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Ciné-13
124 abonnés
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3,5
Publiée le 4 septembre 2024
Réalisation sage et classique, belle photographie, acteurs épatants, BO discrète, soit un bon film français soigné... La relation tendue entre LUTZ Commissaire-priseur intéressé et CHEVILLOTTE sa stagiaire coincée est remarquablement rendue. Il aime les belles voitures, les belles montres et le whisky tourbé. DRUCKER est aussi impeccable étonnamment coopérante dans la vie de son ex. La star du film : "Les tournesols" d'Egon SCHIELE, dont l'histoire est réellespoiler: (tableau volé par les Nazis, puis offert à un collabo) . A voir...
Lorsqu'un tableau d’Egon Schiele est découvert, la vie de toutes les personnes impliquées de près ou de loin est chamboulée. Du commissaire-priseur aux ayants droit en passant par les propriétaires actuels et les intermédiaires, Pascal Bonitzer s'intéresse à cette galerie de personnages au sein d'une histoire chorale qui n'accorde pas suffisamment de temps à chacun pour développer correctement chaque sous-intrigue. C'est un peu le point noir du film, mais c'est aussi ce qui le rend dynamique avec toutes ces relations qui se font et se défont. Le plus intéressant reste cette immersion dans les coulisses du marché de l’art et ces questions sur la valeur d'une œuvre et le poids de l'histoire dans la transaction. Si tout est vu par le prisme de l'argent, il y a quand même une bonne part d'humain et c'est ce qui fait le charme de cette petite comédie agréable à suivre.
Pascal Bonitzer signe une comédie sur le marché de l'art en relatant la vente d'un tableau volé par les nazis et disparu depuis soixante ans. Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi et Louise Chevillotte s'amusent à retranscrire des dialogues soigneusement ciselés. Toutefois, "Le Tableau volé" souffre de certaines digressions dans des intrigues secondaires qui ne contribuent que peu à l'avancement de l'histoire principale.
Avant tout, ce film est sans doute un traitement du Monde de l'Art, opposé à la vie des gens simples, qui "travaillent" en province. Une des particularités du film est sans doute le fait que chacun des personnages est intéressant. J'ai été particulièrement subjugué par la personnalité "insaisissable" de Louise Chevillotte (Aurore) et sa relation avec son patron Alex Lütz (André). Cependant, on peut s'intéresser aussi à Alex Lütz et Lea Drucker ou encore au jeune "propriétaire" du tableau, projeté dans un autre monde que le sien. Toutes ces histoires humaines, donnent beaucoup d'épaisseur au film
Très déçue par ce film, qui est bien interprété mais qui manque de rythme, bourré de bons sentiments et assez faible au scénario. Des séquences qui tombent comme un cheveu sur la soupe, des conflits de personnages obscurs. Et tout le monde ou presque prononce "Chil" le nom du peintre, je pense que quand on bosse dans le monde de l'art, on sait qu'on prononce "Schieleu".
Film vu en avant-première à Paris: la réalisation est assez télévisuelle, avec des faux-raccords et invraisemblances. Le jeu des acteurs est assez décevant en outre:
Une comédie agréable, conduite par un scénario bien ficelé, de bons acteurs dans leurs rôles et leurs dialogues, qui déroule l’intrigue tout en préservant le suspense et avec des tâches d’un l’humour fin. Le scénario abouti on dévoile un excellent équilibre dans les différentes scènes pour la liberté narrative de cette histoire vraie. Les personnages finissent par être touchants dans leur respect d’une certaine humanité. J’ai passé un délicieux moment.
Un bon scénario, de bons acteurs. Spoliation d'un tableau caché des années, révélation lors d'un viager. Deux milieux l'un ouvrier et simple, honnête, l'autre de requins avides d'argent. La mayonnaise prendra et révélera la sensibilité de chacun ou pas ! Les nombreux tours de passe-passe de cette histoire humaine fait du bien.
Très bien joué, très bien réalisé, donne en plus envie de courir au MAM ou un peu plus loin à Bâle si riche en musées ou à Cologne au Ludwig pour voir de l’expressionnisme allemand ! Et pour cela, pas besoin heureusement d’avoir trouvé un Rembrandt dans son grenier… Quelles belles surprises aussi que les rôles de Martin (ce jeune homme ira loin) et du père d’Aurore (j’ai découvert au générique de fin qui se cachait derrière lui ; il est déjà, lui, allé très loin mais c’était un plaisir de le retrouver ici !).
Le début ça va, mais plus le temps avance et plus ça devient ennuyant. Les personnages les plus intéressants ne sont pas développés, les dialogue sonnes souvent bien creux. Et puis des violons, des violons, des violons...
J’ai passé un excellent moment lors de la projection du Tableau Volé. Le sujet est passionnant, les acteurs sont super, les dialogues sont très bien écrits. La fin est très belle, Par contre, certains mystères, notamment autour du personnage de la stagiaire, ne sont pas élucidés à la fin, ce qui laisse un sentiment assez étrange. C’est qui cette fille??? Pourquoi ment-elle tout le temps? Pourquoi le réalisateur construit-il toute une part du récit autour d’elle sans aller jusqu’au bout de son idée? J’ai comme l’impression qu’il manque un bout de film.
Mais quelle horreur, ce film ! Non seulement on s'ennuie tout du long à suivre spoiler: un commissaire-priseur sexiste qui ne cesse de rabaisser sa stagiaire comme si elle était une gamine, mais en plus la stagiaire elle-même est une mythomane ratée qui évite et dénigre sa propre famille pour arranger ses propres intérêts ! Je ne plaisante pas ! À un moment, elle va jusqu'à mentir et dire à un violeur qu'il est son père et le vrai père a dû faire un test ADN de 89 € !
En plus de cela, le film est raciste contre les noirs avec spoiler: une cliente du début qui dit du mal de sa petite-fille juste car elle sort avec... C'est affreux de voir ça encore dans un film de 2024 !
Le pire, c'est que le type qui retrouve le tableau qui a été volé décide de spoiler: garder sa même condition à la fin et continuer à bosser dans une usine toute pourrie de nuit. Déjà qu'il a des potes complètement fous et qui ne le respectent pas, c'est le pompon, là !
Puis spoiler: l'ex-femme du commissaire priseur se tape la notaire du type qui a retrouvé le tableau, sans le moindre développement, on te le sort juste comme ça.
Si ça c'est une histoire vraie, alors le monde est hélas devenu bien triste et n'importe quoi, je suis désolé. Tout est devenu tricherie, mensonges, façade dans le domaine de l'art au détriment des personnes qui s'en passionnent comme moi. Film à fuir par tous moyens !