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fandecaoch
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4,0
Publiée le 9 avril 2016
Omoide Poroporo, souvenirs goutte à goutte : Une nouvelle perle des studios Ghibli. Vraiment, chacun de leur œuvre ont une aura, une vraie âme qui rend les dessins animé vivants et uniques. Et puis, ce film a un thème qui peut parler a tout le monde, un thème très nostalgique qui est l’enfance, et l’adulte qui ce souvient de sa jeunesse, qui est perdu dans l’avenir alors il repense a son passé… Puis pour la petite histoire, c’est une japonaise qui retourne dans sa campagne natale tout en repensant au passé, chaque nouvelle action a un eco dans son passé, et c’est montré sous forme de flash back, et c’est une narration qui est pas évidente a manière, car ça peut être confus et on peut s’y perdre, mais la, c’est maitrisé, c’est fluide, chaque scène dur bien longtemps pour que on suive, que ce soit dans la passé ou présent et c’est dans mieux. De plus, l’histoire a une palette de situation cocasse ou amusant ainsi que nostalgique, et d’autre assez surprenante car il y a une grosse partie du film qui vont parler des débuts des règles des petites filles, surprenant pour un dessin animé mais c’est montré avec humour et pudeur, c’est ça qui fait le charme des films japonais. Et puis, les personnages sont attachants et sympas a suivent. Bon, le récit du film est assez lent mais ce n’est jamais chiant. Et bien sur, que dire de l’animation, c’est du Ghibli, c’est dessiné avec créativité, avec subtilité, et il y a pas mal d’expression de visage vraiment amusante, c’est bien dessiné et pensé. Pour finir, pareil pour les musiques, c’est jolie a l’écoute mais il y a aussi une vraie ambiance sonore, très bien travaillé, on entend chaque mouvements. Donc voila, un petit bijou charmant qui transpire la nostalgie.
"Souvenirs goutte à goutte" est un énième miracle des studios Ghibli, réalisé par l'autre grand maître de l'animation japonaise : Isao Takahata. Une histoire simple, humaine, sensible et intelligente, qui nous fait retomber en enfance aux seules évocations des souvenirs de Taeko, une jeune femme solitaire de 27 ans retournant à la campagne des vacances de sa jeunesse. Et franchement, les scènes magiques sont légion dans ce film d'animation tendre et poétique :spoiler: la découverte de l'ananas, le match de base-ball, le coup de foudre de Taeko et son envolée dans les airs... J'en ai des frissons rien qu'à les évoquer. Un autre épisode absolument génial : les divisions de fractions, qui sont un moment passionnant et original. Le dessin, toujours d'une précision millimétrée, et tellement épuré lorsqu'il s'agit d'illustrer les souvenirs de Taeko, m'a émerveillé. J'aurai cependant à reprocher au film certaines longueurs pas vraiment indispensables (l'histoire des règles, par exemple, qui traîne en longueur...). Enfin, malgré sa relative lenteur, il m'apparaît difficile de ne pas ressortir ému de ce film, en particulier au cours du générique final. Touchant et nostalgique.
Après Le Tombeau Des Lucioles, Isao Takahata revient vers un sujet plus léger. Dans ce film, il défend les valeurs traditionnelles de l'environnement rural, comme le travail de la terre et l'importance de la famille. Pour cela, on suit l'histoire de Taeko : celle de son passé de petite fille et celle d'aujourd'hui, où Taeko, employée de bureau à Tokyo, retrouve le lieu de vacances de son enfance dans la campagne de Yamagata. On y trouve principalement trois thèmes récurrents : la famille, l'amour et le travail. Le résultat est un film à la fois plein de sensibilité et substantiel par son message assez engagé. Mélangez la dimension pro-environnementale de Nausicaä, l'humour et la sensibilité de Mon Voisin Totoro et le contexte plus encré dans la réalité de Kiki La Petite Sorcière et vous aurez une idée de ce qui vous attend. À mon sens, Souvenirs Goutte À Goutte est même plus abouti que Le Tombeau Des Lucioles. La seule raison pour laquelle ce film n'est pas plus connu vient probablement du fait qu'il ne soit jamais sorti en version française.
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4,0
Publiée le 9 octobre 2015
Une petite merveille issue du Soleil levant, plus prècisèment des Studios Ghibli! Inspirè de rècits autobiographiques, ce film d'animation admirable d'ampleur et de virtuositè mèrite l'attention pour le simple fait que c'est le metteur en scène de l'inoubliable "Tombeau des lucioles", Isao Takahata, qui en signe la rèalisation! Pour devenir papillon, une chenille devient chrysalide! Pour la jeune Taeko, elle n'avait aucune envie de devenir chrysalide! Si Taeko adulte se rappelle si bien l'annèe 1966, c'est peut-être que le temps est revenu de devenir chrysalide ? Elle se sentait tellement diffèrente de l'èpoque où elle avait commencè à travailler! Au travail, comme pour le temps libre, les filles avaient plus d'entrain que les garçons! Elles pensaient prendre leur envol...mais, avec le recul, les filles battaient peut-être seulement des ailes de toutes leurs forces! La Taeko de 10 ans conseille de faire le point et de tenter à prendre un envol à la Taeko de 27 ans. "Souvenirs goutte à goutte" pour un spectateur qui n'en perd pas une miette! Un sujet simple en apparence mais fort, et ce d'autant plus que l'histoire de Taeko est particulièrement belle et èmouvante! Une oeuvre qui compile de merveilleuses scènes de la vie! Un regard, un sourire parfois suffit pour relater des moments rares : Un ananas que l'on mange pour la première fois en famille en devient un joli moment de cinèma! Ainsi commença la seconde expèrience de la campagne pour Taeko adulte et de nouvelles plages de confidences indèlèbiles pou le spectateur qui n'en demandait pas tant! On se demande comment ces fleurs jaunes donnent une teinte rouge si èclatante ? Une triste lègende nous apprend qu'autrefois, on n'avait pas de gants en caoutchouc! Les filles, cueillant à mains nues, se piquaient au sang sur les èpines! Ce sang versè aurait donnè un pourpre encore plus profond! Magnifiques souvenirs...
Joyaux oublié d'Isao Takahata, dont la carrière semble avoir été éclipsée par son ami Hayaho Myiazaki, Omoide Poroporo est une œuvre simple, réaliste, sur le japon des années 60. Comme toujours chez Takahata le soucis du détail finit par atteindre le mouvement de l'image et des personnages qui y évoluent, ce qui donne un effet de réel saisissant. C'est sans doute l’œuvre la plus nostalgique du réalisateur, ce qui la rend touchante. Les flash-back sont d'une élégance incroyable et sonnent presque toujours juste. Les teintes plus claires utilisés pour réaliser les souvenirs de Taeko évoquent parfaitement l'enfance. Seule la longueur et l'Ost parfois étrange (les deux ne m'ont pourtant pas déplu) pourraient porter préjudice à cette œuvre d'un dépouillement rare.
Alors qu'elle s'apprête à retourner à la campagne, une jeune citadine se remémore ses souvenirs d'enfance. Alternant les moments présents et les flash-backs, Omoide Poroporo est un film d'une grande langueur, où il ne se passe finalement pas grand-chose. L'émerveillement et la joie de vivre du personnage principal suffisent pourtant à nous toucher, à travers des images d'une simplicité insolentes, mais tellement pertinentes. Le film est beau, dans la lignée de ce qu'a pu faire Takahata. Restant fidèle à son dessin réaliste, il nous embarque dans un voyage initiatique où les faux semblants n'existent pas. Une véritable réussite, qui en laissera plus d'un dubitatif, mais qui mérite pourtant toute notre attention. La fin est d'ailleurs sublime, valant à elle seule le coup de regarder cette oeuvre.
Takahata a une sensibilité plus ancrée dans l'intimisme et moins dans le fantastique que Miyazaki. Il le montre dans cette histoire toute simple, où l'on retrouve son goût pour la nature et sa nostalgie.
Un film magnifique, à condition de le regarder avec tendresse et patience. Une ode à la vie, au temps, et un incroyable précurseur (1991 !!) à l'écologie avec des propos amenés avec intelligence et délicatesse. On retrouve ainsi une jeune femme de 27 ans qui retourne dans une ferme de son enfance, se remémorant le passé au gré de ses pas. Coexistent ainsi dans l'animation passé et présent, mais également le futur, avec tous ses possibles. Un véritable bijou, une déclaration d'amour à la nature (notamment sa place dans nos sociétés surexcitées) à la Vie et à la sérénité. Je me suis retrouvée à pleurer, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, comme si le récit m'avait ramenée à l'essentiel, me nettoyant d'un stress qui n'avait pas lieu d'être.
Aahhhh (soupir de plaisir). Takahata nous sert ici encore une merveille de douceur. Il nous présente un aspect de la vie de périodes au Japon qu'on connait peu à savoir les années 60 et 80, de plus à la campagne! On ressent la vraie émergence du Japon qui existe aujourd'hui au travers de personnalités fortes comme celle du père tout puissant qui a le dernier mot, en ne disant rien ou si peu. On voit la pression sociale sur la jeune femme toujours pas mariée, ou encore combien l'éducation est portée sur le respect d'autrui et le partage des tâches mais cache des violences bien plus sourdes. Tout ceci est mis en image magnifiquement et la bande son (bruitages notamment) est excellente! Une très belle réussite bien peu connue malheureusement!
On reste d'abord dubitatif devant ce "Souvenirs Goutte à Goutte", autant parce que l'accumulation de micro-souvenirs d'enfance (banals, donc universels, certes) ne semble guère provoquer que de l'identification facile, voire démagogique, que parce qu'on a régulièrement du mal à comprendre à ce que l'anime apporte à un scénario qui, en dehors du Japon, serait certainement tourné en "prises de vue réelles". On en est d'autant plus estomaqué quand, dans sa dernière 1/2 heure, le film se cristallise, avec une pertinence, une justesse, une humanité bouleversante : le savoir-faire technique incomparable des Studios Ghibli transcende d'un coup la représentation de la nature comme nulle photographie ne pourrait le faire sans tomber dans un picturalisme académique, et, loin de tout stéréotypes, on réalise que s'est construit, imperceptiblement devant nos yeux (distraits) un portrait de femme d'une inhabituelle complexité. Ce tour de force nous fait quitter le film les larmes aux yeux, après un générique de fin qu'il ne faut manquer à aucun prix.
Malgré quelques longueurs, le film est riche en sensations et péripéties. Il s'attarde surtout sur des souvenirs captivants et familiaux. C'est aussi en ça qu'on trouve une élégance dans le propos, une nostalgie fascinante et une mélancolie se démarquent dans chaque flash-back. La fin est extraordinaire.
Un long métrage de 1991 avec la délicatesse toute japonaise de l'importance de l'enfance et de sentiments intimistes. Un film champêtre un peu longuet qui se laisse découvrir dans ses subtilités et son bon esprit.
Très beau film d'animation, très calme et vraiment une bonne morale, je trouve que les dessins sont vraiment bien fait, les décors sont magnifiques. Je le conseil il est bien.
Un excellent film d'Isao Takahata. l'histoire est passionnante,le graphisme subtil et raffiné,l'animation de bonne qualité . La musique quant a elle qui colle parfaitement à l'ensemble ajoute une dimension supplémentaire à cette oeuvre poétique et empreinte de nostalgie.
Un film dont je n'attendais rien, que j'avais mis en fond pour l'ambiance, et au final je me suis retrouvée à abandonner mes activités pour le regarder. Comme son nom l'indique « Souvenirs goutte à goutte » nous baigne entre passé et présent d'une femme moderne de Tokyo qui va aller à la campagne pour ses congés. Durant ce voyage, les souvenirs de son enfance remontent. On prend plaisir à explorer ses sentiments nostalgiques et innocents. Les premiers émois, les tourments, les bêtises, les erreurs, l'apprentissage de la vie... Ces instants futiles aux premiers abords marquent pourtant et façonnent celle qu'elle est devenue. Tous ses moments résonnent au reflet de notre propre existence. Les personnages sont traités avec justesse et réalisme. À de nombreuse reprises, je me suis reconnue dans l'héroïne au milieu de ses pensées, ses doutes et ses regrets. Chaque parole, chaque non-dit nous plonge davantage dans cet étau. Tout est amené avec subtilité et maîtrise. Goutte à goutte. Un bol d'air frais dans un magnifique cadre de campagne. Un film d'animation apaisant à voir au cours d'un calme après-midi libre.