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MaîtreContrôlePrincipal
1 abonné
37 critiques
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3,5
Publiée le 23 octobre 2024
Stallone se raconte sans se la raconter. Un acteur culte qui a marqué les années 80 à travers 2 personnages iconiques. Un bon gars parti de rien , qui a force et travail a vécu son rêve ricain . Chapeau l'artiste.
Stallone c'est ce précieux paradoxe. Nom qui évoque immédiatement le pire musculeux huilé du Reaganism triomphant... Alors qu'à la base c'est un poète caché sous une gueule de brute. À qui paralysie faciale, yeux de cocker et ogre de père avaient broyé tout espoir d'être autre chose qu'un figurant de l'existence. Et qui a transformé sa boue en or. Donnant naissance à l'une des - peut-être la - plus belle saga de tous les temps. Rocky. Un dialogue d'une sincérité folle - même quand ça vire clinquant ou navet - entre un homme et son oeuvre. Miroir tout en coquards et cruauté - où ce que montre Stallone c'est moins le muscle que le fragile. L'échec. Les regrets. Même en pleine victoire. Rocky c'est À la recherche du temps perdu chez les Italo-américains de Philie. Ce docu en est un rappel émouvant. Ainsi que de l'intelligence et de l'émotion pures qui sourdent de Stallone. Aux moindres mots... Sitôt que ce sont les siens.
L'OEIL DU TIGRE. L'ascension d'une légende. Son ring, ses guerres, ses rêves, Sly parle avec le coeur. Lui seul pouvait mettre le monde à ses pieds. J'ai aimé ses défauts, de Rocky à Rambo, j'ai détesté presque tout le reste. Des marches de Philadelphie à cette salle de cinéma où sur les crochets et les directs sur Drago, Balboa nous a fait chavirer. Du Viet Nam à l'Afghanistan, c'était sa guerre, c'était ses lois. Sa majesté a son documentaire. Albert Dupontel a aimé.
Stallone se livre avec sincérité et revient entre autre sur sa soif de cinéma et d'écriture, sa relation tumultueuse avec son père, son ascension prodigieuse grâce à Rocky, mais aussi ses regrets et notamment le fait d'avoir consacré trop de temps à son travail plutôt qu'à sa famille. Sly se révèle souvent touchant, et le documentaire arrive bien à cerner la personnalité de Stallone : Par delà les muscles, se révèle un rêveur au cœur tendre. Les interventions de Tarantino, Talia Shire et Schwarzy sont intéressantes. D'ailleurs on remarque que Stallone possède une histoire de vie assez similaire avec son rival bodybuildé de toujours (désormais grand ami) : un père violent, une révélation en voyant Hercule au cinéma, une vraie volonté de réussir à tout pris... Le film aurait peut-être gagné à être un poil plus long, histoire de revenir un peu plus en détail sur sa carrière en dehors des Rocky/Rambo. Quoiqu'il en soit, tout fan de Sly se doit de le regarder.
Passionnant de découvrir des aspects parfois méconnus de l'histoire de Stallone qui n'a pas eu que des moments faciles dans sa vie. Un retour sur la carrière incroyable de Sly qui donne envie de replonger dans sa filmo.
Documentaire intéressant sur Stallone agrémenté d'images d'archives très plaisantes qui s'attarde principalement sur la génèse de ses deux personnages cultes au cinéma (et encore Rambo n'est que survolé) et sur sa relation avec son paternel. C'est intéressant (surtout pour ceux qui ignorent la vie de Sly) mais c'est aussi terriblement frustrant car incomplet au possible. La vie de Sly est tellement vaste qu'elle ne peut pas se résumer en un pauvre documentaire d'une heure et demie, cette icone mérite clairement un traitement plus sérieux, plus documenté.
Pendant 90 minutes, Sly se raconte face caméra et revient sur les débuts de sa carrière, de son enfance difficile à outsider hollywoodien…
Ce qui est intéressant à travers ce documentaire, c’est le fait que ce soit Sly qui prenne la parole et analyse lui-même le début de sa carrière et le parcours qui s’en suivra (bien souvent, pour ce type de documentaire, le protagoniste principal est absent). Pour l’occasion, il revient 65 ans plus tard à Hell's Kitchen (à Manhattan), là où il est né et où il a grandit aux côtés de sa mère (vendeuse de cigarettes) et de son père (coiffeur et accessoirement brutal, impulsif et jaloux de la carrière qu’il aura par la suite). De son enfance difficile (où il enchaînera 13 écoles en 12ans) à ses débuts dans le cinéma, une passion qui l'incitera à écrire ses premiers scénarios très tôt.
Les fans de la premières heures risquent d’être déçus, car bon nombre d’anecdotes, notamment sur Rocky (1976) sont connues (notamment le fait que Rocky soit l’alter-ego de Sly ou que les producteurs n’en voulaient pas comme interprète principal, quitte à lui offrir une forte somme d’argent pour qu’il se retire du projet).
« Après Rocky, les gens m’ont mis sur un piédestal. »
Son premier grand rôle le révèlera auprès du grand public, faisant de lui un outsider à Hollywood. Adulé et acclamé, lui qui se pensait intouchable ne tardera pas à se faire démolir par la critique, notamment avec F.I.S.T. (1978). Qu'à cela ne tienne, cela ne l'empêchera pas de se lancer dans la réalisation avec La Taverne de l'enfer (1979), qu’il écrit et interprète.
Viendra ensuite le succès de Rambo (1982), s’il se fait à nouveau démolir par la critique, le public sera au rendez-vous. Les années 80 seront consacrées à ses deux nouvelles franchises jusqu’au début des années 90 où il tentera de casser son image de casse-coups en enchaînant des rôles ne lui correspondaient pas, notamment dans L'embrouille est dans le sac (1991) ou encore Arrête ou ma mère va tirer ! (1992), un rôle qu’il piquera au nez et à la barbe de Schwarzenegger.
Si vous vous attendiez à une rétrospective pleine et entière sur Sylvester Stallone, vous risquez fort d’être déçu, en effet, le film se focalise essentiellement sur son enfance, l'éclosion de sa carrière et la réussite rencontré par son premier grand rôle (ce qui occupe tout de même la quasi intégralité de la première heure, si bien qu’il ne reste plus que 30 minutes (!) pour aborder le reste… soit toute une carrière riche de plus de 70 films). Il est donc assez regrettable que le film ne se focalise que sur ces premiers films et non sur le reste, à savoir les bons comme les mauvais films, à part une poignée d’oeuvres évoquées ici et là (notamment Copland - 1997 & Expendables : Unité spéciale - 2010).
Ce qui s’avère néanmoins intéressant avec Sly - Stallone par Stallone (2023), c’est de découvrir à quel point son père a pu être toxique envers lui, un homme violent qui jalousera sa carrière au point de vouloir, après le succès de Rocky, produire son propre film de boxe (Sonny). Un père qui n’aura pas su l’aimer mais qui aura nourri son imaginaire en devenant source d’inspiration pour bon nombre de ses films. Enfin, parmi les intervenants, on aura le plaisir d’y retrouver Arnold Schwarzenegger, Quentin Tarantino, Talia Shire (l’interprète d’Adrian dans Rocky), Frank Stallone Jr. (son frère), ainsi que son ami de longue date John Herzfeld.
Le fait que le film soit produit par Stallone lui-même est-il la raison pour laquelle le documentaire est impartial au point d’éviter d’aborder les plus gros bides de sa carrière et évitant soigneusement de trop s'épancher sur des oeuvres sans envergure qui jalonnent sa filmo ? Sans nul doute, dommage.
Une présentation intimiste du célèbre acteur, réalisateur, scénariste, producteur. Face caméra, il aborde les grandes étapes de sa vie avec sincérité, humilité, clarté. On découvre un homme qui a dû se battre pour échapper à un destin de misère et de violence. Son père ne l'a pas aidé, c'est le moins qu'on puisse dire. On comprend aussi beaucoup mieux le personnage de Rocky, métaphore de son créateur. On voit aussi la force de travail de cet homme, qui avoue avoir sûrement trop dédié à son métier, au détriment de sa famille. Sur le tard, pour le suivre sur les réseaux sociaux, on voit d'ailleurs qu'il fait tout pour se rattraper surtout auprès de ses filles. Sylvester Stallone montre aussi ses fragilités, ce qui est plutôt inattendu pour un homme qui a incarné l'archétype de l'action hero, musclé, taciturne, invincible. Il partage ses erreurs, ses douleurs, ses blessures, ses regrets. Le propos est authentique, sincère, évoquant une vie d'additions jusqu'à 40 ans, puis de soustractions. Alors qu'il a aujourd'hui 77 ans, on devine qu'inconsciemment il pense vivre 80 ans, ce qui fait de ce film une sorte de bilan de vie. Quelques images tirées de ses films sont habilement mises en perspectives, tandis qu'en fil conducteur, des déménageurs vident sa magnifique maison, vers une nouvelle étape de sa vie. Joli témoignage d'un homme hors du commun. Qu'on aime ou pas ses films, ce documentaire mérite un coup d'œil.
Un documentaire touchant sur la carrière de cette icône. Touchant lorsqu'il relate les difficiles rapports entre Sly et son père (violent et toxique), mais qui prend trop son temps pour parler de Rocky au détriment de Rambo. Finalement le format est trop court et zappe une trop grande partie de sa filmo. Sly se livre et les autres intervenants (comme Schwarzy) apparaît sincère, blessé, naïf, obsédé par un personnage et cabossé, mais tout est survolé, dommage.
Encore une bonne biographie sur Netflix. Stallone m'a toujours inspiré beaucoup de respect par ce qu'il a accompli (écrire des personnes, pousser pour les jouer, réaliser et produire si besoin pour maîtrise ce qui en est fait...). En plus d'avoir un corps incroyablement sculpté. Autant dire qu'il a des journées qui ne font pas 24H... J'ignorais tout de son enfance au début du succès et ce documentaire couvre toute sa vie, y compris cette partie qu'on connait moins.
Je ne m'attendais pas à cette belle découverte ! Je ne connaissais l'acteur que par ces films d'action et j'ai été prise par ce documentaire et surprise par sa profondeur. Celà m'a donnéM. Stalone est un être inspirant !e
Intéressant la naissance d'un personnage, de l écriture à la réalisation,même si on connaissait l histoire de rocky ,et le pb des vétérans pour les rambos, stallone raconte avec lucidité son parcours sans omettre ses failles et ses blessures qu'elles soient physiques ou morales. Une fois de plus ,on ne guérit jamais de son enfance ,