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    Le Tableau volé
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    261 critiques spectateurs

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    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2024
    Fil conducteur du scénario, la découverte fortuite (une maison vendue en viager avec son contenu) d’un tableau oublié, précédemment spolié dans les heures les plus sombres de l’Histoire. Le jeune propriétaire, ouvrier d’usine de son état, très éloigné du monde de l’art entend d’abord ne pas vouloir tirer bénéfice de ce tableau. Puisqu’il est volé, le rendre aux héritiers puisqu’il y en a (9 exactement). Pour qu’il ne soit pas lésé à son tour, le (déjà) riche héritier parmi les descendants de l’auteur de l’œuvre décide de lui faire bénéficier d’une part (c'est dans la bande-annonce, je n'occulte donc pas ça). On va donc suivre les péripéties et interrogations pour cette mise en vente, presque façon trhiller. Autour de ce thème central dans un milieu d’affaires très spécifique, vont graviter ou s’insérer des sujets accessoires à partir des personnages mis en scène. Pour se convaincre qu’il s’agit d’un très bon film, il suffit de constater que le complexe cinématographique a choisi sa grande salle pour la programmation, qu’il y a du monde, et qu’à la sortie des spectateurs qui ne se connaissent pas engagent spontanément la conversation en soulignant leur satisfaction d’avoir passé un très bon moment. Une très grande maîtrise du réalisateur scénariste. Ce que le cinéphile savait déjà.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Le tableau volé. Un scénario quelque peu alambiqué, le monde des comissaires priseurs bien retranscrit, y'a que la commission qui compte. Trois étoiles et demie.
    sylounette
    sylounette

    47 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2024
    un scénario ciselé et étonnant dans le domaine de l'art que nous connaissons mal..
    chaque personne, névrosée, garde sa part de mystère même si les relations entre les protagonistes sont fortes .
    Tous les univers sont évoqués, du requin à la tête des galeries d'art, des commissaires-priseurs, des experts ou des spécialistes ainsi qu'une famille ouvrière qui est très éloignée évidemment de ce monde là.
    Cela donne un film passionnant, émaillé d'humour avec de belles punch-lines, Alex Lutz et Léa Drucker sont magistraux.
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Une comédie très sympathique inspirée d'une histoire vrai, assez incroyable. Pascal Bonitzer peut ainsi nous tenir en haleine à la façon d'un thriller bien agréable à suivre, tant par le sujet, que par un casting de belle facture, pour que ce qui est du couple divorcé mais très complice dans ce métier d'expertise et de montage de ventes aux enchères : Bertina ( Léa Drucker ) et André ( Alex Lutz ). Deux jeunes femmes apportent une fraîcheur et un rythme soutenu offrant même du suspense et un intérêt constant : Maitre Egerman ( Nora Hamzawi ) et Aurore ( Louise Chevillotte ). J'adore le jeu pétillant de ces deux dernières, dans des rôles impeccables, et l'interprétation des deux premiers, confortablement installés dans leur expertise et leur rigueur. Même si on ne voit pas grand chose de l'Alsace, elle est bien là, au centre de l'intrigue initiale. Pour le jeu très subtil des acteurs, leur humour dégagé par les dialogues, et les attitudes, je vous le recommande chaudement cette comédie rafraichissante.....!!**
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    A travers la découverte fortuite d'un tableau de E.Schiele ( peintre autrichien Dcd en 1918 de maladie à 28 ans) par un ouvrier, Bonitzer propose une réflexion sur le détournement de l'art par la société marchande, la spoliation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, l'aliénation au travail, le règne des apparences et le mensonge comme tentative de fuir un parcours existentiel insatisfaisant. Mais pas seulement ( selon moi), comme on le verra plus loin.


    On suit avec intérêt ce " tableau volé" dont la distribution est largement dominée par Alex Lutz, même si la mise en scène est un peu trop convenue.

    A y regarder de plus près " le tableau volé" est pourtant plus profond qu'il n'en a l'air. Sans doute est il une proposition de réconciliation générale afin de trouver la paix, avec les autres et par conséquent avec soi-même.

    Le personnage de la personne âgée du tout début, bourgeoise riche mais au caractère toxique, malveillant, épouvantable ( sa cécité nous éclaire de façon symbolique sur son "aveuglement" à l'égard de sa compréhension des rapports humains) constitue l'antithèse des scènes de réconciliations finales. Le commencement du film éclaire le sens de sa fin.

    " Le tableau volé" constitue une sorte de foi en l'humanité qui permet aux miracles de se produire. Hommage aussi au potentiel rôle réconciliateur de l'art.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Le film de Pascal Bonitzer ne respire pas la modernité dans la forme, c’est sur. Il suffit de voir la bande annonce, l’affiche ou même le titre, tout est simple, académique, presque un peu daté. S’il a la bonne idée d’être court (1h30) et plutôt sans temps morts, on est quand même devant un film sans aucune aspérité. Pas de bande originale notable, pas de montage audacieux, d’effets de caméra originaux. Pascal Bonitzer efface totalement son travail derrière son sujet, et après tout pourquoi pas. Il y a parfois des réalisateurs qui « se regardent filmer », alors pourquoi pas un peu de simplicité et de modestie. C’est un peu pareil pour le casting, emmené par un Axel Lutz assez convainquant. De prime abord détestable, imbu de sa personne et cassant, spoiler: il finit par s’adoucir au fil des scènes
    . Et je trouve qu’il est finalement assez crédible dans ce rôle de commissaire priseur. A ses côtés, on trouve Léa Drucker, qui me parait un tout petit peu sous-employée, et Nora Hamzaoui. Cette dernière, qui fait le trait d’union entre deux mondes, est assez fantasque pour susciter la sympathie tout en restant crédible. Et puis il y a Arcadi Radeff, dans le rôle du jeune Martin, écrasé et terrifié par ce tableau accroché aux murs dont il a hérité et qui découvre, effrayé, ses origines, et aussi le pouvoir destructeurs de l’argent colossal qu’il représente. Il aurait peut-être pu être écrit un peu autrement ce rôle. Non pas que son honnêteté paraissent peu crédible, pas du tout. Mais on regrette un peu qu’e le personnage le plus honnête du lot ne soit pas assez mis en valeur, tout bonnement. Le personnage le plus étrange reste la stagiaire Aurore, incarnée par Louise Chevillote. spoiler: Menteuse pathologique, cette jeune femme semble prendre une place démesurée dans le film. On comprend mal, même une fois le film terminé, pourquoi le scénario a pris autant de temps sur elle, ses états d’âmes, ses problèmes familiaux. C’est comme une histoire dans l’histoire qui prendrait un peu trop de place.
    Le scénario est basé que le choc de deux mondes qui n’ont d’habitude aucune raison de se côtoyer. D’un côté, le monde les marchants d’arts, des ventes aux enchères, des millions, des rémunérations au pourcentage et des droits de succession. De l’autre côté, le monde ouvrier, des gens qui sont amis, jouent aux cartes, jouent aux jeux de la Française des Jeux, et grattent du Francis Cabrel sur leur guitare. La rencontre entre ces deux mondes, dont l’un est présenté comme le négatif de l’autre, est un choc pour le pauvre Martin. Lui est honnête, aime sa mère et ses amis, aime sa vie et son travail et il se retrouve propriétaire d’un tableau volé par les nazis, spoiler: qui vaut 10 à 12 millions d’euros
    et qui vient faire entrer dans sa vie l’argent, mais aussi la convoitise, le double jeu, la trahison et les magouilles. Ce désarroi qui est le sien, et qui parfaitement compréhensible ,il est assez bien rendu je trouve, par exemple spoiler: dans le fait qu’il laisse croire à ses amis qu’il est estimé à 12 000 € et non à 12 millions, pour espérer mieux gérer la situation.
    De l’autre côté, le monde des marchants d’arts est montré sans aucune complaisance. C’est objectivement un monde que 99% d’entre-nous ne connaissent pas, et qui une fois le film terminé, n’a pas été présenté sous un jour très favorable. Entre les deux, il y a le personnage de Maitre Egerman, commissaire priseur mais dans la région de Mulhouse, elle a la fraicheur de la province, sa spontanéité, et en même temps c’est elle qui fait ce qu’il faut pour que Martin ne soit pas oublié au passage. Vrai trait d’union entre les deux mondes, trait d’union indispensable pour les deux partis, je me demande si son rôle n’est pas au final plus important que celui de Léa Drucker. « Le Tableau Volé », film sans prétention mais soigné et instructif, vaut essentiellement pour le coup de projecteur sur un monde presque inconnu, mais aussi pour la mise en avant de l’honnêteté. Par le personnage de Martin, c’est toute l’honnêteté des gens simples qui est mise à l’honneur. D’aucun pourrait trouver cela naïf, moi je trouve cela assez rafraichissant.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Le cinéma a le pouvoir de nous déplacer dans des univers inconnus et de nous faire rêver à d'autres destins que ceux que nous avons choisis. "Le Tableau volé" est un film sans autres ambitions que de nous plonger dans le monde de l'Art, de ses professionnels, de ses clients, et de toute la galaxie qui l'entoure. Reconnaissons qu'il le fait très bien, avec un scénario bien huilé et parfaitement crédible : quand une situation héritée devient une source d'émerveillement. Un tableau connu qui refait surface, après la disparition des accapareurs issus de la guerre. Une avalanche d'argent qui tombe sur un jeune garçon incrédule qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais avant cette fin, il y a un savoureux préambule : le commissaire-priseur blasé joué avec brio par un Alex Lutz cinglant ( très loin de ses one-man shows comiques ) ; ses relations tendues avec une jeune assistante mystérieuse ( troublante Louise Chevillotte ) ; l'ex-femme Lea Drucker détachée et complice qui ne veut pas renoncer à l'état amoureux ; l'avocate apporteuse d'affaires qui reste fidèle à son éthique... Bref, un petit monde qui s'agite autour d'un tableau qui peut donner un formidable coup de boost à la carrière de chacun. Mais il faudra avant cela échapper aux peaux de bananes et aux coups tordus, car le milieu n'est pas, à proprement parler, un monde d'enfants de coeur. Le film est plaisant par ce côté instructif. Mais il va plus loin grâce à la jeune actrice Chevillotte très impénétrable dans ses relations compliquées avec son père, joué par l'inattendu Alain Chamfort. Les acteurs sont tous parfaits et le spectateur en sort conforté dans l'envie de fréquenter davantage les salles de ventes. Ne serait-ce que pour s'initier aux plaisirs des beaux objets... C'est là un des atouts incontestables de ce joli film.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    74 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2024
    Les séances se suivent et ne se ressemblent pas en ce début de mois !

    Après un huit-clos haletant la veille (Border Line), c'est avec l'impression d'avoir enfilé mes plus belles charentaises que j'ai découvert le dernier film de Pascal Bonitzer, que l'on pourrait ranger dans la catégorie "cinéma de papy". Ce genre si particulier qui n'est jamais désagréable (comme je l'avais déjà évoqué pour le dernier Woody Allen), et dans lequel on se sent même plutôt bien, comme enroulé dans un bon plaid, une tisane de camomille à la main.

    Le problème est que cela ne suffit généralement pas à faire un bon film...

    Après un départ prometteur, une scène savoureuse avec une amatrice d'art bourgeoise et raciste, et une bonne installation de l'intrigue principale, le film commence à perdre régulièrement de vue son sujet, en prenant divers chemins de traverse, dont on se demande bien ce qu'ils apportent au récit. La storyline parallèle de l'assistante mythomane ne présente aucun intérêt, tout comme celle sur les relations amicales tendues du jeune propriétaire du tableau qui ne mène finalement à rien...

    Malgré cette volonté de multiplier les fils narratifs, le film devient rapidement plan-plan et finit par trop ronronner, renvoyant quelque chose d'assez désuet, entre l'épisode d'Arabesque et une enquête de Miss Marple, et complexifiant inutilement l'intrigue (difficile de s'y retrouver avec tous ces noms d'avocats et d'héritiers).

    Le film a toutefois le mérite de proposer des personnages complexes et de chercher à confronter deux mondes : celui privilégié de l'art et les classes populaires, mais sans toujours parvenir à éviter l'écueil du stéréotype.

    L'ensemble est porté par de bonnes performances d'acteurs, avec la toujours excellente Léa Drucker et le très convaincant Alex Lutz, qui parviennent parfaitement à incarner cette dualité complexe entre cynisme et humanité. Mentions spéciales aux seconds rôles également avec N. Hamzawi, A. Chamfort A. Radeff et L. Côte, tous formidables. Bien que servant une intrigue totalement inutile, Louise Chevillotte s'en sort plus qu'honorablement !

    Un moment agréable tout de même !

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    jackflash
    jackflash

    15 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2024
    Des bains, des parfums, des montres et des bagnoles... rencontre improbable d'attributs de classe, qu'un tableau volé d'Egon Schiele tente de rapprocher. Paris, New-York, Mulhouse... À l'heure oû il y a autant d'ouvriers que de commissaires priseurs, les temps sont durs pour les transfuges de classe... Un film sympa de Pascal Bonitzer, bien joué par la bande des quatre, une étude de mœurs qui aurait ravi l'ami Bourdieu.
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2024
    Une réalisation parfaitement maîtrisée, des personnages et situations originales et un scénario passionnant. Voilà les ingrédients et la recette d un bon film.
    Paul B
    Paul B

    49 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Les acteurs sont tous excellents, en même temps c'est ce à quoi Léa Drucker et Alex Lutz nous avaient habitué.
    L'humour léger permet de rendre plus regardable ce sujet très grave et le tout s'avère finalement assez moral.

    En un mot le film est réussi.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Je ne suis pas vraiment fan du cinéma de Pascal Bonitzer mais son incursion dans le monde des commissaires-priseurs m’a plu. Parce que déjà c’est un univers peu visité dans le cinéma alors qu’il a tout ce qu’il faut pour être cinégénique. Ensuite le film se déroule à un rythme tranquille très agréable, on dirait un petit morceau de jazz qui nous donne envie de dodeliner. Enfin la distribution est parfaite avec une tendresse particulière pour deux seconds rôles celui de Louise Chevillotte enfermée dans une boucle de mythomanie éternelle et celui de Arcadi Radeff englué dans sa timidité maladive.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024

                Personnellement j'ai adoré le film (même si j'aurai un certain nombre de petites critiques) parce qu'il nous fait pénétrer dans un milieu qui reste assez mystérieux: le fonctionnement du marché de l'art, des grandes maisons de vente aux enchères à la Christie's. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un film se déroulant dans ce milieu!
             Et on imagine aisément que quand on manipule des sommes aussi folles, on tombe facilement dans la mégalomanie... Ainsi, le héros, André Masson (comme le peintre...) qu'Alex Lutz, vraiment excellent, arrive à rendre prodigieusement intéressant. Il a réussi à se faire une belle place au soleil, et, arrogant, il en étale: belles voitures anciennes, collection de montres de prix... Presque odieux!!
            Le scénario s'inspire donc d'une histoire vraie: un tableau d'Egon Schiele, Les Tournesols, inspiré par Van Gogh, considéré comme disparu depuis la deuxième guerre mondiale, est retrouvé par l'intermédiaire d'une avocate de Mulhouse (Nora Hamzawi) dans un modeste pavillon, où vit une veuve (Laurence Cote) et son fils, Martin (Arcadi Radeff) un jeune ouvrier qui travaille la nuit dans l'industrie chimique, et qui découvre une photo du tableau dans un journal d'art qu'il a feuilleté un peu par hasard..
            Le pavillon ils l'ont acheté en viager, sans se douter que le propriétaire, bon collabo, avait reçu comme cadeau des nazis ce tableau volé.
              Bien sûr quand André, en compagnie de son ex-épouse, Bertina (Lea Drucker) vient voir le tableau, il s'attend à être en face d'un faux plus ou moins grossier... Et là, petite scène intéressante et très juste sociologiquement, leur stupéfaction et leur bonheur se traduit par une crise de fou-rire, que Martin, sa mère, et leur avocate, prennent pour moquerie et mépris... 
              Maintenant, ce tableau, il faut le négocier, et c'est le côté vraiment passionnant du film.
            Retrouver les descendants du propriétaire juif spolié, aux Etats Unis. Passer un arrangement avec eux pour qu'ils ne choisissent pas de le vendre à n'importe quel prix. Déjouer les ruses de concurrents qui veulent faire croire que l'oeuvre a été détériorée et ne vaut pas grand chose. Convenir d'une somme à donner en dédommagement à Martin et à sa mère (l'honnête Martin ne veut rien avoir à voir avec ce tableau issu de l'ignominie)
              On suit tout cela avec beaucoup d'intérêt. Mais comme cela ne suffirait pas sans doute à faire un film grand public, on y a ajouté un personnage, Aurore (Louise Chevillotte, excellente aussi), la stagiaire dont André a hérité, complètement mythomane... et tout à fait rétive aux enseignements de son patron: sourire, mentir, compatir... Le client est roi, et la seule chose importante, c'est de réussir la vente! Tandem tout à fait incompatible et qui ne devrait que mal finir.  
          Mais Aurore sait plus de choses qu'on ne l'imagine. Son père a lui même été un marchand d'art ruiné par des concurrents malhonnêtes.. C'est Alain Chamfort qui est lui aussi très bien; que n'est il passé au cinéma plus tôt!! Je recommande donc vivement ce film vif, bref, juste, documenté, qui nous emmène dans un milieu où le cinéma ne nous emmène pas très souvent.
              En pré-générique, quelques minutes hilarantes avec une richissime vieille cliente abominablement raciste...
            Je voudrais aussi signaler la présence au générique d'Olivier Rabourdin, qui se fait rare maintenant, le tout puissant patron de la société de vente aux enchères..;

    Ismael
    Ismael

    86 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Le nouveau film de Pascal Bonitzer a le mérite de nous parler d'un univers assez peu représenté au cinéma en temps normal, celui des commissaires priseurs et du marché de l'art. Un univers qui de surcroît ne sert pas uniquement de décor, puisque on plonge dans une véritable intrigue ou il est question d'un chef d’œuvre spolié par les nazis en 1939 et qui refait mystérieusement surface de nos jours.

    Le tableau volé a donc tout pour susciter l’intérêt du spectateur -et du critique- d'autant plus qu'il est plutôt bien mis en scène et servi par des interprètes solides. Notons d'ailleurs qu'Alex Lutz est en train de s'imposer dans le paysage comme un acteur trés versatile et peut être bientôt incontournable. Il domine ses partenaires, qui sont pourtant loin d'être mauvais.

    Le seul défaut du film est finalement sa tendance à se perdre dans des petites intrigues secondaires, de petites digressions à base de réparties, de bons mots et de situations se voulant incongrues mais qui n'apportent rien finalement à l'histoire. On découvre à un moment qu'un des personnages est gay, sans que cela n'ai le moindre rapport avec le reste du film. C'est finalement tout un ensemble de "tics narratifs" qui visaient peut être à donner au Tableau volé un côté plus "cool" ou plus accessible j'en sais rien, mais qui ne font finalement que le parasiter. Il y a aussi probablement trop de personnages secondaires (dont certains ne font que rester une scène), surtout pour seulement 1h30 de pellicule.

    C'est un peu dommage , car on se focalisant simplement sur son histoire principale et les quelques personnages qu'elle concerne directement, le film pouvait facilement captiver le spectateur, sans que tout le reste soit nécessaire. On passe tout de même un moment agréable.
    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Il y a quelque chose de bancal dans le scénario qui laisse un goût d’inachevé. Le monde de l’art est bien décrit et cette histoire de tableau volé qui ressurgit 50 ans après est assez bien exploitée malgré des invraisemblances.
    La juxtaposition de deux milieux opposés, le monde très riche des grandes maisons de vente aux enchères, et le prolétariat alsacien, n’apporte pas finalement une vraie substance scénaristique.
    Mais le le film conserve un bon rythme et on reste suspendu.
    Axel Lutz fait un commissaire priseur potable, Léa Drucker assure sans plus. Louise Chevillotte a de l’avenir dans les rôles de garce.
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