Deuxième bonne résolution de l'année : "ne pas juger un livre à sa couverture", et là, en l'occurence, un film à son affiche.
Un premier temps peu attiré ni motivé, à cause du côté un peu trop lisse qui se dégage de l'affiche et car il faut bien reconnaître que depuis une dizaine d'années, la filmographie d'Isabelle Carré n'est pas flamboyante, j'ai tout de même décidé de me fier aux retours très positifs de mes amis cinéphiles en lesquels je peux généralement avoir toute confiance.
Et bien ce premier long métrage fut effectivement une vraie jolie surprise !
Notamment grâce à un scénario audacieux qui prend un virage inattendu en osant aller (sans trop spoiler) sur un terrain assez peu exploité au cinéma : l'hétéronormativité.
Les deux acteurs principaux jouent avec beaucoup de sensibilité, sans jamais trop en faire. Les dialogues, les plans... tout est précis et sobre pour dérouler avec finesse ce récit sur le refus d'un certain conformisme social.
Certains reprocheront au film une approche un peu naïve ou de ne pas toujours être très crédible. Ceci est d'autant plus un comble que la réalisatrice (scénariste de films à succès comme Les Jeunes Amants, Les Amandiers, L'Homme de sa vie ou Les Envoûtés) transpose ici sa propre histoire et celle de ses parents.
Une histoire au final très personnelle mais qui questionne sur l'Amour en général et insiste sur le fait qu'il peut prendre plusieurs formes, notamment lorsqu'on le dissocie de la question du désir.
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