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AMCHI
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3,0
Publiée le 14 février 2011
Un polar mélancolique qui suit les pas d'un ex-taulard reconverti en chauffeur de pute de luxe (excusez-moi de call-girls), ce rôle est bien tenu par Bob Hoskins qui lui permettra d'obtenir le prix d'interprétation à Cannes en 1986, belle prestation mais pas particulièrement marquante pour ma part comme l'ensemble du film d'ailleurs. Mona Lisa nous entraîne dans les bas-fonds de Londres pourtant ce film manque de noirceur mais aussi d'émotion, on est toujours en attente de quelques chose. C'est filmé de manière paisible, Neil Jordan n'a pas su installer de la nervosité dans sa mise scène. Un bon petit film qui nous permet de découvrir Michael Caine dans un de ses rares rôles de méchants.
Un sujet pas du tout politiquement correct, un univers généralement glauque où la violence a bien évidemment pleinement sa place, une bonne dose d'ambiguïté, mais paradoxalement un amour pour ses personnages ou du moins certains de ses personnages, voilà en général ce qu'est l'univers du réalisateur de "The Crying Game" et de "Butcher Boy", voilà ce qu'est l'univers de "Mona Lisa", qui n'a rien à voir avec la Joconde,... Ici on a le droit à une plongée dans les bas-fonds sordides de Londres (avec le symbole du lapin blanc, référence à Lewis Carroll oblige !!!) à travers le regard d'un ancien taulard sorti fraîchement de prison, loser au grand cœur qui sait bien se défendre mais est parfois d'une naïveté incroyable soit le genre de mec auquel on s'attache tout de suite sans se poser de question. Le très regretté Bob Hoskins, qui a pleinement mérité son Prix d'interprétation à Cannes et qui aurait pleinement mérité l'Oscar du meilleur acteur s'il l'avait remporté, est magnifique et touchant dans la peau de ce dernier ; le film lui doit énormément. Et soit dit en passant, difficile de ne pas mentionner aussi Michael Caine dans un de ses rares rôles de crapule détestable. On peut reprocher à la mise en place d'être un peu longue même si elle permet de bien approfondir les personnages et un cachet un peu kitsch, mais "Mona Lisa", porté par la très belle chanson du même nom de Nat King Cole, vaut la vision ne serait-ce que pour son personnage principal.
Un film noir étrange et plaisant mais pas ouf qui nous plonge dans un Londres glauque où un truand au grand cœur découvre le vice au contact d’une jolie call-girl, porté par un excellent Bob Hoskins, primé à Cannes. 2,75
LE MYSTERE. Froide, seule et fragile, Joconde jusqu'à 3. Son maitre a disparu oubliant l'essentiel, le mouvement et l'intrigue. A force de jouer sur tous les tableaux, tu passes à coté de l'expo. Leonard ne comprend pas.
Cinéma original dans le thème, à voir en 4 ème partie de soirée. C'est fade mais ça se suit tout de même. Petit malfrat faisant preuve d'un peu d'humanité en voulant aider des prostituées sans abuser d'elles et dégoûté du traitement qu'on leur réserve. Cette homme plutôt laid en deviendrait presque beau. 3/5
En sortant de prison, George est à la recherche d'un job et le trouve en tant que chauffeur d'une call-girl. Pas très satisfait au début, il finit par s'y habituer et rend même un service à celle qu'il conduit chez divers clients, dans Londres. Le personnage est un gentil, pas très malin mais dégourdi dans le milieu de la pègre où il a ses entrées. L'histoire est bien conduite mais la fin est un peu bâclée car il manque quelques réponses. La belle Cathy Tyson obtient là un de ses meilleurs rôles.
Sans être un chef-d’œuvre, « Mona Lisa » est de loin l’un des meilleurs films de Neil Jordan, sachant que le réalisateur irlandais a commis de sérieux navets. Notamment comme cet « Homme De La Riviera », calamiteux remale du très bon « Bob, Le Flambeur » de Melville. « Mona Lisa » a ceci d’intéressant qu’il fait éclater le talent d’excellents acteurs qui, par la suite, ont eu des destinées très diverses. Michael Caine a continué sa prestigieuse carrière, ponctuée de gros nanars. Bob Hoskins, à la sortie du film a eu le prix d’interprétation, mais s’est toujours maintenu dans des choix de rôles ambitieux. Les brillantes actrices du film, se sont vues très injustement offrir des rôles d’importance très mineure, à l’image de ceux de Cathy Tyson, qui, pourtant est de loin, celle dont la carrière se porte le mieux. Le cas de Robbie Coltrane est un peu sililaire. Car certes il a fréquemment été sollicité depuis « Mona Lisa », mais c’est très souvent pour des rôles un peu caricaturaux, à l’image de Rubeus Hagrid dans Harry Potter. Or le comédien, sorti d’une prestigieuse et rigoureuse école d’art dramatique écossaise, peut montrer des facettes bien plus complexes et subtiles de son talent. Le film de jordan, même s’il semble aujourd’hui un peu désuet, dans sa peinture des bas-fonds de Londres, demeure plastiquement beau, et scénaristiquement captivant, en raison d’un jeu stylisé et gracieux de la caméra par Jordan, qui lui inssuffle ainsi une tonalité parfois très humoristique et souvent poétique.
Film des années 86, à voir ou à revoir pour le côté décalé du personnage qui revient vivre sur Terre après sept ans de prison. Ça paraît court, mais il a perdu le fil de la société qu'il n'a peut-être pas vu évoluer. Une histoire avec sa fille avec qui il renoue, un type correct et qui a des principes. Il s'est visiblement fait avoir et cherche une compensation qu'il va trouver dans une sorte de vengeance en allant aider une prostituée qu'il conduit à travers la ville. Une histoire d'amour impossible, et l'on voit l'humanité d'un homme rustre se révéler. Ce film dépeint aussi un mode sauvage où la place de la femme est dans le lit et doit subir les caprices des riches pervers anglais. C'est donc un film qui remet les choses à leur place. La fin ne le concerne plus, il revient à sa simplicité qu'il n'aurait jamais dû quitter.
Curieux film, attachant, qui filme les bas fonds de Londres et qui pêche par un scénario peu crédible ( les filatures, le final grand guignol). Bob Hoskins relève le tout avec sa performance habitée qui lui a valu nombre récompenses.
Jamais sans ma fille. Sur la chanson de Nat King Cole "Mona Lisa", un homme sort de prison. Pour George ( un Bob Hoskins magistral dans toute sa fragilité), l'heure de la vengeance a sonné. Evidemment, il n'a pas oublié que le parrain local, Mortwell ( un Michael Caine méconnaissable en ordure), aurait dû être à sa place. Alors que sa femme ne veut plus de lui, il va se lier à une call-girl de luxe (Simone) dont il va devenir le chauffeur particulier. Celle-ci va lui demander, à tout prix, de rechercher Cathy, une adolescente qui s'est retrouvée dans le même circuit qu'elle. Notre antihéros va découvrir les liens qui l'unissent à sa "Mona Lisa", tant elle semble inaccessible, pour mieux récupérer sa fille... Le cinéaste Neil Jordan suit le parcours de solitaires déchirés par la vie. Par son humanité, il laisse une seconde chance à ces êtres injustement entraînés dans une spirale dont il est souvent difficile de ressortir. Avec "The crying game" et "Breakfast on Pluto", "Mona Lisa" est le meilleur film du réalisateur irlandais. Il a été présenté à Cannes en 1986, où Bob Hoskins ( "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?") a reçu le prix d'interprétation et où il a permis à Jordan d'être mondialement reconnu par la critique.
Vraiment un très beau film, aux personnages principaux particulièrement attachants. Un scénario d’apprentissage, avec un remarquable Bob Hoskins, passant de petit truand mal dégrossi à quelqu’un de bien. Une belle histoire, pleine d’humanité et de subtils sentiments. L’intrigue est passionnante et la fin surprenante. Un film touchant à recommander.