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    La Mélancolie
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    3,0
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    38 critiques spectateurs

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    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2024
    Watako est mariée, mais elle a un amant…Sourires, escapades amoureuses, ces deux-là cultivent une discrétion toute nipponne…et puis à la sortie d’une escapade dans un « clamping » , camping de luxe en vogue au Japon, Kimura, son amant, est renversé par une voiture et meurt presque sous ses yeux, sans qu’elle-même fasse quelque chose…renonce à appeler les secours, laissant ce soin aux autres passants…De ce rien, tout découle, condamnée au secret, seule même en présence des autres, Watako tente de maintenir le passé à distance…filmé en mille nuances de gris, dans une ambiance ouatée, projeté en format carré, avec une absence presque totale de musique, ce second long-métrage minimaliste du jeune réalisateur Takuya Katô dit la désagrégation des liens, le poison du souvenir et l’invincible chagrin…Face au deuil et à l’immobilisme, Watako doit agir…Au cœur de l’obscurité, elle secoue les voiles de sa tristesse…C’est finalement d’un inconnu, lui-même coupable et victime de son silence, qui percevra ce que Watako traverse, l’amenant à affronter ses vérités intérieures pour ne plus agir au détriments des autres ni d’elle-même « Tout bonheur en ce monde vient de l’ouverture aux autres ; toute souffrance vient de l’enfermement en soi-même » C’est filmé avec une infinie délicatesse, et réalisé avec une élégance sophistiquée, au risque de la froideur…Cette froideur peut rebuter le spectateur… Dommage qu'à force de tout mettre à distance, cette mélancolie finisse par manquer cruellement d'émotion. Il faut avoir conscience des codes japonais et du degré de retenue émotionnelle de la société nippone pour appréhender ce mélo extrêmement sensible et pudique,
    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2024
    Immersion dans la société japonaise tiraillée encore entre la tradition et la modernité. Le réalisateur se penche ici sur des couples de trentenaires en crise qui se retrouvent dans une impasse après un adultère. Ce qui frappe ici ce sont les difficultés de communication, les mensonges et les non-dits qui menacent et fragilisent la vie amoureuse.
    Sujet universel dans nos univers post-modernes où aimer suppose un engagement que l'on répugne à faire : du coup, on se contente d'à peu près et on finit triste et plein de regrets.
    Cela dit, le film est terriblement lent, les émotions trop contenues : on a bien du mal à tenir jusqu'au bout.
    capirex
    capirex

    91 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2024
    Très intéressant film de Takuya Katô qu'il a magnifiquement écrit à travers ce portrait bouleversant de Femme qui est un modèle de pudeur et de rectitude ce qui est très certainement dû à la Culture Japonaise qui est très différente de nous autres Européens ! Ici pas de cris où si peu tout étant dans la retenu !
    La comédienne Mugi Kadowaki interprète formidablement ce rôle !
    AvisAmateur
    AvisAmateur

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2024
    Beaucoup aimé ce film calme et subtil.
    Les réactions des personnages sont parfois déroutantes d'un point de vue Français mais leur psychologie me semble pourtant intéressante.
    Les plans invitent à la contemplation, j'aime beaucoup la composition, la manière de filmer, les couleurs, la lumière.
    Malgré le drame qui est au coeur du film il y n'a pas de démonstrations excessives ou lourdes, tout est en finesse.
    Je suis ressorti très relaxé de cette séance avec l'impression d'avoir vu un beau film, riche.
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    Au Japon, une jeune femme mariée, trompée et infidèle perd son amant de façon accidentelle à l'occasion d'un rendez-vous amoureux.

    Le problème de " la mélancolie" repose sur un scénario presque vide une fois le sujet posé.

    C'est sans doute pourquoi le procédé qui consiste à donner peu à peu de vagues éléments de l'histoire ne fonctionne pas, ici, à l'écran.

    Les scènes sont pour la plupart animées de dialogues trop superficiels qui ne parviennent pas à traduire les sentiments et le monde intérieur du personnage principal.

    Au premier regard le scénario semble être essentiellement une réflexion sur un deuil impossible. Il est aussi ( c'est mon hypothèse) une interrogation sur l'adultère

    Une des dernières scènes ( elle n'est pas placée, selon moi, à cet endroit par hasard) entre l'épouse et le mari, en est le témoin et éclaire le propos.

    L'adultère et l'enchaînement dramatique qu'il produit ( le deuil impossible) ne sont finalement que les révélateurs de l'échec de ce couple.

    Malheureusement, " la mélancolie" ne se montre pas ( selon moi) à la hauteur du sujet qu'il se propose de traiter.

    Il reste la direction artistique, soignée, mais au final ( de mon point de vue) malgré un thème intéressant, le compte n' y est pas. Décevant.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2024
    Est-ce le format carré choisi par le réalisateur de ce film, est-ce l'absence presque totale de musique, est-ce le côté glacé et formaté par les conventions des relations entre les personnages, toujours est-il que ce film à la trame minimale arrive très vite à communiquer un sentiment d'oppression aux spectateurs. Non content d'émouvoir le spectateur avec l'histoire de Watako, cette jeune femme contrainte de faire son deuil de l'être aimé dans des conditions difficiles, "La mélancolie" nous montre une évolution insoupçonnée de l'évolution des mœurs au Japon. Mugi Kadowaki, l'interprète de Watako, confirme le talent qu'on avait déjà perçu il y a 4 ans dans "Aristocrats".
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2024
    Si dans la vie la pudeur et la retenue peuvent être considérées comme des qualités, dans un film, elles provoquent rapidement l'ennui. Ce film est donc tout à fait soporifique, les visages sont impénétrables, tout est maîtrisé. Les digues ne se rompent qu'une ou deux minutes vers la fin, mais les brèches sont rapidement colmatées. Il n'est pourtant pas nécessaire d'être ennuyeux pour traiter de la mélancolie !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    Un film qui colle au plus près des complexités de la société japonais où les mariages sont souvent malheureux et a fortiori les femmes contraintes dans tous les sens par cette société, certes pleine de délicatesse mais incroyablement écrasée par ses rituels et tradition.
    Le rythme est certes lent et le propos proche d'un Haiku mais perso c'est ce que j'aime dans les films japonais.
    Pas beaucoup de rebondissements donc et une approche introvertie du deuil.
    Vous serez prévenus
    vinae
    vinae

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2024
    Comment ne serais- je pas émue par ce premier long nippon ?
    Rien que le titre déjà...
    Tout en délicatesse, en retenue, sans esbroufe et sans larmes mais ...
    Amour caché amour perdu
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2024
    Très bon film intimiste sur la force des sentiments, c'est lent, c'est silencieux, une interprétation puissante sur ce que l'on ne peut exprimer et qui fait souffrir, que seul soi même ressent et qui anéanti tout autour de soi
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2024
    un petit film intimiste, très doux, sur la vie monotone d’un couple, peu de personnages, peu de plans séquences, sauf le dernier, peu d’action, peu de musique, le moins que l’on puisse dire c’est que la sobriété domine, (on peu penser de loin à Bergman)… c’est donc plus que doux, cela manque à mon avis de caractère, la culture japonaise semble si lisse dans ce film...Heureusement, cela ne dure que 80 minutes…..Je n’ai pas vraiment voyagé….Je ne conseille pas si vous ne parlez pas japonais ( c’est à la mode)
    Yvestallandier
    Yvestallandier

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2024
    d'une infinie douceur, le film prend petit à petit aux tripes, en ayant l'impression de rester dans du conton !!
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2024
    Délicat et bien filmé, ce récit d'un difficile deuil est un premier long métrage prometteur, même si la lenteur de la première partie empêche d'entrer aisément dans le dispositif. Un petit bijou qui confirme la vitalité du cinéma japonais.
    Cinememories
    Cinememories

    480 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2024
    "La patience est une vertu pour certains et un facteur de mélancolie pour d’autres. Remarqué à la dernière édition du Festival des 3 Continents, Takuya Kato nous délivre une œuvre intimiste sur le couple au Japon. Sans être un mélodrame conventionnel sachant le sujet, maintes fois exploré et remanié, il y a de quoi se laisser prendre au petit jeu d’une résilience, symptomatique d’une société qui ne jure que par la bienséance. Ce film tombe astucieusement les masques des individus qui la peuplent et dont le premier réflexe est de dissimuler leurs sentiments."

    "C’est au petit matin que la femme mariée se volatilise d’un appartement, où règne un climat hivernal et silencieux. La citadine étouffe dans cette atmosphère et saute dans le prochain train pour décompresser dans un glamping. De quoi nourrir et valider les inquiétudes d’un écosystème en péril, comme décrites dans Le mal n’existe pas de Ryusuke Hamaguchi. Ce lieu, par définition contre-nature, évoque la trahison et la chute programmée d’une femme qui est venue retrouver son amant, Kimura. Lorsque ce lien de réconfort lui est ôté, cela alimente une mélancolie qui l’empêche irrémédiablement de surmonter le deuil de son refuge et de son mariage. Commence alors un pèlerinage improvisé dans lequel elle se trouve confrontée à la réalité, celle qui ne la laissera quittera plus du regard."

    "Ce sont dans les murmures et les silences qu’elle interroge les fondements de la bienséance, pour qu’elle puisse enfin se libérer de ses émotions refoulées. Ce qui empêche chaque personnage de s’exprimer pleinement vient alors du déni, entretenu avec suffisamment de complaisance qu’on finit par perdre le sens des responsabilités. La Mélancolie réunit les causes et conséquences d’un mariage désenchanté et les expose dans une vitrine sur une société japonaise en mal de communication. Sans juger ses personnages et en à peine 80 minutes, Takuya Kato réussit ainsi à redéfinir l’amour, dans toutes ses promesses et ses imperfections."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Gustavo Sanpiero
    Gustavo Sanpiero

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2024
    Vu au Festival de Cabourg... C'est vrai que c'est un film sur le sentiment amoureux mais à la japonaise ! Content d'y retrouver Mugi Kadowaki que j'avais adoré dans Aristocrats - avec un rôle proche !
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