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Caine78
6 798 abonnés
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0,5
Publiée le 27 juin 2013
Sur un sujet plutôt intéressant (les frontières entre réel et virtuel, notamment concernant le milieu carcéral), Brett Leonard parvient à signer l'une des pires daubes que j'ai eu l'occasion de voir récemment. Au-delà de l'opposition très décevante entre un Denzel Washington transparent et un Russell Crowe outrancier (les deux acteurs nous offriront un affrontement autrement plus classe dans « American Gangster » onze ans plus tard), on est abasourdi par les choix du « réalisateur » (quelqu'un a t-il une preuve qu'il l'est vraiment?), qui semble tout faire pour que le spectacle soit le plus stupide et pénible possible. Car hormis une référence d'une seconde et demie à « Boulevard du crépuscule » (!), impossible d'être indulgent devant un « univers visuel » absolument immonde, un traitement bourrin parfois à la limite de l'insoutenable pour les yeux, un discours indigent voire inexistant, un scénario déplorable n'exploitant pas un instant son idée de départ... En fait c'est simple : à chaque fois que Leonard a la possibilité d'emmener « Programmé pour tuer » vers des chemins intéressants, celui-ci fait exactement le contraire, sorte de gigantesque bras d'honneur aux spectateurs, au point que l'on finit par être franchement furax devant autant de nullité balancée à la gueule en si peu de temps. Alors forcément dans cette océan de bêtise et de mauvais goût, on trouvera bien une poignée d'instants (en cherchant intensément) à sauver, et malgré son côté bâclé et informe, le final n'est pas ce qu'il y a de pire. Cela dit, c'est bien pour trouver quelque chose d'aimable à écrire, car j'ai rarement eu l'occasion de voir un film d'action au budget décent aussi laid, boursouflé, racoleur et tapageur : une aberration dont le seul mérite est de s'oublier au plus vite...
Grand-guignolesque. En s'appuyant sur des œuvres de fiction et en mettant en scène des acteurs mondialement connus par la suite, B.Leonard aura eu l'honneur d'être visible au cours de sa courte mais mémorable carrière. Dans sa conception et graphiquement, cette programmation est en tout point inintéressante.
Je m'attendais à mieux mais c'est un honnête divertissement (à la limite du nanar tout de même) bien rythmé mais à la réalisation sans relief. Denzel Washington s'en tire correctement face à un Russell Crowe (méconnu à l'époque) qui cabotine un peu.
Dans un futur proche, un ancien policier traque un serial killer virtuel, parvenu à se matérialiser dans le monde réel. "Virtuosity" était peut-être vaguement novateur en 1996, en exploitant le thème de la réalité virtuelle et vaguement celui du cyber-punk, mais aujourd'hui il est incroyablement ringard. L'univers futuriste fait preuve d'un mauvais goût très prononcé, et ce n'est pas la mise en scène pseudo branchée qui va sauver le film. Le tandem d'acteur principal est très hétérogène. Denzel Washington est incroyablement fade, tandis que Russel Crowe cabotine comme un diable dans son rôle d'ersatz de T1000 dégénéré, affublé de costumes douteux. Détail amusant : on retrouve les deux acteurs opposés dans "American Gangster", film très largement supérieur à celui-ci. Mais le gros problème de "Virtuosity" est sa crétinerie ambiante. Que ce soit dans les scènes d'action, ou dans le scénario (notamment, toutes les scènes dans lesquelles figurent le créateur de Sid sont débiles...), le film ne tient pas debout. A oublier.
Bon film d'anticipation. Denzel Washington est comme toujours impeccable et sauve le scénario un peu léger. De l'action et un suspens maintenu font de ce film un bon divertissement...
13 955 abonnés
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2,0
Publiée le 22 septembre 2023
Une vision du futur qui fait sourire, bien dans son jus (nous sommes en 1995), et un Russell Crowe qui cabotine en diable! Pas encore serein et confiant en l'avenir le Crowe mais on sait que tous les chemins mènent à Rome! Pour faire du cinèma aux States, il est venu avec son physique et sa gueule, mais aspire à faire autre chose que de jouer les tueurs sadiques, intelligents et dangereux qui s'attaque aux faiblesses, comme il le faisait au virtuel! Petit à petit, Russell aura fort heureusement des rôles plus consistants, ne plus seulement être une gueule, mais il faut savoir y aller mollo! Quand on connaît la volontè du Russell, on sait qu'il y arrivera ("The Insider") et pas qu'une fois ("Gladiator"). Et Denzel Washington dans toute cette bouillie survitaminèe des mèfaits du virtuel ? il est sur courant alternatif, parfois bon (le final sur les toits) parfois mauvais! Tèmoin cette scène dans le restaurant! Sinon on remarque à peine Traci Lords (un comble). Mais on se souvient en revanche de Heidi Schanz, sexy et bien vilaine! Vu à sa sortie nationale, dans la lignèe de "Johnny Mnemonic" autre nanar de la S.F du milieu des 90's! Qu'est-ce qu'on se poiler à l'èpoque...