La réalisatrice Eléonore Saintagnan part vers la mer sur un coup de tête. Une panne automobile l’oblige à interrompre son voyage et à s’installer dans un camping, au bord d’un lac, en Bretagne. Une légende liée au saint-patron du coin, Corentin, y circule autour d’un mystérieux poisson qui hanterait les fonds du lac. Avec sa caméra et son micro, Eléonore Saintagnan filme ce qui l’entoure : un vieil Américain, chanteur de country, à la recherche de sa fille, une mère de famille qui élève quelques poules, un tatoueur, un couple de vieux retraités…
Fiction ou documentaire ? "Camping du lac" revendique la fiction, mais louche plutôt du côté du documentaire. Il se déroule sur les bords du plus grand lac de Bretagne, le lac de Guerlédan dans les monts d’Armor, qui, ainsi filmés, ont des airs de Jura ou de Vosges.
Le prétexte en est inoffensif. S’agit-il d’une reconstitution historique de la vie de Saint Corentin comme ses dix premières minutes pourraient le laisser croire ? une enquête sociologique sur la France des campings ? ou encore, lorsque [attention spoiler] on découvre enfin le mystérieux poisson du lac, un conte onirique et écologique ? Le film peine à trouver sa voie et à prendre son envol. Y eût-il réussi, il s’arrête au bout de soixante-dix minutes à peine, victime de sa propre modestie.
En route vers la mer une femme seule se retrouve dans un camping suite à une panne. Un endroit coupé de tout ou une petite communauté hétérogène vit tranquillement auprès d’un lac abritant le Nessy breton. On y croise un américain joueur de folk, des retraités apprentis phytothérapeutes, un trans qui égorge des poulets. Un microcosme étrange pour une œuvre qui l’est tout autant. Mais la sauce ne prend jamais vraiment et malgré ses 70 minutes le film paraît long.
Un conte a priori loufoque, avec un ton décalé pas si loin dans un premier temps de Sophie Letourneur. On frise le fantastique sans y céder vraiment, on ne sait jamais où on est mais on y est bien, comme au milieu de ce fest-noz endiablé et enivrant, de cette galerie de portraits pas si légère qu'elle ne semble le dire. (Vu dans le cadre d'un prévisionnement exploitants)
Le camping du lac, un beau film doux et sans prétention, très humain, je vous le recommande. tourné au lac de Guerledan. vu hier en séance spéciale à l'espace 1789 à Saint-Ouen , suivi d'un concert de Rosemary Stanley et son père, tous deux acteurs dans ce film.
Sur la route des vacances, Éléonore tombe en panne et se retrouve dans un camping improbable qui va connaître un destin étonnant. Une intrigue captivante sous forme de parodie de notre monde moderne, assoiffé par le buzz et la surconsommation. C’est brillant.
Une fable délicieuse pleine de fantaisie et de tragique. On est emmené dans la vie d’habitants d’un camping de Bretagne où plane l’ombre d’une bête mythologique et merveilleuse.
Je vais être gentil, on s’ennuie Pas bien filmé, narratrice monocorde, scénario vide Images pas jolies Bref quel est l’intérêt de ce film C’est même pas un bon docu, on ne sait rien des protagonistes, juste un vague résumé J’ai mis 2 à cause de Rosemary qui chante à la fin
Elle voulait voir la mer, elle devra se contenter d'un lac... Après une panne de voiture, Éléonore, qui avait pris la route sur un coup de tête, débarque dans un camping le temps des réparations. Un lieu que certains n'ont jamais pu quitter et que la jeune femme découvre à travers des histoires sur les gens qui l'habitent à l'année ou sur la région. Un conte entre réalité et fiction avec un peu de folklore et de fantastique dans un cadre rural. Une sorte de docufiction bizarre qui intrigue par cette potentielle présence du loch Ness breton et la légende du poisson, mais le reste donne juste l'impression de voir un vlog barbant d'une personne. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser aux personnages et à leurs petites anecdotes... Bref, un film ennuyeux malgré sa très courte durée.
On suite la narratrice dès le début du film et on débarque au milieu d'une Bretagne mystique dans un camping qui semble perdu au milieu de nulle part. Camping du Lac dresse une galerie de portraits à la fois réalistes et insolites. Film très proche du docu-fiction. Pas incontournable mais on passe un moment tout doux.
Premier Long Métrage de l’artiste Éléonore Saintagnan , qui n'avait pas été diffusé sur Strasbourg lors de sa sortie en salle , original et décalé qui a un côté poétique à travers ce conte à lisière de la légende du Loch Ness !