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    Un dimanche à la campagne
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Superbe époque entre comtesse de Ségur et Maupassant auréolé d’une touche d’impressionnisme musical et pictural.
    C’est totalement attachant, romantique et si nostalgique.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2023
    Un bien beau film de Bertrand Tavernier, à l’atmosphère impressionniste – tant Monet que Renoir ou Caillebotte sont citées en bons copains du peinte – et au charme délicieusement désuet que « les moins de 120 ans ne peuvent pas connaître  » . C’est doux, délicat, drôle souvent et filmé avec le grand art de Tavernier (il eut le Prix de la mise en scène à Cannes) Les acteurs, superbement dirigés, sont tous magnifiques mais avant tout Louis Ducreux dont ce fut le seul grand rôle, je crois, Sabine Azema et Geneviève Mnich. Quel beau couple père et fille que Louis et Sabine ! Plongés dans les dernières années heureuses avant la Grande guerre, nous passons un très joli dimanche même si c’est le crépuscule nostalgique du héros !
    Alain D.
    Alain D.

    585 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2024
    Cette comédie dramatique réalisée et coécrite par Bertrand Tavernier démontre un charme désuet indéniable. Si le film nous offre une belle photographie, et de jolis décors naturels de la campagne Normande, son rythme est très lent, et son scénario si sobre qu'il devient presque ennuyant.
    L'histoire se déroule lentement, dans une ambiance morose, et des dialogues ternes jusqu'à l'arrivée d'Irène la fille de Monsieur Ladmiral. Si le père d'Irène, joué par un Louis Ducreux se montre émouvant, Sabine Azéma est resplendissante et plein de vie ; malheureusement Michel Aumont est décevant dans le rôle insignifiant de Gonzague.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Routine dominicale autour d’un vieux monsieur qui reçoit chaque dimanche dans sa belle demeure son fils sa belle-fille et leurs 3 enfants. Irène, la fille fantasque et préférée fait irruption, et vient perturber le ronron de cette journée monotone.
    Tavernier excelle dans le film d’époque. Là il donne un accent Proustien à son film et exploite au maximum les courants artistiques de l’époque. Nous sommes en 1912 et Tavernier s’amuse à filmer les extérieurs jardins comme un Monet et la guinguette comme un Renoir. Tavernier, le cultivé, s’en donne aussi à cœur joie avec de jolies mouvements de caméra enveloppant ses acteurs.
    Après, ce film imposé à Tavernier par son producteur (Alain Sarde) car nécessitant un budget modeste, offre un scénario un peu court. Tavernier en fait un film tout en sensations, mais il avait bien flairé le piège. Derrière la nonchalance du déroulé de l’histoire intervient une vision un peu binaire de cette famille. L’opposition frontale entre le tempérament des deux enfants du vieil homme est quasi caricaturale. La fille préférée est pleine de vie, non conformiste et incarne la modernité ; le fils, mal aimé, suit le chemin familial bourgeois. La mise en scène les met en opposition de manière caricaturale : vivacité lorsque la fille jouée par la lumineuse Sabine Azéma apparait ; lenteur et pesanteur lorsque la fils est au centre du jeu. Cependant, dans ce film faisant la part belle aux sensations, Tavernier montre bien avec beaucoup de subtilité l’injustice des relations filiales. La fille très peu présente est bien plus aimé qu’un fils pourtant très présent et investi.
    A voir pour la patte Tavernier et la pétillante Sabine Azéma
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2020
    On attend vainement qu'il se passe quelque chose, et il ne passera rien sinon l'arrivée de Sabine Azéma qui va un peu bousculer tout ça ! Alors on peut s'intéresser a autre chose. C'est vrai que les acteurs sont tous bons. C'est vrai aussi que la photographie, les cadrages, les mouvements de caméra sont très beaux, l'hommage à Monet et surtout Renoir sont évidents. Des bonnes choses donc, mais pourquoi alors ne pas avoir assorti tout ça d'une véritable intrigue qui aurait fait un excellent film ?
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2024
    Le film de Bertrand Tavernier est intéressant et brillant à divers titre. D'un point de vue formel, la photographie est admirable, s'attachant à restituer la luminosité des toiles impressionnistes. Composé de verts et de jaunes nuancés, le jardin du vieux Monsieur Ladmiral distille le charme rétro des tableaux de Renoir, tandis que les fillettes entrevues en songe par le vieillard ou la cette guinguette au bord de la Marne rappellent très ouvertement des oeuvres du peintre. Cet exercice esthétique n'est évidemment pas fortuit; il suggère la nostalgie et la mélancolie d'une fin de vie en même temps qu'il ressuscite la séduction de la Belle Epoque alors que se profile la Grande guerre.
    Mais ce dimanche somnolent de Monsieur Ladmiral en compagnie de la famille de son fils, bourgeois très conformiste, est troublé, pour la grande joie du vieil homme -bonheur douloureux parce qu'il pourrait être le dernier- par l'arrivée pétaradante de sa fille Irène, véritable ouragan dont la vitalité et l'exubérance donnent un tout autre aspect à ce dimanche familial.
    Bien qu'assez sommaire, la dimension sociale et psychologique des personnages et les contrastes entre eux entretiennent leur vérité. Le ton est à la comédie mais l'amertume qu'invoque la fin prochaine d'une époque et d'une vie est omniprésente. On s'en persuade lorsque la dernière scène délaisse les couleurs chatoyantes d'un bonheur furtif pour la teinte sombre et nuageuse de la vie qui s'éteint. Les interprètes sont très bons.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2009
    Renoir, Manet et Degas ont hanté Tavernier lorsqu’il réalise «Un dimanche à la campagne» (France, 1984). Ce pourrait-être le titre d’une peinture de Sisley tout comme ce pourrait être l’appellation d’un morceau de Chet Baker. En vérité, l’œuvre est fascinante par la manière dont elle se défait de tout ce qui la menace. Semblablement film bourgeois et suranné de par le confort dans lequel vivent ses protagonistes, «Un dimanche à la campagne» récuse toute volonté de drame qui fonde les récits bourgeois. Sans péripéties, le scénario de Bost, Tavernier et O’Hagan ne se réduit pourtant pas à la morosité de la contemplation béate. La vivacité sans fin du personnage d’Irène (interprété avec entrain et allégresse par la très belle Sabine Azéma), le ridicule léger de Gonzague (Michel Aumont) et la tendre fragilité du père de famille Monseur Ladmiral (incarné par Louis Ducreux, d’une troublante subtilité) dressent le chapiteau d’une famille en crise, menacée par la mort, effritée par le risque continuel du décès du père. «Un dimanche à la campagne» est un terme, la station finale où s’éteint, de manière progressive, la joie d’une communauté. Ce dimanche, dernier jour de semaine, à la campagne prépare le deuil d’une époque, d’une famille, d’une émotion, d’une sensibilité. Tavernier, en bon cinéaste, éduque son cinéma à la mort, lui fait travailler le phénomène empirique de mort. La très belle photographie de Bruno de Keyzer (meilleur chef opérateur du cinéaste que Glenn, bien que «Le juge et l’assassin» soit remarquable) ne doit rien à l’impressionnisme. Les tons gris qui tombent sur les images (ressuscités aujourd’hui par certains travaux sur la photo d’Eric Gautier) verse sur la jovialité de ce dimanche, sur la nonchalance de son déroulement, étayée par l’interprétation pleine d’innocence des comédiens, une goute de tragédie. L’incertaine dimension de l’œuvre, tragique ou festive, en renforce le charme, en nourrit la richesse discrète.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2012
    Certainement pas le long-métrage de Tavernier le plus emballant ou ambitieux. Le début du film est trop classique mais l'apparition du personnage joué par Sabine Azéma relance bien l'histoire. Belle reconstitution d'une époque et pas seulement au niveau décors et costumes mais aussi description des moeurs et personnages.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 070 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Un film que j'ai vu à sa sortie et m'a laissé un fort goût mitigé. J'ai peu aimé le style français suffisant notamment le rôle joué par Sabine Azéma, ce ne sont que travers de la bourgeoise de ces années 1910 inintéressants au possible. Cependant le réalisateur est un faiseur d'image et ici il réussit à imprégner dans le film une mémoire de l'impressionnisme que j'aime beaucoup en peinture, dans l'attrait pour la campagne et une certaine douceur de l'existence au travers des rayons du soleil. En cela le film m'a laissé l'impression d'une bonne légitimité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Un film lent où il ne se passe pas grand chose : comme son nom l'indique, il s'agit d'un dimanche à la campagne. C'est finement dialogué, très bien interprété (Louis Ducreux et Sabine Azéma surtout). La lumière et les couleurs rappellent les tableaux impressionnistes, un sentiment renforcé par des mises en scène rappelant là un "Déjeuner sur l'herbe", là un "Bal au moulin de la Galette", là des "Nymphéas". Un bonheur pour quiconque s'intéresse un peu à la période. Après, ce serait mentir que d'affirmer qu'on a affaire à un film passionnant et captivant. Techniquement, un Tavernier plutôt faible, mais à voir tout de même.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Ce film est une peinture, un tableau animé. La camera explore ce qu'il y a sur la toile, derrière et aussi sur les côtés avec bonheur, nostalgie et raconte ces petits riens qui font la vie de toutes les familles. On ne peut s'empêcher de voir la fin d'une époque puisque, même si ce n'est jamais dit, le spectateur sait bien lui que derrière ce temps à la fois immobile et serein, viendra la guerre ...
    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Un certain charme, celui d'une famille bourgeoise dans leur maison un dimanche au début du XXème siècle, avec de jolis costumes et de jolis décors. La voix off est atypique et rappelle qu'on est dans l'adaptation d'un roman peu connu. Les acteurs sont doués. Mais scénaristiquement c'est beaucoup trop léger : deux enfants rendent visite à leur père esseulé à la campagne et presque rien de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 août 2011
    Bon film de Bertrand Tavernier, adapté du roman Monsieur Ladmiral va bientôt mourir de Pierre Bost, et dont le titre dit à peu près tout : pas de message transcendant, mais seulement une peinture de la vie doublée d'une mini-réflexion sur le temps qui passe et qui emporte tout, le pire comme le meilleur, comme tout le reste. Tavernier réalise ici un tableau de la vie début XXème dans une belle propriété bourgeoise, appartenant à un vieux peintre, Monsieur Ladmiral (Louis Ducreux), qui reçoit un dimanche ses deux enfants que tout oppose : d'une part, Gonzague (Michel Aumont), la cinquantaine en mode coincée, avec sa femme fade et ses gosses assommants, d'autre part Irène (Sabine Azéma), jeune et pleine de vie, tourbillonnante, enjouée et moqueuse, tiraillée par des affaires de coeur. Un dimanche à la campagne esquisse ainsi une palette des caractères, en faisant «frotter» Irène et Gonzague, l'une reprochant à l'autre sa mollesse pantouflarde et ses conventions dépassées, l'un reprochant à l'autre son tempérament lunatique, flirtant aussi bien avec l'emportement enthousiaste qu'avec la morosité colérique de ses déboires sentimentaux, et son irresponsabilité adulescente (oui, l'auteur de ces lignes intemporelles est aussi soucieux des mots récemment entrés dans le dictionnaire de notre vieux françois pourtant bien hermétique). Comme juge et arbitre silencieux (presque sage) du croisement (bien davantage que de l'affrontement au sens strict) de ces deux trajectoires contraires, la figure du père, de l'artiste petit-bourgeois cultivé, pardonnant, à ce moment de la vie qui fait regarder derrière soi, davantage à l'impétuosité d'Irène qu'à la circonspection pusillanime de Gonzague.

    En somme, toutes ces petites peintures de la vie sont assez bien vues, bien «senties» par Tavernier à travers son vieil Admiral, aux mots d'esprits et aux anecdotes savoureux, revenant aussi, au soir de sa vie, sur sa carrière de peintre, sur ses réussites et ses échecs (les mouvements en vogue qui révolutionnaient la peinture mais qu'il ne comprenait tout simplement pas...). Bref, c'est gentillet dans le fond. La forme est plus aboutie, avec de magnifiques plans de la propriété, de ses jardins et de la campagne environnante : excellente photo (d'ailleurs justement césarisée), couleurs irréprochables, une sorte de grande toile impressionniste (pointilliste même, à certains moments) d'où ne s'exhiberaient que des étincelles de soleil à travers les mille nuances végétales dont fourmille Un dimanche à la campagne. Je ne suis pas vraiment pour ce genre de cinéma, pour tout dire un peu mou, mais il faut avouer que sa beauté, son calme, sont reposants. Très bon Louis Ducreux, qui n'aura finalement fait qu'un bon film, excellente Azéma (césarisée) et un tout petit moins bon Aumont, mais ça reste satisfaisant pour les acteurs. Allez, ce n'est pas inoubliable, mais ça permet de respirer un peu, 14/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sont sur le Tching's Ciné :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    Ce film de B. Tavernier qui se déroule au début du siècle dernier sur une journée, un dimanche après-midi, dans une maison bourgeoise de Verneuil, met en scène un vieux peintre, son fils et sa famille et sa fille. Je ne connaissais pas Louis Ducreux qui jour le rôle du peintre patriarche. L'ambiance est bucolique, c'est déjeuner sur l'herbe ou presque. Le peintre est fantaisiste, la fille pleine de fougue et le fils plutôt renfrogné, un peu comme la bonne jouée par Monique Chaumette. Aumont mais surtout Azéma sont parfaits dans leurs rôles d'enfants privilégiés mais pas forcément ingrats. Le film explore les thèmes de la filiation et de la mort, ainsi que les conflits de génération. C'est simple et intimiste. Une promenade à la campagne en sorte.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2015
    La mort, la vieillesse, la solitude: ce sont les trois thèmes dominants de ce film signé Bertrand Tavernier. Le problème, c'est qu'ils sont évoqués avec trop de superficialité dans les trois premiers quarts-d'heure, et qu'on affaire à une gentille chronique remplie de banalités. Le film décolle (un peu) au moment de l'arrivée d'Irène (Sabine Azéma), qui apporte une fraîcheur jusque-là inexistante, mais reste malheureusement trop peu exploitée par Tavernier, trop partageur dans sa volonté de mettre en avant tous ses personnages. Les thèmes évoqués deviennent plus concrets dans la partie finale, enfin mis en scène avec une certaine singularité (pas trop tôt après avoir subi une réalisation pantouflarde). "Un dimanche à la campagne" n'est donc pas un grand moment de cinéma, intéressant par moments mais finalement peu émouvant.
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