Un film qui aurait du s'appeler "la combattante" ou "la sacrifiée "!! Un documentaire qui fera date pour sa o profondeur , sa revendication à la colère . Christine Angot ne lâche rien, c'est Antigone, Non! Elle ne laissera pas les autres tranquilles, se reposer avec leur regret et leur "désolé", elle interroge, bouscule , se révolte ! Va t on un jour enfin comprendre et s'intéresser à cette petite fille qui avait tant de lumière dans les yeux , va T on la prendre dans ses bras plutôt que d'être gêné par "cette malheureuse histoire" ! Va t on assumer collectivement ce crime odieux et destructeur! C'est insupportable cette vie saccagée , cet adulte qu'elle a du devenir , si dure en apparence mais tellement capable de tendresse. Ce crime n'aurait pas dû faire partie de sa vie, elle aurait dû pouvoir devenir l'adulte de son choix. Elle est forte , n'attend pas de compassion mais on a vraiment envi de lui dire je t'entends , comment puis t'aider.
Pâle récit d’un inceste. La victime se cherche en vain des témoins pour la soutenir. Elle se retrouve seule face à ce souvenir qui la hante. Récit monotone.
C'est un bien mauvais reportage sur la seule personne de Christine Angot, toujours aussi brouillonne dans ses propos comme l'est d'ailleurs le film. Bien entendu que l'indifférence qu'a connue Angot face à l'inceste est révoltante et que l'on n'a guère d'empathie pour la femme du père incestueux mais il ne ressort pas grand chose de ce film sinon ce que l'on savait déjà par des témoignages ou des livres bien plus bouleversants et moins auto-centres. Mais a- t'on le droit aujourd'hui de critiquer ce film sans passer pour indifférente au phénomène de l'inceste...... je me le demande
Heureusement que je n’ai pas payé ma place Ce film est long mal filmé, c’est un docu d’après-midi de France 3 région - je parle cinématographiquement D’abord parce que je suis sorti au bout de 30min Ensuite parce que ça reste une psychothérapie et ce ne va pas plus loin Cet entre soi est méprisant pour toutes celles qui souffrent
Un chef d'oeuvre absolument nécessaire. En 2024, il semble incroyable qu'il faille autant se battre pour dénoncer un inceste, ce phénomène si courant et si destructeur. Après en avoir parlé dans ses livres, Christine Angot nous offre un documentaire qui est une autre façon de parler de ce sujet. C'est totalement différent, c'est une incursion dans une famille qui refuse depuis des années d'accepter ce que le père a fait. C'est un coup de force pour se faire entendre, face au silence assourdissant et destructeur. J'espère que ce film sera vu par le plus grand nombre pour que cette horreur qu'est l'inceste n'existe plus. Merci à Christine Angot d'être la porte-parole de ce crime qui ravage tant de vies.
L'écrivain C.Angot, victime de viols impunis commis lorsqu'elle était adolescente, (même encore jeune adulte ) dans le cercle familial interroge sa belle-mère, sa mère et son ex mari sur son histoire, sur leurs silences et leurs dénis.
C'est finalement sa fille qui trouvera les mots consolateurs et justes à dire à sa mère.
Le cercle familial est parfois le berceau du meilleur, mais il peut-être aussi celui du pire et surtout de l'impunité judiciaire ou délinquants relationnels et délinquants ( criminel dans le cas présent) passent entre les mailles du filet et ne vont pas où est leur place : entre quatre murs.
Avec le traumatisme c'est sans doute aussi là où se trouve la rage de C. Angot. Les mauvais se sont pas toujours punis et n'ont même pas été empêchés par ceux qui le pouvaient, le devaient. On le savait, mais ça va mieux en le disant.
La narcissique Angot continue son auto exploration au cinéma. Le culot phénoménal qui l'anime la pousse à rencontrer les protagonistes de son récit, afin qu'ils expient leurs péchés. Largement évitable.
On a beau avoir une immense empathie pour elle et partager l'immense souffrance qui lui a été infligée, on ne peut s'empêcher de regretter que, au travers de ces plans interminables, elle cherche à obtenir un bon kilométrage de ce récit.
Christine Angot enfonce la porte fermée derrière laquelle l'inceste se cache. Ca semble violent, puis à mesure que le film progresse, s'opère un changement de perception : Christine Angot n'est pas violente, c'est le silence qui lui a été imposé depuis 30 ans qui l'est. Une Famille est un film puissant, parfois difficile mais également lumineux. A voir absolument.
Ne plus laisser la porte se refermer… L’inceste n’est pas que l’affaire de la victime, n’est pas qu’une affaire privée, intime. L’inceste est affaire d’une certaine éloge du pouvoir, mais aussi celle de toute une famille, et de l’indulgence d’une société. Les écrits puissants de Christine Angot sont autant de témoignages de ce qu’elle a subit, mais ici, dans le documentaire « Une Famille », elle écoute. Et nous donne à écouter : les mécanismes qui ont rendu l’inceste possible, qui l’ont couvert ensuite. Et si le documentaire bouleverse par sa sincérité, l’enrichir des nombreux entretiens de Mme Angot à La Grande Librairie, Télérama, France Culture, 3 Couleurs, etc. … de ces dernières semaines permettent de déplisser encore un peu plus les yeux face à une réalité que l’on préfère ne pas regarder… 2 à 3 enfants par classe sont aujourd’hui touchés par l’inceste… statistique glaçante de l’Interdit ultime. Il est temps de rendre la honte au violeur, de soutenir le courage, les témoignages de ceux qui ne veulent plus la porter à leur place. Merci Madame Angot
" Festen - Fête de Famille " était un film culte dans les années 1990 ? Et bien là, c'est carrément une histoire pour de vrai ! Toujours avec du courage pour faire tomber les masques et pour ouvrir les yeux sans plus d'illusion ou de déni dans nos tribus modernes. Film bien construit avec des effets de surprise pour donner du rythme et mettre du sens. L'inceste concerne 20% des femmes en France. Un documentaire pionnier sur le plan psychosocial qui j'espère deviendra culte ou incontournable dans quelques années. Bravo et merci à Christine Angot pour son travail !