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    Une famille
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    93 critiques spectateurs

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    whatdidijustsee
    whatdidijustsee

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    J’ai réalisé que le témoignage et le devoir de mémoire empêchaient le choix esthétique, le parti pris artistique. Qu’un film, ça pouvait l’être mais qu’un documentaire ne pouvait pas l’être. J’ai mieux compris ce choix difficile de faire soit partie des gens qui suivent la mode et se fondent dans la masse ou bien alors de faire partie de ceux qui se font face en racontant leur histoire alors qu’elle dérange le silence qui ne va pas dans le même sens. Ça m’a légitimisé. C’est un film qui est impossible à noter. Parce que quelqu’un qui raconte son histoire avec autant de cœur à l’ouvrage de manière si pure ne devrait même pas avoir à être noté. Dans le film Madame Angot parle à son ancien mari en disant qu’ils se sont trompés sur ce qui les liait alors que c’était le viol et pas autre chose selon eux. Selon moi le fait qu’elle ait choisi quelqu’un qui ait vécu la même chose qu’elle pour fonder sa famille est le choix le plus sécurisant qu’elle aurait pu faire. Je ne lui dirais jamais si je l’avais en face de moi. C’est drôle cet effet d’entonnoir. Au début on voit à quel point les autres sont contre elles et n’acceptent pas de la légitimer. Plus le film passe plus on commence à percevoir des proches qui pleurent avec et pour elle. La résonance est très intime et personnelle. Le film termine avec sa fille qui lui dit qu’elle est désolée pour elle. Christine Angot dit que c’est la phrase qui l’a rompue de sa solitude. Moi madame Angot, vous m’avez profondément fait du bien. Depuis très longtemps. Je vous lis depuis l’année dernière et ai regardé un amour impossible. Je n’en attendais pas tant de ce documentaire en connaissant déjà l’histoire. Pourtant j’ai l’impression qu’il y a encore ajouté une nouvelle dimension qui me donne envie de me légitimer malgré les choses que j’ai vécu. Merci.
    Sagis
    Sagis

    3 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    on s'interroge, on apprend, on condamne, on compatis, on se révolte, on vit au rythme de la du chemin de Christine et de son enquête, et quête de l'apaisement
    Clément B
    Clément B

    30 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Fort, poignant, utile, comme toute parole qui se libère, comme toute porte qui s'ouvre enfin, même s'il faut mettre le pied dedans pour ne pas qu'elle se referme.
    steevessegura
    steevessegura

    7 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Œuvre très cérébrale où la douleur est palpable.
    Respect à toutes les victimes de ces atrocités.
    On mesure la déflagration et l’impact sur la sphère familiale.
    La souffrance de l’autre est toujours malaisante. Encore plus quand il s’agit de sa propre mère.
    Le travail sur soi aurait certainement dû être accompagné par une professionnelle. Peut-être l’a-t-il été d’ailleurs.
    Charline Pirosan
    Charline Pirosan

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    J’ai été bouleversée par ce grand film, extrêmement touchant et fort.
    Il est d’utilité publique et devrait être diffusé à l’échelle la plus large qui soit !
    C’est poignant de sincérité, pour raconter une réalité terrible dont Christine Angot semble s’extirper avec brio, si cela est même possible, nous laissant plein d’un lumineux espoir, et prêts à l’accompagner de nos voix pour briser le tabou de l’inceste.
    Merci infiniment pour ce film !
    Didier C.
    Didier C.

    18 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2024
    L'inceste est une violence. Le viol est une violence. Le silence est une violence. Ce film tente de priser le silence, malheureusement par la violence aussi.
    Sandrine Laborde
    Sandrine Laborde

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Bouleversant! A voir absolument par toutes et tous pour comprendre la psychologie et la dynamique du traumatisme
    annakee
    annakee

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2024
    On en avait besoin ! Un film qui marque, par sa justesse et sincérité.
    Allez le voir c’est une merveille
    Ufuk K
    Ufuk K

    519 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    "Une famille" bien accueilli par la presse, est un documentaire autobiographique convenable. En effet la réalisatrice Christine Angot part à la rencontre de plusieurs personnes de son entourage (la veuve de son père incestueux, sa mère Rachel, sa fille Léonore, son ex-mari Claude) et les interroge vis-à-vis de l'inceste qu'elle a subi par son père, même si j'ai trouvé l'ensemble parfois théâtral et un peu trop mécanique, ce documentaire est utilité publique pour toutes les personnes qui ont subi des violences sexuelles avec en prime une belle leçon de résilience de la part de la réalisatrice Christine Angot.
    Alberti21
    Alberti21

    8 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2024
    Tout le monde connaît l’univers de Christine Angot fait de rage, de colère, en écriture, en littérature. Ce documentaire autobiographique est très malséant à voir. On y voit sa propre fille. Ce qui m’a paru très choquant compte tenu de l’histoire de sa mère. Mettre les enfants dans les histoires des ascendants n’est pas la chose la plus efficiente.
    Film très difficile. Non par la thématique mais par la réalisation. Difficile à voir tellement c’est mal filmé.
    CineMJ33
    CineMJ33

    5 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Dérangée par la violence de la scène d’intrusion de C.A au domicile de sa belle-mère, le film a le mérite d’inviter le spectateur à se mettre à la place de la victime, mais aussi à celle de sa mère ,de sa belle-mère, de son ex conjoint en suscitant de l’empathie pour ceux-ci même si ce n’était pas forcément l’objectif recherché. Un documentaire qui fait réfléchir sur un sujet tristement d’actualité.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 235 abonnés 7 516 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2024
    L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père y a vécu jusqu’à sa mort. C’est dans cette même ville qu’il l’a violé et que sa femme et ses enfants vivent toujours. Elle décide d’aller à leur rencontre…

    Christine Angot s’essaie pour la première fois à la réalisation et se lance dans un voyage introspectif, celui de son trauma, le viol et l’inceste dont elle a été victime entre ses 13 et 16 ans. L’histoire de Christine Angot, on la connaît tous ou alors il faudrait vraiment avoir vécu en ermite pour feindre de l’ignorer. En effet, cela fait plus de 20 ans qu’elle ne cesse de ressasser toujours et encore son histoire à qui veut bien l’entendre, notamment à travers ses romans L'Inceste (1999), Un amour impossible (2015), Le Voyage dans l'Est (2021), ainsi qu’à la télévision.

    On est donc en droit de se questionner sur cette énième incursion dans sa vie privée. Comme son titre l’indique, avec Une famille (2024), l’écrivaine va à la rencontre de sa belle-mère, son ex-compagnon et sa fille, tous prennent la parole, avec plus ou moins de facilité (il faut voir comment elle force le pas de la porte de la veuve de son père, c’est d’une rare violence, à l’image de Christine Angot, une femme électrique et brutale, jamais dans la demi-mesure, toujours dans le frontal). A travers cette confrontation, elle souhaite mettre en évidence le déni de ses proches et leur inaction à son encontre.

    Pendant 80 minutes, le spectateur est comme pris en otage, face à ce corps à corps et autres joutes verbales auquel on est confronté. Une introspection sous forme de psychanalyse à la fois malsaine et voyeuriste, qui, à l’image d’un disque rayé, donne la désagréable impression de se répéter (décennie après décennie) en nous imposant son mal-être.

    Parler de l’inceste c’est nécessaire, mais à la longue, cela peut aussi générer une certaine lassitude…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yves G.
    Yves G.

    1 466 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Née en 1959 à Châteauroux, Christine Schwartz n’est reconnue seulement qu’à quatorze ans par son père qui lui transmet son patronyme. Christine Angot est violée par son père entre treize et seize ans. Elle révèle l’inceste qu’elle subit en 1999. Elle en fait le sujet de plusieurs de ses livres : "L’Inceste", "Un amour impossible", "Le Voyage dans l’Est". Elle a décidé de poursuivre au cinéma son entreprise littéraire.

    Depuis vingt-cinq ans maintenant, Christine Angot est devenue un personnage de la scène littéraire. On connaît ses livres, qui ont fait naître un courant littéraire prolifique, l’ego-histoire. On connaît ses interventions médiatiques transgressives dans des émissions de grande écoute. On connaît surtout le traumatisme qu’elle a subi adolescente, dont elle ne s’est jamais remise et qui constitue l’objet sans cesse recommencé de sa création littéraire.

    La soixantaine bien entamée, Christine Angot n’a pas changé. La colère qui l’anime ne s’est pas apaisée. Alors même qu’elle avoue que son histoire l’écrase, elle continue à la ressasser et en fait le sujet central de son premier documentaire. Questionnant la famille qui l’entoure, elle sillonne la France pour rencontrer ses proches – sa belle-mère, sa mère, son ex-mari, son actuel compagnon, sa fille…- et les interroger sur le sens qu’ils donnent au crime qu’elle a subi.

    Une famille débute par une séquence sidérante. Elle a été tournée en septembre 2021 à Strasbourg où Christine Angot s’était rendue pour présenter son dernier livre. À cette occasion, Christine Angot va au domicile de la veuve de son père. Elle n’en cache ni le nom ni l’adresse. Elle sonne à sa porte, en force l’entrée et lui impose la présence d’une équipe de tournage pour recueillir son témoignage. L’atteinte à la vie privée de cette personne, filmée contre son gré, est flagrante. La défense de l’avocat de Christine Angot, qui estime qu’en révélant les dénis des conséquences de l’inceste sa cliente accomplit une oeuvre d’intérêt général à laquelle l’intimité de la plaignante ne saurait être opposée, ne tient juridiquement pas la route.

    Si elle est bien plus violente que celles qui suivent, cette première séquence est au diapason du film et en donne le ton. Dans une démarche vengeresse, Christine Angot se filme sillonnant la France pour aller demander des comptes à ses proches. Qu’elle fut victime d’un crime odieux, qu’elle en porte encore les séquelles, nul ne le lui conteste et, mieux encore, tous aujourd’hui en compatissent – alors que fut un temps, heureusement révolu, où sa parole fut mise en doute et son traumatisme euphémisé. Que sa « famille » ne lui ait pas montré à l’époque des faits et, dans une certaine mesure, renâcle encore aujourd’hui à lui témoigner la solidarité qu’elle aurait méritée, chacun aujourd’hui le reconnaît volontiers et le déplore.
    Mais l’outrage qu’elle a subi ne saurait exonérer l’autrice-réalisatrice de toute mesure. Elle n’a pas le droit, en son nom, de tout rabattre à son statut de victime. Si sourcilleuse sur sa vie privée et les violences qu’elle a subies, elle gagnerait à l’être de temps en temps sur celle de ses proches et les atteintes que sa violence leur cause.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2024
    J'ai aimé ce documentaire et notamment sa mise en scène assez intelligente mais Christine Angot a quand même le don de m'agacer. La scène avec sa belle mère est effectivement très forte, et on se demande si le film aurait pu exister sans cette longue scène, mais Angot a tellement de rage en elle qu'il est difficile d'entamer une discussion sereine. Film/documentaire à voir notamment pour comprendre comment le silence de la famille empêche une victime de se reconstruire et de trouver l'apaisement.
    oooooooooo
    oooooooooo

    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Elle voudrait enfin passer à autre chose. Elle en témoigne. Elle le hurle même, ici, et à longueur de temps. Alors pourquoi une pierre de plus, qui ne dit rien de plus (on est pas exégète de son oeuvre (qui fut une claque), mais pour sa part propre, cela semble vrai). On laboure une terre qui ne donnera plus rien. Alors on va chercher les témoignages des autres. De force on embarque chacun dans son récit. Et chacun a peur. Sinon de faire face au récit, de faire face à sa victime. Qui avance comme un tank. Qui presque mécaniquement, pour chaque mot prononcé, fustige qu'il ne fut pas son contraire. C'est un peu le problème de madame Angot, dont la démarche finit par être conte-productive. Car personne ne se mettra jamais à sa place. Personne ne sera jamais à même d'entendre son récit comme elle le voudrait entendu (mais le veut elle vraiment? Cette longue construction qu'est son oeuvre ne rend elle pas définitivement indissociable de son récit qui finit, punition, par la définir). Une limite est atteinte, personne d'autre ne peut endosser cette souffrance, en prendre un bout, la faire sienne (parce que pour qu'elle soit sienne il faudrait l'endosser indéfiniment et non un instant). Rattraper ce qui fut perdu. C'est inacceptable, elle ne l'accepte pas, mais le hurler n'y changera plus rien.
    C'est le triste constat que l'on dresse. Madame Angot demande l'impossible, au titre que l'impossible le fût. On en vient presque à excuser la fuite de ceux qui savent le combat perdu.
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