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Ghibliste
76 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 25 juillet 2015
"Horus, Prince du Soleil", malgré ses défauts évidents, a aussi des qualités non-négligeables qui préfigurent déjà l'univers fantastique d'Hayao Miyazaki (on pense à "Princesse Mononoké" dès la scène d'introduction...) - qui n'est pourtant que le directeur artistique de ce long métrage, sous la houlette du futur cofondateur des studios Ghibli : Isao Takahata. Personnellement, je trouve que le graphisme est pas mal pour l'époque (1968), l'animation saccadée certes, mais pas handicapante... Et puis plein de trouvailles malines comme ce combat façon BD, et bien d'autres choses, viennent donner son originalité à ce premier film d'animation des deux génies japonais. La première demi-heure est vraiment très bonne, et la dernière plutôt bonne ; seul un passage au milieu, avec pas mal de chants (mais pas autant que j'ai pu le lire ailleurs) relativement niaiseux font baisser en intensité et en créativité cette première tentative. L'autre défaut majeur du film étant son manichéisme, tout particulièrement incarné par la chouette et l'écureuil. Mais franchement, "Horus, Prince du Soleil" est un bon divertissement, plein de créativité, de couleurs, et de poésie, avec un scénario tout à fait honnête. Précurseur.
Le film commençait bien, mais à partir de la rencontre avec cette gourde de Hilda, ca commence et ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante, ça chante... C'est joli certes, mais c'est un film de guerriers, pas une comédie musicale ! A cause de ce détail, le film perd son impacte. Mais le film reste agréable à suivre.
Première oeuvre d'Isao Takahata, cet "Horus, prince du soleil" est, soyons honnête, loin d'être une réussite. Compte tenu de l'époque, l'animation est jolie et soignée mais on ne peut en dire autant de l'histoire. Le scénario est rempli à craquer de clichés, de phrases toutes faites , de niaiseries et autres passages ridicules qui plairont peut être plus à des enfants peu exigeants. Un manque de maturité et une écriture négligée font d' "Horus, prince du soleil" un film d'animation peu recommandable pour des personnes de plus de huit ans.
Premier film d'Isao Takahata, et on peut même ajouter premier film d'Hayao Miyazaki qui en est le directeur artistique, bref un futur grand talent et un futur talent de génie réunis pour cette quasi-première oeuvre commune. Futur est bien l'adjectif à employer car ce film, qui lorgne pas mal scénaristiquement parlant vers les légendes wagnériennes, est en toute franchise très bancal. Passe encore que les deux grandes scènes d'action, l'attaque des loups et celle des rats, soient juste un montage d'images fixes, on peut les mettre sur le compte soit d'un manque de moyens soit d'un encore manque de maîtrise technique pour ce genre de séquences complexes à réaliser ; par contre les autres défauts sont moins facilement pardonnables... Des enchaînements de scènes pas toujours montées de manière cohérente et puis surtout un héros transparent en rien aidé par le fait qu'il est totalement négligé pendant pratiquement tout le deuxième tiers. Il se fait même totalement voler la vedette par le personnage d'Hilda, mystérieuse jeune fille au chant envoûtant fortement tiraillée entre le bien et le mal. Rien de déshonorant dans l'ensemble tout de même mais un brin décevant de la part des deux futurs fondateurs du Studio Ghibli.
Il faut bien commencer un jour, et on sent déjà la patte des futurs génie du studio ghibli. Le scénario en particulier est excellent et beaucoup plus complexe que le début ne le laisse présagé. Reste que le peu de moyen se fait sentir et l'animation n'est pas excellente. Un joli poème avec de jolies chansons.
Un dessin dynamique avec un héros jeune impétueux. Il semble que le contraste avec la jeune fille qui chante et qui est tiraillée par ses origines n'ait pas été compris ou accepté par beaucoup. Cela ne me semble pas si incohérent car ce sont des gens simples aussi le chant est une part importante de leur vie. Ils sont confrontés à des forces obscures dont il ne pourrait se défaire sans le héros quasi super héros. Les relations dans le film sont vraiment bien d'un point de vue moral. Il n'est pas trop mis l'accent sur le méchant et ses meutes d'animaux hystériques. Il y a dans les défauts surtout des manques de maîtrise bien plus qu'un manque de jugement concernant la teneur de l'histoire.
Je lui ai accordé une nouvelle chance car je n'avais pas vraiment accroché quand je l'ai vu en DVD mais il n'y a rien à faire, je n'adhère vraiment pas à ce film... Le début est pas mal mais jusqu'à la vingtième minute, dès qu'il arrive au village, ça vire au grand n'importe quoi. Les gamines et les femmes qui se mettent à chanter mais qu'est-ce qu'elles viennent faire là? On dirait que le scénariste s'est rendu compte trop tard qu'il écrivait un dessin animé et qu'il a rectifié le tir en cours de route pour ne pas laisser les gamins sur le carreau... En plus, au delà du postulat irréel mais plutôt poétique du gamin qui s'aventure dans la nature au milieu des animaux sauvages et des braconniers, c'est bourré de trucs invraisemblables. En une nuit, il arrive au village qu'il cherchait comme par hasard pile au bon endroit. Même un gosse trouverait surement ça un peu gros. Le gosse se trimballe la fille collante partout quitte à faire des aller/retour avec. Très pratique!! Ça serait pas plus simple parfois de la laisser au village et de revenir? Bref, bien que ça reste un divertissement honorable avec un pitch de départ plutôt sympa, je trouve ce film un poil surestimé...
Pfiou... Gros coup de vieux (il date de 1968, la même époque que Goldorak rappelons le) pour cet animé de Takahata. Bien avant Ghibli est Le tombeau des lucioles, l'auteur nous donne ici une vision manichéenne du bien contre le mal, de la folie des hommes, de la destruction de la nature et de la paysannerie. Si la première moitié est franchement longue et niaise, la seconde partie part sur des relents heroic fantasy tout à fait corrects. Laissons de côté l'aspect technique à la ramasse, même pour l'époque ce n'était pas extraordinaire, le fond est excellent. Malheureusement la version française doublée (celle que j'ai vu) est catastrophique. Les voix sont mauvaises, les chansons lamentables et franchement elle dessert très clairement les qualités intrinsèques de cette oeuvre. Il faut la voir en japonais cela vaut mieux. Un coup de vieux donc, mais la seconde partie vaut vraiment le détour.
"Tourne tourne tournicoton"... La chanson donne le ton...... Franchement puéril et pourtant il y a des DA pour enfants beaucoup plus forts et intéressants. Comme beaucoup de critiques ici, j'avais été séduit par le début mais on tombe vite dans la niaiserie avec ce village d'enfants où la Hilda est assez fade. Très décevant également au niveau de l'animation
Film d'animation de 1968 avec des images qui ne s'anime pas sur certains passage, mais pour le reste l'animation est fluide pour l'époque, ce qui tiens en haleine, c'est bien l'histoire qui est riche, j'ai adoré l'homme de pierre ou j'ai pu revivre un soupçon de L'histoire sans fin, la petite Hilda et sa lyre, le passage quand Horus tombe au fond de la forêt des doutes, le final avec le méchant sur un mammouth de glace. On peut déjà apercevoir contrairement à un Disney l'audace de l'animation asiatique, un loup couper en deux. Un petit malaise est présent quand même, c'est un des rares japanime ou il y à des chansons légèrement cul cul, ce qu'emploi Disney depuis toujours toujours.
L'histoire n'est pas très passionnante, les multiples chants exaspèrent (côté Disney sur cet aspect), les dessins ne sont pas flamboyants, "Horus, prince du soleil" signe le début de carrière, pas spécialement prometteur, de Isao Takahata & Hayao Miyazaki. Et bien que ce film d'animation de 1968 soit déjà un peu perché, il faudra tout de même patienter quelques années pour découvrir la véritable magie de ses talentueux créateurs.
Film à marquer d'une pierre blanche puisqu'il est la première collaboration d'Isao Takahata et Hayao Miyazaki, futurs co-fondateurs du mythique studio Ghibli. Avec le recul, sans ce premier long-métrage rien n'aurait été possible...et pourtant les débuts de ces deux génies de l'animation furent très difficiles. Confrontés à une hiérarchie bornée, pressés par le temps et travaillant dans de mauvaises conditions, les deux amis faillirent renoncer faute de pouvoir imposer leurs idées. Résultat: Horus, Prince Du Soleil est un film médiocre, au scénario simpliste et à l'animation vieillotte. Echaudés par cette expérience, les deux cinéastes décidèrent de quitter la TOEI pour se lancer en indépendant. Ainsi, Bien que techniquement dépassé et très maladroit dans son montage, Horus, Prince Du Soleil revêt une réelle importance historique puisqu'il marque le début de la prise de pouvoir décisionnel des réalisateurs nippons au dépend de leurs producteurs.
Si le manque de moyens se ressent et que le film a pas mal vieilli, il n'en reste pas moins un petit bijou d'animation. Le graphisme est de grande qualité, les personnages plus complexes qu'ils n'y paraissent... Un univers à découvrir.