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    La Mélancolie
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    38 critiques spectateurs

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    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Un film court et avec un rythme diffus, je peux le décrire comme un haïku, ce sont des poèmes court et intense et vont principalement à l essentiel.
    Le film de kato qui est un metteur en scène de théâtre, s essaye au cinéma avec la mélancolie qui met en scène l emoi de cette jeune femme mariée mais malheureuse qui cherche auprès de son amant cette insouciance qui manque à son couple, mais brutalement cet amant meurt, renversé par une voiture et cet événement en plus d etre choquant va lui permettre d avancer dans cette vie d ennui et de mélancolie.
    Un film exigeant mais émouvant et beau et des images du paysage japonais extraordinaire.
    Jipéhel
    Jipéhel

    61 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Watashitachi ha Otona

    Sans aller jusqu’à conserver le titre original en japonais, et lui préférer sa traduction, Nous sommes des adultes, pourquoi le distributeur français – Art House, pour ne pas le nommer -, a-t-il affublé le drame de Takuya Katô d’un titre aussi banal ? Cela dit, ça n’a qu’une importance relative vu que ces 84 minutes – qui semblent n’en jamais finir -, ne valent pas tripette. Après la perte brutale de son amant, Watako retourne discrètement à sa vie conjugale, sans parler à personne de cet accident. Lorsque les sentiments qu’elle pensait avoir enfouis refont surface, elle comprend que sa vie ne pourra plus être comme avant et décide de se confronter un à un à tous ses problèmes. Un sommet de l’ennui distingué.
    Le résumé du scénario de La mélancolie raconte une histoire plus banale que banale, qui pourrait se dérouler à peu près partout sur la planète et qui revêt donc une universalité indiscutable, à défaut d’originalité : il faut savoir que, jusqu’au bout, et jusqu’aux quelques dernières scènes contenant un tout petit peu de tension, La mélancolie est un film qui fuira comme la peste toute originalité. Une véritable grâce : format de l’image, sûreté du cadre, juste distance par rapport aux personnages, absence totale de musique, durée parfaite des plans, direction d’acteurs précise… tout est ici proche de la perfection, et peut être la source d’un réel plaisir pour les cinéphiles. Mais franchement ça ne suffit pas, car j’ai connu des soirées diapos plus palpitantes. Le problème est ailleurs, et ne réside même pas dans l’aspect convenu de ce qui nous est raconté ici. Non, le problème est dans le choix d’enfermer totalement les péripéties, finalement nombreuses pour une heure et vingt-quatre minutes de film, dans le cadre rigide des convenances strictes de la société japonaise, qui veulent que tout le monde soit poli, respectueux, garde son calme, etc. Ce qui tue dans l’œuf toute émotion, hormis bien sûr l’étonnement que ressent le spectateur occidental – même familier du formidable cinéma nippon – devant plusieurs scènes hallucinantes à force d’être anesthésiées par ces convenances, qui frôlent à de nombreuses reprises l’absurde. Le choix de centrer le film sur un personnage féminin fondamentalement peu engageant de par son apathie permanente, aggrave encore le quasi-ridicule de certains passages du film, en particulier autour du « glamping amoureux » ou, pire encore, de l’accident fatal. A moins d’avoir un amour démesuré pour le néant – même nippon -, voilà un film à éviter de toute urgence.
    On n’arrive pas à savoir si Mugi Kadowaki est une formidable actrice qui réussit à ne rien faire et ne rien exprimer du tout, ou au contraire un boulet ! Elle est pourtant a priori très bien entouré par les excellents Kanji Furutachi - Harmonium, Hospitalité -, Shôta Sometani - First Love - et Haru Kuroki - La Maison au toit rouge, Dans un jardin qu’on dirait éternel. Le pire, c’est que parlant de son casting, le cinéaste confie : Le choix s’est fait sur leur jeu et leur capacité à s’épanouir à l’intérieur de mon film. Eh bien tout ce petit monde ne joue jamais et ne s’épanouit à aucun moment ! Quant aux cadrages qui évitent soigneusement les gros plans, Katô nous dit : J’ai fait en sorte de maintenir une certaine distance afin que le spectateur ait la place de se poser des questions… C’est vrai, la question qui m’est venue très vite à l’esprit c’est « qu’est-ce je fous là ? »
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    ​
             Il y a eu Kurozawa, il y a eu Ozu. Les jeunes japonais actuels semblent suivre beaucoup plus la ligne Ozu que la ligne Kurozawa. Hélas! n'est pas Mizoguchi qui veut, car le premier (ou plutôt second) film de Takuya Katô est un insupportable pensum -utile en tant que somnifère, peut être? En tous cas, il nous laisse à penser que la vie sentimentale des Japonais est des plus lugubre...
           Watako (Mugi Kadowaki) a épousé Fuminori (Kentaro Tamura), lui même divorcé et père d'un petit garçon. La belle-mère est envahissante. Le couple n'est pas situé socialement, mais ils ont un bel appartement, et Watako qui ne travaille pas conduit une grosse voiture. Ils font donc partie des heureux de ce monde. Ils ont été de joyeux amants... spoiler: mais maintenant leur couple ne tient que par des rustines.
    On a l'impression qu'ils n'ont rien à se dire...
         Et Watako a un amant, Kimura (Shôta Sometani), lui même marié. On se demande bien pourquoi avoir choisi cet acteur qui est censé avoir, dans les trente-cinq ans, et qui a une tête d'ado..... Est ce voulu? Avec son amant, elle se sent si libre, libre comme lorsqu'elle était jeune, lorsqu'elle était amoureuse de Fuminori.   spoiler: En revenant d'un WE en "glamping" (dormir sous les étoiles, quelle différence avec l'appartement conjugal, cocon certes, mais cocon quand même.... ) Kimura se fait écraser sous ses yeux... elle appelle les secours mais raccroche. Quelqu'un d'autre le fera. Elle s'en va.

         Et quand le lendemain sa grande amie Eri (Haru Kuroki) lui apprend sa mort, elle ne réagit pas plus, mais son comportement semble de plus en plus erratique, elle ne rentre pas chez elle mais oublie d'en prévenir Fuminori, etc...
         Et je me demande ce que le cinéaste a voulu dire: montrer une civilisation où le code de bonne conduite étouffe toute expression personnelle? Où la réserve, la dissimulation des sentiments conduit à des situations de blocage psychologique et social terrifiantes? J'imagine que c'était son but: la dénonciation d'un code social. Mais c'est raté!! Parce que c'est trop lent, trop plat. Ce qui en reste? C'est la beauté de Mugi Kadowaki, ce visage fermé, inexpressif? Lourd de choses tues...  Mais voilà: il y a dans son comportement quelque chose de trop égoïste, de trop enfant gâtée pour que l'on arrive vraiment à s'attacher à elle...

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    NardoBordo
    NardoBordo

    13 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Subtilement japonais, le film correspond bien à son titre. Différence de nos cultures sur le thème de la double vie, du couple et de la mort. C'est plein d'émotions, la photographie joue aussi son rôle dans la finesse du cadrage rétro en 4/3. La musique est peu présente et rajoute de l'intensité aux images proposées. Huis clos presque, on en sort émoustillé.
    Eleni
    Eleni

    14 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2024
    Belle description sensible de ce sentiment qui plane plus qu'il ne percute, aux effets diffus et envahissants. La mélancolie est portée par une actrice parfaite pour incarner ce romantisme un peu froid et lancinant. Distante et présente, indifférente et émouvante, on avait déjà pu l'apprécier dans "Aristocrats". L'ambiguïté qu'elle porte, dans une grande retenue, permet de pénétrer la complexité des sentiments, mais aussi les contrastes de la société nippone.
    La réalisation est très sobre. Peu de dialogues, peu de musique, pas d'explications ni démonstrations. Il faut prendre son temps pour déguster ce film court et dense à la fois.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    146 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Watako est une jeune femme mariée ayant une relation extra-conjugale avec un collègue de sa meilleure amie. Les deux amants passent ensemble un weekend dans la nature à faire du camping de luxe avant de revenir à leurs réalités, à leurs couples. Alors qu'elle ment au téléphone à son mari, Watako assiste à l'accident qui entraîne le décès de son amoureux. Elle décide de ne pas aller aux obsèques. En salle le 14 août.

    spoiler: "La mélancolie" montre la complexité des relations humaines dans la société japonaise notamment les sujets d'amour et de couples. Le film propose quelques dialogues intéressants mais j'ai eu du mal à trouver de l'intérêt dans cette histoire. Le rythme est plutôt mou et le personnage de Watako s'enferme dans un mutisme qui rend difficile l'attachement du spectateur. Le film essaie de me transmettre l'écart entre le vide ressenti par la jeune femme intérieurement et l'indifférence qu'elle affiche, sans succès. Je ne crois pas à cet amour, tout comme j'ai dû mal à trouver crédible les réactions de son mari face à ses révélations finales. Je ne suis pas convaincu.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2024
    La mélancolie : voici un film dont le titre ne ment pas.

    Aucune musique extra-diagétique (hormis le dernier plan), un jeu atone, un scénario neurasthénique, une histoire triste. Youpi.

    Tout semble teinté de noir dans ce film étonnant, admirablement réalisé par ailleurs. Tout est triste et pourtant rien n'y est désespéré. Du chaos émotionnel dans lequel est plongée l'héroïne surgit progressivement une lumière sourde et pour ainsi dire qui représente l'essence même de la vie (un peu comme chez Tolstoï semble soudain apparaître la vérité éternelle d'une situation triviale).

    Le film réalise donc une sorte de miracle : du corset sociétal japonais habituel (convenances étouffantes, sentiments étouffés, expression bridée), il parvient à faire émerger un élan compassionnel qui finit par prendre aux tripes (la magnifique scène de la recherche des anneaux chez le père du défunt).

    La caméra, quant à elle, caresse, ondule, sinue. Elle révèle à mon sens un cinéaste très prometteur.
    Regine C.C
    Regine C.C

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2024
    Que faire quand on est marié et que subitement on a le sentiment d'avoir rencontré son âme soeur? Les escapades du weekend et les arrangements du "jeudi" rendent la vie maritale de façade supportable, en tout cas pour la jeune femme. Mais tout va s'écrouler quand, confrontée aux réalités quotidiennes, le deuil et la culpabilité vont s'inviter dans sa vie....
    Le film est donc un long cheminement tourmenté vers une fin qui paraît inévitable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2024
    Malheureuse dans son couple, Watako a un amant. Elle réussit à ménager avec lui quelques parenthèses privilégiées jusqu’à sa mort brutale quasiment sous ses yeux. Le chagrin de Watako est d’autant plus poignant qu’elle est dans l’obligation de l’étouffer.

    Le jeune réalisateur Takuya Katô utilise le triangle amoureux mari-femme-amant d’une façon étonnante. Ce triangle a été usé jusqu’à la trame au cinéma ou au théâtre, sous le mode du drame ("Jules et Jim"), de la comédie ("Vicky Cristina Barcelona") voire du polar ("Liaison fatale"). Il en donne une image, à ma connaissance, jamais vue en faisant disparaître l’amant et en interdisant à la femme d’en porter le deuil, sauf à révéler son adultère.

    Ce deuil confisqué est le sujet du film. Un sujet d’autant plus intéressant qu’il est inédit. Il plonge son héroïne dans un état qu’on pensait démodé : la mélancolie. Se combinent ainsi deux exotismes : celui du lieu, le Japon, où le film est tourné et celui d’une époque révolue à laquelle on associe spontanément la mélancolie : les années trente et les personnages désespérés des romans de Drieu la Rochelle.

    Ainsi présenté, le programme est alléchant. Hélas le résultat déçoit ces espérances excessives. "La Mélancolie" est un film minimaliste et qui se revendique tel, jusqu’à son refus obstiné jusqu’au tout dernier plan de tout accompagnement musical. Le silence dans lequel il nous plonge est déroutant. Le cinéma contemporain ne nous y avait pas habitués.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2024
    Film très japonais, c est-à-dire lent, où les gens n arrivent pas à exprimer leurs sentiments et passent leur temps à s excuser...on est loin du déballage charnel des films occidenaux ! Mais ça a son charme et lorsqu enfin ils arrivent à sortir leurs émotions, on se sent mieux aussi...A voir donc...
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2024
    Il y a beaucoup de froideur dans "La mélancolie" et quelques spectateurs pourraient s'y sentir mal à l'aise. Pourtant, pour son premier long métrage, Takuya Kato est parvenu à réaliser un film tout en nuances qui, sous couvert de montrer les sentiments d'une jeune épouse perturbée par la mort brutale de son amant, aborde en fait la difficulté pour les Japonais à exprimer leurs sentiments dans une société régie par des codes sociaux brutaux.
    C'est un film lent, peu loquace. La caméra se pose sur les visages afin de saisir les émotions et ce qui ne peut être dit. Mais cela crée une atmosphère totalement adaptée au sujet. Intéressant.
    Corinne76100
    Corinne76100

    50 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2024
    Film trop en retenue qui n'incite pas à appréhender le personnage principal et ses interrogations personnelles. La mise en scène est très soignée.
    Bonnet404
    Bonnet404

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2024
    Qu’y a-t-il de vraiment japonais dans un film qui est un voyage intérieur?
    La première chose que je regarde lorsque je visionne un film c’est la façon dont le réalisateur utilise la caméra.
    Ici, typique du cinéma japonais, il utilise principalement des plans fixes, mais la subtilité , reflétant une thématique cachée du film est qu’il filme son héroïne de face , uniquement lorsqu’elle est seule et fréquemment de dos sous un angle de 45 degrés , lorsqu’elle est avec une autre personne. Cet effet stylistique renforce une forme de pudeur , de respect, de distance que donne le réalisateur par rapport au spleen du personnage .
    Ce film procède également par petites touches, avec de courts flash-back pour connaitre un peu plus les différents éléments et contextes (histoire du chien, etc.).
    Bien évidemment un film où il n’y a pas d’actions, peu de dialogue, des moments de silence et beaucoup de sous-entendu à de quoi surprendre, mais c’est typique de certains films japonais (et coréen aussi).
    Rajoutant aussi que l’actrice principale porte aussi très bien son personnage.
    Un satisfecit aussi pour la musique, discrète et suggestive s’insérant parfaitement dans l’ambiance de ce film
    Au final un film que j’ai beaucoup apprécié même si parfois on trouve quelques faiblesses dans le scénario au demeurant intéressant.
    À noter enfin que je trouve, le titre très bien choisit ce terme ayant beaucoup évolué au cours des siècles et désigne plus de nos jours la dépression. Ici suite à un traumatisme.
    Juan 75
    Juan 75

    63 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2024
    Le film parle du couple autant que du deuil, des silences et de la difficulté à choisir. L’héroïne porte toutes ces incertitudes et ces douleurs avec une sobriété et une pudeur que l’on projette habituellement sur la culture nippone. Le film est donc presque l’épure de ce que j’imagine du Japon. La réalisation est subtile, le rythme lent mais jamais ennuyeux tant il permet de capter les moindres changements sur un visage ou dans un corps. Filmé dans des décors nus et froid, le scénario explore la confusion de l’héroïne avec finesse et empathie. Les dialogues sont ciselés. Un grand film sur la mélancolie…
    selenie
    selenie

    6 341 abonnés 6 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2024
    Il est d'abord question d'adultère, ce qui impose un minimum de désir et d'attirance. Il est ensuite question de remise en question, de culpabilité aussi, d'état d'âme ce qui implique introspection et de l'émotion. Le pire est que le réalisateur fait un choix de mise en scène qui accentue la distance et donc cette barrière invisible qui nous éloigne des personnages. Ainsi il filme jamais en gros plan, jamais on ne perçoit réellement les visages exception faite de quelques plans sur le personnage principal féminin. On ne perçoit jamais de passion entre les amants, aucun désir ou étincelle pour croire une quelconque folie érotique, tout nous ramène à une histoire platonique. Tout semble un peu endormi, à l'image de la routine et la monotonie au sein du couple qui se meurt. On comprend la symbolique mais un peu plus de chair aurait donné de la "texture" et un peu de grain (de folie) à une histoire touchante et délicate mais aussi un peu trop lancinante et maussade.
    Site : Selenie.fr
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