Votre avis sur La Pie voleuse ?
4,0
Publiée le 1 février 2025
C’est la ^première fois qu’un film de Guédiguian me fait pleurer ( merci aussi à Victor Hugo et Jean Pierre Darroussin)… Le scénario est assez travaillé, et on retrouve l’équipe de Guédiguian sous le soleil de la tragédie ( Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Grégoire le Prince ringuet, Robinson Stévenin, et donc Jean Pierre Darroussin)???Le film est plutôt touchant et imprévu….Le naturel des dialogues, le réalisme des marseillais???Cela reste du Guédiguian, donc original, dans la lignée de Pagnol, la musique au piano est bienfaisante, et le soleil brille, sans être génial…..Un film que je conseille, même les fans seront surpris…..
5,0
Publiée le 30 janvier 2025
Ah ! Que serait le cinéma sans Robert Guédiguian ?
Un trou dans la raquette sûrement !
Ses films sont une ode à la vie.
Des pépites du 7 ème ART !
Une bouffée d'oxygène dans ce monde de brutes.
Des histoires qui nous bousculent, appellent à l'amour, l'empathie. Un ciment qui devrait lié notre société.
Marseille reste toujours son pied à terre, l'Estaque, son QG.
On ne s'en lasse pas !
Son nouveau film, "La Pie Voleuse" nous fait tanguer entre la raison et la passion, entre l'amour et le partage.
Une porte ouverte sur le quotidien de Maria qui refuse de renoncer au bonheur !
Une histoire d'une grande sensibilité où la musique guide nos sens.
L'équipe est au complet pour notre plus grand plaisir.
Alors, Robert Guédiguian, MERCI !
5,0
Publiée le 3 février 2025
Chef-d'œuvre poétique et musical à regarder avec les yeux. et surtout avec les oreilles ! Beauté des visages, des paysages ensoleillés, des quartiers, des notes de piano... beauté des sentiments, amour (petit) filiale et amour conjugal... un vrai délice...
5,0
Publiée le 4 février 2025
Quel plaisir de retrouver cette équipe aux accents méditerranéens qui suggère plus que le soleil, un certain rêve à travers des décors magique de l' Estaque et pas seulement ! Robert Guédiguian concocte ici une fresque si réelle des rapports humains, montrant du doigt les dérives et limites qui sont les nôtres. Maria ( Ariane Ascaride ) mascotte et épouse du réalisateur, bientôt 50 ans, interprète une femme gentille, aimante qui s'égare un tout petit peu dans un contexte si léger mais si répandu.... Attachante avec les personnes plus âgées, à qui elle apporte, outre l'aide pratique, le lien social indispensable, elle campe ici une auxiliaire de vie si précieuse. Au delà de la lumière extraordinairement captée par Pierre Milon, des dialogues laissant la place au non-dit, c'est la jeune Marilou Aussilloux ( Jennifer ) pétillante, crève l'écran par son rôle brillant, tellement débordant de vérité. Bien entendu, le reste de la troupe est toujours digne d'éloges, dont Jean-Pierre Darroussin, et l'ensemble nous emporte avec tendresse dans la chaleur du Sud, un joyau de couleurs, quelques jolies notes de piano et quelques vers de Victor Hugo en prime...... !!**
5,0
Publiée le 2 février 2025
Nous sommes allé voir ce film juste pour la présence de JP Daroussin. Conquis et ravis par sa prestation et des autres comédiens extraordinaires. Ce film intimiste reflète le climat contemporains où le côté empathie et sentimental sont fortement sollicités. Nous avons été comblés, radicalement séduits. Merci.
5,0
Publiée le 2 février 2025
L'amour dans toutes ses formes : un film magnifique, qui m'a ému au plus profond. spoiler:
spoiler:
5,0
Publiée le 26 octobre 2024
Vu au festival de Rome. Du grand cinéma, une image magnifique, des acteurs et actrices touchants. À l’humanité débordante. (Une étoile est née parmi eux, jeune recrue)
Une très belle histoire d’amour. Un film sur la vie, la vraie. Marseille comme un vieil ami. La mer Méditerranée, l’amour, les petits arrangements des petites gens. L’amour toujours.
5,0
Publiée le 5 février 2025
Chronique émouvante de la vie des gens ordinaires, avec des interprétations sublimes d'Ariane Ascaradie, touchante et lumineuse, et de JP. Daroussin sous le décor de Marseille, ses petites rues colorées, sa grande bleue, son soleil, les parties de cartes à la Pagnol, la verve et les expressions du Sud. Cela fait longtemps que je n'avais pas pleuré au cinéma. Peut-être qu'il y a un peu de Pagnol dans Guédiguian, en tout cas il y a l'amour des gens et celui d'Ariane Ascaride à laquelle il donne, une fois encore, un rôle puissant. A voir impérativement par tous les amoureux de ses oeuvres.
devedj

1 critique

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5,0
Publiée le 29 janvier 2025
Du très bon Guédiguian avec une musique exceptionnelle !
À voir et à écouter avec bonheur et félicité
4,0
Publiée le 31 janvier 2025
Robert Guédiguian n'a pas son pareil pour porter un regard aussi pertinent que sensible sur notre société.

C'est une nouvelle fois avec beaucoup de douceur et d'empathie qu'il aborde le sujet très intéressant des petites gens qui prennent le risque de se mettre dans l'illégalité pour aspirer aux mêmes rêves que leurs concitoyens qui, eux, ont les moyens de les atteindre.

Et c'est une nouvelle fois en convoquant son clan d'acteurs fidèles que le réalisateur marseillais déroule son propos. Ariane Ascaride est une nouvelle fois formidable et apporte beaucoup de finesse et de complexité à son personnage d'aide à domicile qui abuse financièrement des personnes qui l’emploient, avec pour seul but, la réussite et le bonheur de son petit-fils.

Une fois n'est pas coutume, l'Estaque sert d'écrin à cette histoire d'abus de faiblesse, à travers ses ruelles si pittoresques et ses terrasses et balcons surplombant une mer d'un bleu éclatant.

Mais l'apparente douceur ne dissimule et ne dilue pas pour autant le propos militant d'un réalisateur toujours aussi engagé et révolté, qui n'a eu de cesse de donner voix aux oubliés ou aux invisibles.

L'on ne s'ennuie pas une seconde grâce à un scénario intelligemment écrit qui parvient à mêler intrigue policière et chronique sociale. Et l'on pardonnera les quelques facilités scénaristiques de la fin du film ainsi qu'une scène très malaisante et problématique, dans cette ère post me-too, dans une agence immobilière, qui marque le point de départ d'une des sous-intrigues, pas forcément la plus inspirée.

Après La Fête continue, qui ne m'avait que très peu convaincu, Robert Guédiguian nous revient avec très bon cru, un conte social où bienveillance, bonté et pardon sont les maîtres mots.

Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
3,0
Publiée le 30 janvier 2025
Un film qui mérite le détour. J'ai bien aimé les thèmes abordés l'abus de faiblesse au travers l'aide à la personne âgée. Il y a aussi le thème de l'abandon des personnes âgées par les enfants et les non-dits. On est touché par le jeu d'acteur des personnages et une musique complaisante pour la voleuse. Je fus surpris par la réaction du public qui a ri lorsque la personne vole de l'argent.
Cette fiction est proche de la réalité lorsque cela arrive.
2,0
Publiée le 3 février 2025
Maria (Ariane Ascaride) a un cœur gros comme ça. Aide à domicile, elle se dévoue corps et âme pour les personnes âgées qui l’emploient. Elle est en adoration devant son petit-fils, un jeune prodige du piano. Pour qu’il ait son propre instrument et reçoive des cours particuliers, elle a pris l’habitude d’abuser de la faiblesse de ses employeurs, qui lui vouent une confiance aveugle.

« Manière de Pagnol Marxiste » (l’expression, excellente, est de Jacques Mandelbaum dans "Le Monde"), Robert Guédiguian est de retour avec un film moins ambitieux que les deux précédents – "Twist à Bamako", une reconstitution de l’Afrique des années soixante, et "Et la fête continue !" un film choral ayant pour toile de fond la victoire de la liste conduite par Michèle Rubirola aux élections municipales de Marseille en 2020. Comme tant d’autres avant lui, il a été tourné à l’Estaque, avec la même bande d’acteurs fidèles : sa femme, Ariane Ascaride, plus solaire que jamais, ses fidèles compères, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Jacques Boudet (décédé en juillet dernier) sans oublier les recrues plus jeunes, Lola Naymark, Grégoire Leprince-Ringuet, Robinson Stévenin. Manque à l’appel Anaïs Demoustier, pour qui le rôle de Jennifer, la fille de Maria, était taillé sur mesure. Je suis le premier à le regretter. Mais je suis aussi le premier à me féliciter qu’elle ait été remplacée par la rayonnante Marilou Aussilloux qui crève l’écran.

La bande-annonce a failli me faire fuir. Avec mon fils aîné, qui a l’esprit presque aussi mal tourné que moi, nous nous en sommes copieusement moqués. On dirait un medley des anciens films de Guédiguian ou un clip tourné en son hommage pour le César ou la Palme d’or d’honneur qu’il finira bien par recevoir. Tous les rebondissements d’un scénario prévisible y sont dévoilés : 1. Les petits larcins de Maria vont lui attirer des problèmes mais 2. Ses victimes refuseront de porter plainte et 3. Le petit-fils de Maria, avec le soutien de sa grand-mère, sera brillamment reçu au Conservatoire.

Si "La Pie voleuse" n’avait pas été projeté tout près de chez moi suivi d’un débat en présence de Robert Guédiguian en personne, je crois que, rebuté par cette bande-annonce caricaturale, j’aurais, pour la première fois depuis "Marius et Jeannette" (1997), fait l’impasse.

Ai-je bien fait de faire taire mes préventions ? Oui
Oui pour Robert Guédiguian, qu’il était fascinant de voir et d’écouter. La fougue, l’enthousiasme de ce septuagénaire, dont je ne partage pourtant pas les convictions, sont communicatifs. On aimerait à son âge avoir encore autant d’énergie et autant d’humanité.
Oui aussi pour le film qui, certes, n’innove pas par rapport à tous les précédents de Guédiguian, dont le scénario ne s’éloigne guère de celui qu’on présageait et qui enfin n’atteint pas les sommets inégalés des "Neiges du Kilimandjaro", à mon sens son meilleur (même s’il sollicite le même poème de Victor Hugo une fois encore), mais qui néanmoins nous donne le plaisir rare d’une histoire simple et belle sous la chaude lumière de Marseille.
4,0
Publiée le 31 janvier 2025
Bonjour tout le monde, Robert Guedigian signe une œuvre cinématographique, excellente et concrètement philosophique ! Marilou Asslloux , qui incarne Jennifer, est magistrale ! Cordialement. Gérard Michel
1,5
Publiée le 6 février 2025
Vraiment pas aimé, j’ai même failli quitter la salle. Une succession de petites scènettes sans intérêt, des acteurs bof bof. J’ai regretté la joie de vivre habituelle. C’est pour moi le plus mauvais film de R. Guediguian. Vivement le prochain.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 30 janvier 2025
Quelle déception ! On attend toujours beaucoup des films de Robert Guédiguian, de leur humanité profonde et de leur engagement sincère. Et, il faut le dire, on est rarement déçu. Mais cette fois-ci, c’est totalement raté. Une véritable noyade cinématographique dans un océan de clichés et d’invraisemblances.

Dès les premières minutes, on sent que quelque chose cloche. Ce qui aurait pu être une belle chronique sociale se transforme en un roman à l’eau de rose mollasson, caricatural et désespérément lent. Impossible de croire une seconde au personnage de Jennifer, malgré le talent et la fraîcheur indéniable de Marilou Aussilloux. Ses intentions sont floues : duplicité ? Coup de foudre sincère ? Sacrifice ? Peu importe l’option choisie, son comportement défie toute logique et plonge le spectateur dans un abîme de perplexité.

Son mari, incarné par l’excellent Robinson Stévenin – qui semble errer là sans trop savoir pourquoi –, est quant à lui totalement lunaire. La scène où il déclame son pardon à sa jeune épouse à la caisse du supermarché frôle le ridicule. Et que dire de cet épisode où Darroussin, la main sur le frein de son fauteuil roulant, dévale les pentes de l’Estaque pour aller réciter du Victor Hugo au commissariat, espérant ainsi justifier le retrait de sa plainte ? Un moment de poésie involontairement burlesque.

Alors oui, il reste le sourire lumineux d’Ariane Ascaride, qui traverse le film tel un phare dans la tempête. Mais hélas, cela ne suffit pas à sauver ce navire en perdition, plombé par un scénario trop fragile et des personnages sans consistance.

Serait-ce le signe que la bande à Guédiguian arrive au bout du message d’amour et de tolérance qu’elle nous délivre depuis tant d’années ? Espérons que non, car le monde a encore cruellement besoin de leur humanité. À condition de retrouver ce qui faisait leur force : la justesse, l’émotion et la sincérité.
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