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    Souvenirs goutte à goutte
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    fandecaoch
    fandecaoch

    1 051 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Omoide Poroporo, souvenirs goutte à goutte : Une nouvelle perle des studios Ghibli. Vraiment, chacun de leur œuvre ont une aura, une vraie âme qui rend les dessins animé vivants et uniques. Et puis, ce film a un thème qui peut parler a tout le monde, un thème très nostalgique qui est l’enfance, et l’adulte qui ce souvient de sa jeunesse, qui est perdu dans l’avenir alors il repense a son passé… Puis pour la petite histoire, c’est une japonaise qui retourne dans sa campagne natale tout en repensant au passé, chaque nouvelle action a un eco dans son passé, et c’est montré sous forme de flash back, et c’est une narration qui est pas évidente a manière, car ça peut être confus et on peut s’y perdre, mais la, c’est maitrisé, c’est fluide, chaque scène dur bien longtemps pour que on suive, que ce soit dans la passé ou présent et c’est dans mieux. De plus, l’histoire a une palette de situation cocasse ou amusant ainsi que nostalgique, et d’autre assez surprenante car il y a une grosse partie du film qui vont parler des débuts des règles des petites filles, surprenant pour un dessin animé mais c’est montré avec humour et pudeur, c’est ça qui fait le charme des films japonais. Et puis, les personnages sont attachants et sympas a suivent. Bon, le récit du film est assez lent mais ce n’est jamais chiant. Et bien sur, que dire de l’animation, c’est du Ghibli, c’est dessiné avec créativité, avec subtilité, et il y a pas mal d’expression de visage vraiment amusante, c’est bien dessiné et pensé. Pour finir, pareil pour les musiques, c’est jolie a l’écoute mais il y a aussi une vraie ambiance sonore, très bien travaillé, on entend chaque mouvements. Donc voila, un petit bijou charmant qui transpire la nostalgie.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    317 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2016
    Souvenirs Goutte à Goutte, de son titre original "Omoide poro poro", sortie en 1991 est le deuxième film d'Isao Takahata. N'ayant pas encore (mais ça ne serait tardé) découvert son "chef d'oeuvre" comme le clament à l'unisson presse et spectateurs, il s'agit pour moi d'une entrée en matière dans la filmographie de cet autre génie de la Japanimation, cofondateur du Studio de Totoro and co aux côté du grand magicien Miyazaki. En ce début des années 90, il y a 25 ans, Takahata nous propose une jolie petite balade à la campagne à travers l'histoire de Teako Okajima, jeune Japonaise de 27 ans. Passionnée par la nature et animée par de vieux souvenirs, Taeko décide de prendre des vacances loin de la ville, dans les paisibles prairies rurales. Cependant, au cours de son voyage, Taeko se retrouve submergée par l'émotion de nombreux souvenirs de son enfance remontant soudainement à la surface; elle doit alors faire face à son propre passé et affronter ses tourments. Voilà pour le pitch global. Qu'est ce que j'en ai pensé ? Eh bien je sais pas trop...des hauts et des bas dans ce film d'animation. Entrons dans le vif du sujet, le studio Ghibli qui m'avait habitué a de très belles surprises m'a pour une fois déçu. Pas une très grande déception mais une déception quand même. Mon avis vaut ce qu'il vaut et mes arguments ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais à titre purement personnel, je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans le film; Bien sur, Omoide poro poro possède un charme évident mais disons que la sauce n'a pas pris, je n'ai pas ressenti cet éclat, ce petit quelque chose qu'on retrouvait dans "Si tu tends l'oreille ou encore "la colline aux coquelicots". Pourtant l'histoire m'attirait beaucoup au début; ce petit résumé simple mais efficace laissant entendre une quête personnelle, une recherche de soi dans le carde paisible du Japon rural^^, j'aurais vraiment voulu l'aimer ton film Takahata mais il y a des choses qui m'ont gênées.
    Point par point, déjà, Omoide poro poro possède une histoire simple mais qui arrive à se révéler efficace, le réalisateur prend bien le temps de développer son héroïne en lui donnant une profondeur psychologique, rien à dire sur ce point là. Contrairement à la plupart des Miyazaki, ici point de fantastique, tout est réaliste, on retrouve un côté tranche de vie mêlé à du drame; à mes yeux le film n'a même pas le caractère d'un film d'animation pour enfant, c'est plus pour les grands cette fois.
    Là ou ça gêne c'est que le film est long ! très long par moments, le rythme n'est pas trépidant, bien sûr le but est d'abord dans le contemplatif des beaux paysages de la campagne, de ses champs,de ses ruisseaux....ect mais j'ai trouvé que malgré un récit bien rempli en terme d'élément et ce jonglage entre passé/présent, de nombreux passages sont littéralement "creux", sans surprises et tendent à fatiguer le spectateur plus qu'autre chose, on a plus grand chose à se mettre sous la dent visuellement.
    Outre ça, je n'ai pas adhéré au dessin vraiment trop vieillot à mes yeux, je veux pas être trop méchant car le film a quand même 25 ans mais comparé au Château dans le ciel qui est sorti 2 ans plus tôt, ces graphismes font assez brouillon, un dessin style vieux animés des années 70-80. Malheureusement pour moi qui suis un enfant de la fin des années 1990, ça ne joue pas en ma faveur.
    Le personnage de Taeko, comme je l'ai déjà évoqué plus haut est bien développée, on la découvre petit à petit au fur et à mesure du film à travers des brides de son enfance (qui nous rappelleront sans doute la nôtre), de petits événements comme spoiler: la première fois qu'elle a goûté à l'ananas, son premier amour à l'école, ses difficultés en maths (je la comprend la pauvre^^), son envie de faire du théâtre, la gifle qu'elle s'est prise par son père ect... .
    On se retrouve alors avec "2" Taeko, la petite fille de 10 ans à l'école primaire et de l'autre côté la Taeko adulte de 27 ans célibataire.S'il n'y a pas de fantastique inséré au récit, on sent quand même ce lien qui unit les 2. C'est comme si on assistait à une sorte de conflit intérieur, et de cette façon, le personnage de Taeko cherche à faire la paix avec elle même, c'est ça le but sous entendu de ce voyage. A travers elle, Takahata traite de pas mal de chose intéressante en véhiculant un bon nombre de critique comme le sexisme avec spoiler: les garçons de l'école primaire dans le près "âge bête" et qui se moquent des règles des filles.
    Ou encore l'autorité paternel dans la famille avec spoiler: le fait que le père de Taeko lui interdisent de faire du théâtre, dominant complètement cette famille majoritairement féminine
    .
    L'autre point qui nous marque c'est la mise en avant élogieuse par le réalisateur de la campagne et du travail à l'ancienne avec l'agriculture, en utilisant les personnages de Taeko et Toshio, Takahata en fait en quelque sorte ses portes parole pour défendre cette cause qui lui est sans doute chère.
    Les paysages de la campagne sont très beaux, les champs, les prairies, les rizières qui s'étendent à perte de vue, un décor proche du pictural et dont l'ambiance de vacance nous parvient avec grande facilité.
    Ne cherchez pas le film en vf car il n'en a tout simplement pas.
    Pour conclure, force est de constater que Omoide poro poro possède bien un charme à lui, cependant ce charme ne marchera pas forcément avec tous les cinéphiles, mais l'ensemble des critiques véhiculées sont bien argumentées et même si on a pas adoré, on finit par avoir envie de partir à la campagne. 13/20
    Ghibliste
    Ghibliste

    80 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    "Souvenirs goutte à goutte" est un énième miracle des studios Ghibli, réalisé par l'autre grand maître de l'animation japonaise : Isao Takahata. Une histoire simple, humaine, sensible et intelligente, qui nous fait retomber en enfance aux seules évocations des souvenirs de Taeko, une jeune femme solitaire de 27 ans retournant à la campagne des vacances de sa jeunesse. Et franchement, les scènes magiques sont légion dans ce film d'animation tendre et poétique : spoiler: la découverte de l'ananas, le match de base-ball, le coup de foudre de Taeko et son envolée dans les airs...
    J'en ai des frissons rien qu'à les évoquer. Un autre épisode absolument génial : les divisions de fractions, qui sont un moment passionnant et original. Le dessin, toujours d'une précision millimétrée, et tellement épuré lorsqu'il s'agit d'illustrer les souvenirs de Taeko, m'a émerveillé. J'aurai cependant à reprocher au film certaines longueurs pas vraiment indispensables (l'histoire des règles, par exemple, qui traîne en longueur...). Enfin, malgré sa relative lenteur, il m'apparaît difficile de ne pas ressortir ému de ce film, en particulier au cours du générique final. Touchant et nostalgique.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Après Le Tombeau Des Lucioles, Isao Takahata revient vers un sujet plus léger. Dans ce film, il défend les valeurs traditionnelles de l'environnement rural, comme le travail de la terre et l'importance de la famille. Pour cela, on suit l'histoire de Taeko : celle de son passé de petite fille et celle d'aujourd'hui, où Taeko, employée de bureau à Tokyo, retrouve le lieu de vacances de son enfance dans la campagne de Yamagata. On y trouve principalement trois thèmes récurrents : la famille, l'amour et le travail. Le résultat est un film à la fois plein de sensibilité et substantiel par son message assez engagé. Mélangez la dimension pro-environnementale de Nausicaä, l'humour et la sensibilité de Mon Voisin Totoro et le contexte plus encré dans la réalité de Kiki La Petite Sorcière et vous aurez une idée de ce qui vous attend. À mon sens, Souvenirs Goutte À Goutte est même plus abouti que Le Tombeau Des Lucioles. La seule raison pour laquelle ce film n'est pas plus connu vient probablement du fait qu'il ne soit jamais sorti en version française.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2015
    Une petite merveille issue du Soleil levant, plus prècisèment des Studios Ghibli! Inspirè de rècits autobiographiques, ce film d'animation admirable d'ampleur et de virtuositè mèrite l'attention pour le simple fait que c'est le metteur en scène de l'inoubliable "Tombeau des lucioles", Isao Takahata, qui en signe la rèalisation! Pour devenir papillon, une chenille devient chrysalide! Pour la jeune Taeko, elle n'avait aucune envie de devenir chrysalide! Si Taeko adulte se rappelle si bien l'annèe 1966, c'est peut-être que le temps est revenu de devenir chrysalide ? Elle se sentait tellement diffèrente de l'èpoque où elle avait commencè à travailler! Au travail, comme pour le temps libre, les filles avaient plus d'entrain que les garçons! Elles pensaient prendre leur envol...mais, avec le recul, les filles battaient peut-être seulement des ailes de toutes leurs forces! La Taeko de 10 ans conseille de faire le point et de tenter à prendre un envol à la Taeko de 27 ans. "Souvenirs goutte à goutte" pour un spectateur qui n'en perd pas une miette! Un sujet simple en apparence mais fort, et ce d'autant plus que l'histoire de Taeko est particulièrement belle et èmouvante! Une oeuvre qui compile de merveilleuses scènes de la vie! Un regard, un sourire parfois suffit pour relater des moments rares : Un ananas que l'on mange pour la première fois en famille en devient un joli moment de cinèma! Ainsi commença la seconde expèrience de la campagne pour Taeko adulte et de nouvelles plages de confidences indèlèbiles pou le spectateur qui n'en demandait pas tant! On se demande comment ces fleurs jaunes donnent une teinte rouge si èclatante ? Une triste lègende nous apprend qu'autrefois, on n'avait pas de gants en caoutchouc! Les filles, cueillant à mains nues, se piquaient au sang sur les èpines! Ce sang versè aurait donnè un pourpre encore plus profond! Magnifiques souvenirs...
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Hormis "Le Tombeau des lucioles",les films d'animation d'Isao Takahata sont loin d'atteindre la renommée de ceux d'Hayao Miyazaki,son compère des Studios Ghibli. Et pourtant,il a réalisé quelques petits bijoux d'intimité et de subtilité,dans un Japon très réalité,dénué de toute envolée fantastique,privilégiant le poétique et le métaphorique. "Souvenirs goutte à goutte"(1991) a de quoi déconcerter de prime abord. Un rythme très lent,et une approche très réflexive des dialogues et situations,ainsi qu'un mélange de 2 époques. La jeunesse de Taeko dans les années 60 basée sur des événements triviaux comme les premières règles,la découverte de la saveur d'un ananas,son rêve d'actrice mis à mal par son père. Et de l'autre côté,son présent,où un séjour dans la campagne lui fait remonter tous ses souvenirs à la surface,et la place face à des choix de vie essentiels. Takahata ne cache pas son admiration pour la vie en communauté,le travail agricole,l'importance de la nature. Le personnage de Taeko lui sert d'argument,dans une sorte de ton languissant,nostalgique et éperdument mélancolique. Un film très doux,certainement trop long et anecdotique par moments,mais juste beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2010
    Chef d'oeuvre méconnu de Takahata à qui l'on doit d'autres grands films dans un registre cependant plus réaliste (voire naturaliste) que le merveilleux de son compère Miyazaki. Ceci dit, s'il y a bien du merveilleux chez Takahata et plus particulièrement avec ce film, il provient de la simplicité d'un quotidien ici admirablement mis en image, et également "mis en scène" car s'il s'agit d'un film d'animation, Takahata maîtrise parfaitement certains codes clairement cinématographiques (sens du cadre, plans fixes, etc) que l'on trouve chez les grands cinéastes comme Ozu par exemple. Le personnage principal fait ce voyage vers la campagne, se souvient de sa jeunesse et de ces bons ou mauvais moments à passer (premier amour, premières règles, mauvaises notes) et analyse ses souvenirs avec le recul d'une jeune femme mais, parallèlement, le film évolue vers un réalisme presque documentaire sur la vie paysanne où le temps semble s'être arrêté. Ceux qui lui reprochent sa lenteur n'ont strictement rien compris au cinéma. Je reste fasciné par la beauté simple et la finesse infinie de ce film que l'on pourrait facilement considérer comme un des sommets du Studio Ghibli. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juin 2012
    Joyaux oublié d'Isao Takahata, dont la carrière semble avoir été éclipsée par son ami Hayaho Myiazaki, Omoide Poroporo est une œuvre simple, réaliste, sur le japon des années 60. Comme toujours chez Takahata le soucis du détail finit par atteindre le mouvement de l'image et des personnages qui y évoluent, ce qui donne un effet de réel saisissant. C'est sans doute l’œuvre la plus nostalgique du réalisateur, ce qui la rend touchante. Les flash-back sont d'une élégance incroyable et sonnent presque toujours juste. Les teintes plus claires utilisés pour réaliser les souvenirs de Taeko évoquent parfaitement l'enfance. Seule la longueur et l'Ost parfois étrange (les deux ne m'ont pourtant pas déplu) pourraient porter préjudice à cette œuvre d'un dépouillement rare.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Pas de fantaisie, pas de monde fantastique, Isao Takahata est sous l'influence de Takahata et pas sous celle, comme ça a été le cas quelques fois, de Miyazaki, même si ce dernier a été producteur exécutif sur ce film, on reste ici entièrement sous l'égide du réalisme... On peut d'ailleurs regretter que le réalisme ait exclu l'humour, pourtant les deux notions ne sont pas incompatibles, ainsi que quelques lenteurs.
    "Souvenirs goutte à goutte" recèle de quelques beaux moments parce qu'inévitablement dans une histoire qui reste réaliste il y a toujours des instants qui parlent à chacun de nous, et l'animation un peu statique est composée de beaux dessins surtout en ce qui concerne les paysages de campagne.
    De plus, sur le fond le film propose une réflexion intéressante sur le statut de la femme japonaise des années qui semblait (qui semble ???) n'avoir que deux choix de vies : se marier et avoir des enfants ou rester indépendante et éternellement célibataire. D'ailleurs dans ce sens, l'ensemble aurait gagné à avoir une fin ouverte, à s'arrêter au début du générique de fin, car ce qu'il se passe pendant ce dernier gâche pas mal la pertinence du discours.
    Ce Takahata est une vision quasi-documentaire de la campagne du Pays du soleil levant par l'intermédiaire d'une vie ordinaire loin d'être inintéressant mais loin aussi, de par ses défauts, d'être vraiment emballant...
    Rictus1260
    Rictus1260

    37 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Isao Takahata, l'autre maitre de l'animation qui, avec Hayao Miyazaki nous ont fait vibrer tant de fois avec leurs chefs d'oeuvre qui ornent la palette des films des studios Ghibli, parmi les plus grands films d'animation au monde, signe ici une oeuvre moins connue mais pourtant non moins réussie. Tous ces films des studios Ghibli, qu'ils soient basés sur la vie réelle (comme celui-ci) ou sur les mondes imaginaires, la poésie, les sublimes images et la musique de rêve sont toujours au rendez-vous. Des dialogues savoureux, des personnages au coeur pur, un soupçon de nostalgie, un humour subtil omniprésent, tout cela en même temps. Les célèbres envolées musicales nous rappellent les images, la contemplation des images nous rappelle la musique qui les accompagnait. Un vrai ravissement, un véritable transport émotionnel que chacun de ces films, qu'ils soient bien connus comme le voyage de Chihiro, le tombeau des lucioles ou Princesse Mononoke ou bien peu connus comme ces souvenirs goutte à goutte. Ceux qui sont restés sur Boulettes géantes, Rio2, Tarzan2, Madagascar ou Happy feet et j'en passe, sont bien à plaindre.
    Abarai
    Abarai

    139 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Alors qu'elle s'apprête à retourner à la campagne, une jeune citadine se remémore ses souvenirs d'enfance. Alternant les moments présents et les flash-backs, Omoide Poroporo est un film d'une grande langueur, où il ne se passe finalement pas grand-chose. L'émerveillement et la joie de vivre du personnage principal suffisent pourtant à nous toucher, à travers des images d'une simplicité insolentes, mais tellement pertinentes. Le film est beau, dans la lignée de ce qu'a pu faire Takahata. Restant fidèle à son dessin réaliste, il nous embarque dans un voyage initiatique où les faux semblants n'existent pas. Une véritable réussite, qui en laissera plus d'un dubitatif, mais qui mérite pourtant toute notre attention. La fin est d'ailleurs sublime, valant à elle seule le coup de regarder cette oeuvre.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2008
    Takahata a une sensibilité plus ancrée dans l'intimisme et moins dans le fantastique que Miyazaki. Il le montre dans cette histoire toute simple, où l'on retrouve son goût pour la nature et sa nostalgie.
    Sam15
    Sam15

    8 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Un film magnifique, à condition de le regarder avec tendresse et patience. Une ode à la vie, au temps, et un incroyable précurseur (1991 !!) à l'écologie avec des propos amenés avec intelligence et délicatesse. On retrouve ainsi une jeune femme de 27 ans qui retourne dans une ferme de son enfance, se remémorant le passé au gré de ses pas. Coexistent ainsi dans l'animation passé et présent, mais également le futur, avec tous ses possibles. Un véritable bijou, une déclaration d'amour à la nature (notamment sa place dans nos sociétés surexcitées) à la Vie et à la sérénité. Je me suis retrouvée à pleurer, sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, comme si le récit m'avait ramenée à l'essentiel, me nettoyant d'un stress qui n'avait pas lieu d'être.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Seul est unique film du studio ghibli que je n'ai pas apprécier , je crois que c'est le personnage adulte qui m'a tapé sur les nerfs et le film contient quelques longueurs qui ne sont pas négligeable. Rien à avoir avec le magnifique tombeau des lucioles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2013
    A première vue, c'est un film plutôt platonique, lent et fade. Mais avec du recul, on lui découvre plein de sentiments profonds, touchants. Ce sont plus que des souvenirs présentés ici, c'est un passé qui s'alarme, s'agite, et ressurgit en pleine figure à la jeune femme pour lui montrer que le temps passe (très) vite, et que sa vie se résume à travailler derrière un n'avons-nous pas là la recherche d'un pseudo "idéal" de la femme?
    Elle est à la base une femme célibataire qui travaille (une femme actuelle). Elle casse les codes de société dictant de travailler, certes, mais surtout fonder une famille sans trop tarder. Elle est en marge avec ces valeurs (bien qu'ayant été élevée dans le cadre traditionnel de la famille japonaise), ce que son entourage lui reproche. Et elle se rend unique, exceptionnelle et intéressante par sa volonté de liberté. Mais, à la suite d'un voyage de bienfaisance, elle se voit finalement écouter la proposition, si ce n'est la forte insinuation à "la remettre sur le droit chemin", de vieux paysans aux idées sortant tout droit de la vieille école, et voulant la marier à un autre paysan (bon, il est tout de même plus évolué et partage une certaine complicité avec elle), à force d'avoir trop répété "j'aime cet endroit, j'aime la campagne". spoiler: Même si cette situation l'a énervée, elle cède sous prétexte d'une idylle naissante avec ce jeune homme et pour la beauté du paysage. Ainsi elle accepte de devenir produit féminin de la culture ancestrale: faire des enfants et travailler dans les champs.

    Tout ceci n'est pas une vision très optimiste d'un devenir humain. C'est plutôt un cliché passé de mode de la femme primaire japonaise et quelque peu une façon de dire: "tout rentre enfin dans l'ordre de la convenance". C'est une façon de penser arriérée qui gâche un joli petit film montrant la base de la culture rurale et la culture citadine du Japon. Ce dernier point est en effet un élément plutôt positif. Surtout pour nous occidentaux ne connaissant pas vraiment la vie agricole japonaise. Il y a peu d'animes l'exploitant.
    Au niveau visuel, c'est tout à fait correct, on a droit à de beaux paysages de campagne, et les passages de flash-back bien abordés.
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