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Flotibo
56 abonnés
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4,5
Publiée le 26 juin 2012
Pourtant décrié comme l'un des plus mauvais films de Miyazaki, j'ai trouvé ce film d'animation vraiment très bien. Pourtant pas fan inconditionnel des œuvres du réalisateur japonais, Horus m'a particulièrement plu sans doute grâce à une bonne intrigue et un scénario inventif avec ses nombreux clins d’œil historiques. Il est vrai que l'on peut reprocher pas mal de choses sur le plan technique mais n'oublions pas qu'il date de 1968. En tout cas, ça ne m'a pas du tout rebuté et j'ai pu apprécié les aventures de ce jeune garçon avec plaisir.
Grand admirateur de l'oeuvre de maitre Miyazaki ,je me faisais un plaisir de découvrir ses premiers pas de (co-)réalisateur et j'avoue que la déception est a la hauteur de mon attente : immense !!! Il y a d'abord le sacré coup de vieux pris par une animation et des dessins qui font peine a voir ,bon c'est vrai qu'on est en 1968 et que les moyens mis a la disposition des 2 cinéastes n'était pas ceux d'aujourd'hui mais même mon indulgence a des limites.Ses graphismes "cheap" ne sont pourtant rien comparé a l'extrême pauvreté d'un scénario manichéen a souhait qu'on ne peut clairement pas destiner a des enfants de + de 10 ans.Rajouté a cela une bande son parsemé de chansonnettes plus agaçantes et ridicules les unes que les autres et vous obtenez un dessin animé quelconque indigne des 2 réalisateurs japonais.
Ce n'est pas mal mais sans plus. Ca manque de rythme et d'action dans les moments importants, les dialogues ne sont pas assez marquants et la fin semble bâclée. Mettre moins de deux étoiles serait injuste mais en mettre plus ne serait pas objectif.
J'ai préféré ce Miyazaki a Porco Rosso mais il n'est pas mon préféré car il possède des chansons très moyennes comme pour n'en citer qu'une qui m'a particulièrement déplu, celle des poissons. De plus la fin (les 10 dernières minutes) est comment dirais je, très étrange et pas forcément très attachante. Mais le fond de l'histoire quant a elle n'est pas déplaisante.
Injustement méconnu du monde occidental, ce premier long-métrage d'Isao Takahata, futur réalisateur du Tombeau des lucioles et de Mes voisins les Yamada, sort en France en 2004, soit 36 ans après sa sortie originelle, alors le phénomène Miyazaki fait encore fureur (ce dernier n'est d'ailleurs ici que directeur artistique sur le film). Il faut d'ailleurs savoir que le film a mis trois ans à se faire à cause de problèmes divers (divergences artistiques entre l'équipe de création et la production, problèmes budgétaires), ce qui a entrainé des scènes d'action non-animées et quelques mouvements des personnages bâclés. Ceci dit, en fin de course, l'histoire s'avère originale et très prenante ; cette aventure enfantine pleine de naïveté et de trépas basée sur la mythologie celtique (sujet assez inhabituel pour des Japonais) aux personnages attachants et aux scènes de bravoure intenses en dépit d'une animation trop souvent statique. Ceci dit, l'aventure progresse de façon adulte et tous les amateurs d'heroic fantasy soft devrait y trouver leur compte. Ainsi, malgré ses défauts, Horus prince du soleil reste un bon petit anime datant quand même de la fin des années 60.
Précurseur du cinéma d'animation japonais, cette œuvre d'Isao Takahata possède tous les charmes de la vieille heroïc-fantasy, à la fois naïve et sombre. Appuyé par une animation de bonne qualité pour son âge, ce conte manichéen émerveille.
"Horus, prince du soleil", réalisé en 1968, constitue un jalon, une étape essentielle, une œuvre fondatrice qui a semé les germes d’une transformation en profondeur de l’animation japonaise. "Horus, prince du soleil" est d’abord la rencontre entre deux géants en devenir de l’animation japonaise : Isao Takahata ("Le tombeau des lucioles") et Hayao Miyazaki ("Mon voisin Totoro" et les meilleurs films du studio Ghibli). C’est ensuite le résultat d’un combat entre les studios aux objectifs mercantiles (la Tôei dans le cas présent) et la jeune génération montante d’animateurs aux ambitions créatives démesurées, désirant laisser de côté les scénarios enfantins destinés uniquement au jeune public pour construire des œuvres cohérentes et complexes, destinées à divertir toutes les générations. Bien sûr dans sa forme actuelle, "Horus, prince du soleil" pourra laisser perplexe une grande partie du grand public car les années n’ont pas joué en sa faveur. On y retrouve une animation extrêmement dynamique et ambitieuse comme seule l’animation japonaise en est capable, mais desservie dans son efficacité par des moyens et une technique limités pour l’époque. Reste que ce précurseur a ouvert la voie à des chefs d’œuvres tels que "Princesse Mononoké" et "Le voyage de Chihiro", pour ne citer que les plus récents... Le scénario est assez classique : après spoiler: la mort de son père, le jeune Horus part en quête de ses origines, dans le but de venger son peuple jadis décimé par le cruel Grundwald … L'intrigue se perd dans un florilège d'influences, créant une sorte de gloubi-boulga culturel mélangeant des ingrédients aussi bien scandinaves que japonais ou égyptiens ! Le scénario pagaille est plutôt une succession de scénettes avec des transitions parfois très hasardeuses, et les personnages sont un peu trop nombreux et semblables pour qu'on s'y retrouve facilement. L'animation, quant à elle, est de qualité très hétérogène, reflet d'un manque de moyens évidents qui a contraint Takahata à réduire certaines scènes "spectaculaires" à une succession d'images fixes. Néanmoins le film a un goût rétro sympa, avec ce style proche de celui des séries animées des années 1980 dont les adultes nostalgiques raffolent en ce début de nouveau millénaire. Le personnage de Horus a même quelques airs de ce cher Astro qui a bercé toute une génération. Pourtant c'est bien en 1968 que ce film a été réalisé, preuve peut-être qu'il était finalement en avance sur son temps et qu'on l'a sûrement découvert trop tard
Autant le dire d'emblée, la valeur d'"Horus" réside plus dans son aspect historique que dans ses qualités mêmes. En effet, plombé par une animation sans le sou et par une certaine mièvrerie, "Horus" est un long métrage honorable mais pas vraiment inoubliable : les influences des deux réalisateurs, de Walt Disney à Osamu Tezuka en passant par Paul Grimault, ne sont pas encore tout à fait digérées et l'on s'amusera à chercher tel ou tel élément laissant augurer leur futur génie. Par contre il est indéniable qu'il fut l'un des jalons majeurs de l'animation japonaise à la Ghibli, et donc de l'animation mondiale. Premièrement c'est l'un des premiers longs métrages japonais à se départir de la volonté aveugle et stupide de réserver exclusivement aux enfants la confection de dessins animés. C'est aussi l'un des premiers à voir ses auteurs prendre l'ascendant sur les producteurs. Mais c'est surtout la première collaboration entre les deux réalisateurs-clés du mythique studio Ghibli : Isao Takahata et Hayao Miyasaki (encore "simple" animateur à l'époque). Et malgré ses maladresses (en partie dues au manque de moyens), "Horus" regorge de trouvailles visuelles et d'emprunts aux cultures occidentales, nordiques entre autres, et japonaise. Traversé par quelques fulgurances de génie, c'est donc un long métrage qui cache mal son rôle expérimental, mais qui reste néanmoins bien au-dessus de nombre d'animés. Même s'il est loin d'égaler les productions futures du studio Ghibli, "Horus, Prince du Soleil" est un long métrage tout à fait digne d'intérêt, et à conseiller à tous les admirateurs de Miayasaki et de son ami Takahata!
Autant le dire d'emblée, la valeur d'«Horus» réside plus dans son aspect historique que dans ses qualités mêmes. En effet, plombé par une animation sans le sou et par une certaine mièvrerie, «Horus» est un long métrage honorable mais pas vraiment inoubliable : les influences des deux réalisateurs, de Walt Disney à Osamu Tezuka en passant par Paul Grimault, ne sont pas encore tout à fait digérées et l'on s'amusera à chercher tel ou tel élément laissant augurer leur futur génie. Par contre il est indéniable qu'il fut l'un des jalons majeurs de l'animation japonaise à la Ghibli, et donc de l'animation mondiale. Premièrement c'est l'un des premiers longs métrages japonais à se départir de la volonté aveugle et stupide de réserver exclusivement aux enfants la confection de dessins animés. C'est aussi l'un des premiers à voir ses auteurs prendre l'ascendant sur les producteurs. Mais c'est surtout la première collaboration entre les deux réalisateurs-clés du mythique studio Ghibli : Isao Takahata et Hayao Miyasaki (encore « simple » animateur à l'époque). Et malgré ses maladresses (en partie dues au manque de moyens), «Horus» regorge de trouvailles visuelles et d'emprunts aux cultures occidentales, nordiques entre autres, et japonaise. Traversé par quelques fulgurances de génie, c'est donc un long métrage qui cache mal son rôle expérimental, mais qui reste néanmoins bien au-dessus de nombre d'animés. Même s'il est loin d'égaler les productions futures du studio Ghibli, «Horus, Prince du Soleil» est un long métrage tout à fait digne d'intérêt, et à conseiller à tous les admirateurs de Miayasaki et de son ami Takahata! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Un bon film d'animation certes inférieur aux autres réalisations de Takahata, mais tout de même bon, les dessins n'ont pas trop mal vieillis, reste une très belle histoire.
Premières apparitions de Hayao Miyazaki et d'Isao Takahata, Horus, prince du soleil est un conte mené tambour battant dont l'animation, si elle a bien vieilli, reste de qualité, surtout pour l'époque. S'il ne brille pas par son scénario ou par la qualité de ses personnages, son rythme et sa musique, dont les passages chantés, suffisent néanmoins à en faire un divertissement de qualité, tout du moins une curiosité très regardable dont le côté un peu désuet maintenant recèle malgré tout un grand charme.
Décevant, l'un des premiers film de Isao Takahata manque indéniablement de profondeur dans la réalisation. Les personnages ne sont guère très développés, prenons Horus comme exemple ; notre héros s'avère être quelqu'un de complètement basique (aucune personnalité), il trouve une épée magique et il doit sauver le monde (c'est ça le scénario ?!). Que dire sur Hilda ? cette jeune fille constamment désemparée fuira la plupart du temps à ses dilemmes. Parfois niais et typé (la notion de méchanceté, l'envie injustifié de tuer tout le monde sans raison, etc), il faut cependant tenir compte du contexte historique et de l'époque de sortie de ce long-métrage (il faut dire qu'il est difficile de juger un film de 1968, au fond je me dis qu'il est impossible de donner un bon avis sans être dans l'époque de sa sortie). L'OST est présente en permanence, n'est pas spécialement fort intéressante mais suscite l'attention. C'est une collaboration entre 2 réalisateurs mais Miyazaki se fait assez timide, la simplicité habituelle de Takahata est reconnaissable. Le début est lent, mais étrangement la suite (à partir du milieu environ) se laisse regarder et n'est pas spécialement désagréable. "Horus, Prince Du Soleil" est une oeuvre largement passable, sauf si vous désirez peaufiner votre culture de l'animation.
Horus prince du soleil, marque les bases du japanimation.. Par les maitres de l'art, a leur début faut le reconnaitre, horus est un bon film d'animaton pour les plus jeunes. Malgres une intrigue simpliste et une fin un peu baclé, la poésie est au rendez-vous ( dommage que la musique soit pas génial, en plus traduite... ). A voir, mais ne vaut pas monoké ou chihiro
Un joli film. Le thème de la lutte du bien contre le mal est plutôt simple mais le traitement montre une certaine poésie. Les chansons ne m'ont pas du tout agacée, elle s'accordent à merveilles avec la personnalité de ceux qui les chantent et sont parfois très belles. Les films d'animation "anciens" ont un charme particulier, l'animation n'est plus du tout la même aujourd'hui... parfois la technique, trop maitrisée, trop léchée est étalée au dépend de toute forme d'émotion. Ici, pas ce problème, bien sûr.