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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 août 2010
Un des meilleurs films d'animation japonaise, une grande oeuvre cinématographique, à ne pas montrer au enfants, cause d'ennui. Le film est maitrisé du début à la fin, bon evidemment c'est comme d'hab chez Ghibli ^^ Mais là, c'est GRANDIOSE !! La musique est superbe, les dessins magnifiques (aaah la scene du lever de soleil sur les champs de fleurs avec les chants hongrois...un régal...) La chanson de fin fabuleuse (je pleure a chaque fois ^^), bref, tout d'un Ghibli Merci Mr Takahata !!!
Takahata faut une incursion dans la psychanalyse. Comment l’enfant qu’elle était à façonné l’adulte qu’elle est aujourd’hui. Estime de soi, camaraderie, amours enfantines. Regard tendre et nostalgique sur le passé et regrets. On en a tous dans notre vie. Rajoutons aussi une très belle description de la campagne et de la douceur de vivre. L’histoire est belle. J’ai été un peu surpris des visages assez moches en général mais j’ai beaucoup aimé la fin dans le train avec tous les enfants qui viennent lui faire changer d’avis.
Souvenirs Goutte À Goutte, derrière ce titre intrigant se cache un bon film d'animation réalisé par Isao Takahata pour le compte du studio Ghibli. L'histoire nous fait suivre une femme habitant Tokyo, qui va se rendre en séjour à la campagne, ce qui va lui remémorer des souvenirs et la questionner sur sa vie actuelle et ses envies futurs. Ce scénario permet d'aborder beaucoup de thèmes variés et matures pendant toute sa durée d'environ deux heures, à travers ces bribes nostalgiques personnelles parfois un peu excluantes car son passé évoque également des références qu'on ignore. Mais c'est avec plaisir qu'on revit avec Taeko son destin, entre moments en classe avec ses camarades et des instants familiaux plus intimes. Les échanges qu'elle entretien avec les membres qui l'entourent sont d'une belle authenticité et renforcés par une narration délicate. Le ton est très juste et les mots bien choisis ce qui crée de l'émotion. Esthétiquement, l’œuvre bénéficie d'un dessin assez classique et déçoit un peu sur sa forme qui ne dégage aucun cachet. L'apparence des individus est peu mémorable, même celle de la protagoniste principale et les couleurs sont assez ternes. Heureusement la b.o. qui accompagne ces images arrive à leur donner un certain charme grâce à ses notes mélancoliques en parfaite adéquation avec le sujet. La fin pour sa part est convenable et vient mettre un terme à ce récit emprunt de mélancolie, faisant de Souvenirs Goutte À Goutte un long-métrage méritant d'être découvert.
Ce film, réalisé par Isao Takahata et sorti en 1991 fait partie des Ghibli qui ne propose pas de fantastique mais une histoire plus "classique" et ce sont malheureusement, de manière générale, les films du studio les moins inspirés ! Nous suivons ici l'histoire de Taeko qui se rend à la campagne tout en se remémorant son enfance dans les années 60. Si le film est, au départ, assez sympa, il en devient assez vite lassant. Et je dirai que c'est le principal problème d'un peu tous les Ghibli plus "classiques" ; c'est-à-dire que nous avons un postulat de départ assez intéressant puis le film s'égare dans des scènes un peu longues et que très peu passionnantes. Cependant, le film aborde des sujets intéressants, comme le Japon des années 60, son mode de vie, les premières règles des écolières et comment elles y étaient préparées etc. Malheureusement, plus on avance dans le film et plus les flashbacks se font de moins en moins intéressants, ne dépeignant plus qu'une petite fille de plus en plus capricieuse, tout en étant brimée par sa famille malgré tout aimante. Et ce n'est pas la trame Taeko adulte qui sauve le film puisque tout y est très classique, même si nous pouvons malgré tout noter de très belles scènes (tout en ayant également de très longues scènes de dialogues, notamment en voiture). L'animation des personnages est quant à elle particulière, notamment lorsque les personnages sourient (et en particulier le personnage principal qui prend alors vingt ans dans la tronche) mais la mise en scène se rattrape fort heureusement de par ses décors et paysages. S'ils sont relativement minimalistes dans les flashbacks (les dessins s'estompant légèrement, à la manière de souvenirs), ils sont grandioses (et je pèse mes mots !) dans le présent de Taeko, le réalisateur installant une ambiance très chaude et estivale à l'ensemble. "Souvenirs goutte à goutte" n'est donc pas mauvais mais fait néanmoins partie des plus oubliables dans la filmographie du studio.
Il s'agissait d'une première avec ce film et autant dire que j'en attendais beaucoup ... Surtout après avoir revu Le Tombeau des Lucioles il y'a 10 jours et de la déferlante d'émotions qui s'en est suivis. Le problème est qu'a l'exception du précédent long métrage cité j'ai un mal fou a apprécier a sa juste valeur le travail du cinéaste. Une nouvelle fois se soucis persistant c'est reproduit ! Souvenirs goutte à goutte comme Mes Voisins les Yamada et Pompoko ( vu il y'a longtemps pour ce dernier ) m'a beaucoup plu de par ses thèmes abordés et son approche narrative scindée être le présent et le passé mais rien n'y fait ... Je peine à suivre son histoire aussi bien mis en scène et compté. Je comprends parfaitement l'éloge qui est fait à un pareil film mais je n'y suis tous simplement pas aussi sensible que je souhaiterai l’être le concernant ... Certaines séquences sont toutefois magnifique à voir et le ressentit très proche d'une vision idéalisé que je partage.
Souvenirs goutte à goutte n'est pas un film facile au sens où avec les studios Ghibli nous sommes habitués à ce qu'il y ait de l'action ou de la fantaisie. Ici tout est basé sur les souvenirs, la mémoire d'une jeune femme qui lui revient lentement et c'est en cela qu'on peut trouver le film dur, on a l'impression qu'il est trop long mais qu'est ce que la mémoire d'une vie étalé sur 2h de film : pas grand chose. Le film fait l'éloge de la lenteur, lenteur de la campagne et simplicité aussi. Il est touchant de se replonger dans les souvenirs de la petite Takeo. La musique est légère et peu intrusive. Elle berce le film et les personnages sont attachants. Ce film à quelque chose de proustien. Je ne pense pas qu'on puisse le voir, comme ça, de but en blanc. Il faut être dans l'humeur, au calme, détendu et méditatif, ça passe bien mieux.
1991. La date de sortie de cet animé qui 30 après est simplement d'actualité. Visionnaire ? On y évoque la figure paternel, la vision d'une société individualiste, le rapport à la nature, l'agriculture, les traditions et les rapports familiaux. Des thèmes abordés avec nostalegie sur fonds de musiques à contre courant, bien choisi, et avec humour, amour et passion.
Un excellent film d'Isao Takahata. l'histoire est passionnante,le graphisme subtil et raffiné,l'animation de bonne qualité . La musique quant a elle qui colle parfaitement à l'ensemble ajoute une dimension supplémentaire à cette oeuvre poétique et empreinte de nostalgie.
Le pus méconnu des films d’Isao Takahata raconte l’histoire d’une jeune citadine décidant de partir en vacance à la campagne. Au cours de son séjour, elle est assaillie de souvenirs d’enfance qui lui font peu à peu prendre conscience que son mode de vie actuel ne lui convient plus. Bien loin de l’univers fantaisiste habituel du studio Ghibli, Souvenirs Goutte à Goutte est une œuvre réaliste et profondément nostalgique. Nostalgie de l’enfance et des moments magiques qui l’accompagnent, et nostalgie d’une vie rurale traditionnelle qui tend à disparaitre dans le japon industrialisé des années 80. Graphiquement, ce n’est pas le long-métrage le plus marquant du studio et l’intrigue s’étire un peu en longueur mais cela n’empêche aucunement la magie d’opérer car la mélancolie à quelque chose d’universel.
Sans etre le meilleur ghibli le film se veut touchant par la simplicité de son histoire, la profondeur de ses personnages. Il y a quelques bonnes idées. Les images sont toujours aussi belles avec une assez bonne bande son. N'aurait peut etre pas convaincu au cinéma vu qu'il aurait été comparé aux autres Ghibli, mais reste tout à faire regardable ... mais surtout pour les grands
S'il souffre de quelques longueurs, ce joli film construit en flashbacks est tout de même une réussite, à la fois sensible et touchant, nostalgique et loin des clichés, mis en scène avec une simplicité désarmante par le grand Takahata.
Quel merveilleux film découvert seulement aujourd'hui (merci Netflix). Les décors sont d'une beauté incroyable et l'histoire est d'une poésie et d'une sensibilité merveilleuses, jusqu'à un final digne des plus belles comédies romantiques. Un film qui n'a rien à envier aux plus belles réalisations de Myazaki. Ne le manquez pas !
Une jeune femme célibataire retourne dans le village de campagne de ses vacances d'enfance. L'occasion de se remémorer les souvenirs de son enfance. Le film traite des questions de la féminité au Japon, de ce que c'est que grandir comme une fille puis une femme, et aborde sans tabou tout un tas d'aspects comme notamment les règles au début du film. Malheureusement, ce film n'a pas su m'accrocher, j'ai trouvé que l'ensemble était trop décousu (les "souvenirs" épars et assez déconnectés les uns des autres, et la trame principale dans le présent peu intéressante...). Cela n'est de plus pas le plus beau des films Ghibli, malgré des recherches d'effets sympathiques (aquarelle pour les souvenirs du passé...).
Omohide poroporo est un véritable chef d'oeuvre, on ne peut qu'être conquis. L'histoire est inspiré d'un manga qui narre les souvenirs d'une petite fille japonaise de 10 ans en 1966. Takahata a ajouté à ces souvenirs une page contemporaine où Taeko, notre héroîne agée de 27 ans en 1982, se remmémore son année de CM2 à Tokyo. Il s'agit donc d'un chef d'oeuvre teinté de nostalgie et d'une puissante mélancolie qui touche par sa franchise et sa justesse. Le générique de fin, qui met en scène le choix final de Taeko, est absolument boulversant. Les scènes sont très poétiques (Taeko qui s'envole dans les airs lorsqu'elle rencontre son premier amour, ou encore la métaphore du papillon) et la mise en scène est très réaliste, ce qui sert à renforcer le témoignage sociologique sur un siècle d'occcidentalisation massive au Japon. Malheureusement ce chef d'oeuvre n'est pas sortit en France (il serait temps, le film date de 1991), et pourtant il s'agit certainement du chef d'oeuvre des studios Ghibli.
Quel dommage qu'un tel film ne soit pas sorti sur les écrans français !!!! Ghibli ne sait pas faire de merdes ! Heureusement, on peut le découvrir en dvd !!! Film superbe, lent mais jamais ennuyeux, beau, la fin fait tirer les larmes. Impressionnant comment un homme peut arriver à cerner l'âme d'une jeune femme. Magnifique analyse de la société japonaise ... bref,du tout bon.