne place dans la filmographie du Monsieur.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2024
    Bertrand Tavernier livre un film sur la nostalgie dans lequel un vieil homme au crépuscule de la vie accueille ses enfants dans sa demeure. D’un côté, le fils engoncé dans son comportement conformiste et sans cesse rabroué pour son manque de témérité. De l’autre, la fille pleine de fraîcheur et d’audace qui cache ses blessures en emportant tout sur son passage. Sans parler d’ennui, ce long-métrage ne propose aucune intrigue et comporte uniquement quelques réflexions sur la vieillesse et la solitude assorties d’un hommage à l'univers impressionniste du début du XXème siècle. Heureusement, la prestation de Sabine Azéma (César de la meilleure actrice en 1985 pour son rôle) apporte un peu de folie. Bref, un pur produit du cinéma français où le caractère intello efface toutes les émotions.
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