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Fêtons le cinéma
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2,0
Publiée le 29 mars 2021
The Seven-Per-Cent Solution se propose d’offrir au détective anglais une psychanalyse gratuite, suivant l’idée qu’un héros seul et bien connu ne suffit plus à divertir le grand public. Comme Kong soucieux de castagner Godzilla, il faut que Freud vienne ouvrir la boîte de Pandore de Sherlock Holmes et extérioriser un refoulé qui, lorsqu’il advient enfin, après deux heures d’attente, s’avère on ne peut plus ridicule ! Il en faut toujours plus. Plus de personnages mythiques, plus de retournements scénaristiques, plus de registres abordés : nous passons de visions cauchemardesques dignes de la Hammer à un récit d’aventure au sein duquel Holmes, Watson et Sigmund grimpent sur le toit d’un train, défient de leur épée l’antagoniste principal, s’accrochent, se couchent à plat ventre tels des fantoches de divertissement. Tout cela sans oublier les longues, très longues, interminables discussions entre des acteurs caricaturaux : jamais Sherlock Holmes aura été aussi bouffi et impotent, quoique son escapade ferroviaire démontre in fine le contraire. La seule qualité réside dans la mise en scène, inventive et efficace lors des séquences d’action. Car nous ne croyons jamais à cette histoire tirée par les cheveux, adaptée d’un roman, qui échoue à orchestrer une rencontre mémorable et digne d’intérêt entre deux figures du XIXe siècle. Et si partager une époque suffisait à justifier pareille entreprise mêlant êtres réels et êtres de fiction, nous serions en droit d’attendre Ysengrin volant au secours de Jeanne d’Arc ou Arsène Lupin humiliant Adolf Hitler après son putsch de la brasserie. L’œuvre de Conan Doyle constitue une matière suffisamment riche pour ne pas la dénaturer en en faisant n’importe quoi.
En tant que fan d’enquêtes policières, de Sherlock Holmes et de Poirot ça paraissait tentant. Le simple fait d’évoquer ce train mythique intrigue, mais quand on voit que le célèbre détective est censé « l’attaquer », et quand on voit que Freud intervient on commence à douter… A juste titre puisque de train il n’est question que dans le dernier quart d’heure, et encore ce n’est qu’une appellation, pas le fameux transeuropéen (surtout avec une taille si misérable). Puis le réalisateur nous balance d’entrée une revue d’effectif des personnages de Doyle, tout le monde y passe, du frère Holmes à Moriarty en passant par Toby et Mary Watson sauf que pour le respect de l’œuvre on repassera. Mycroft sort de sa routine, sauf fin du monde c’est impensable, Mary s’exprime sur Sherlock (inconvenant surtout pour Doyle), Moriarty est bien trop vieux et c’est tantôt un mathématicien tantôt un philosophe mais surtout les Holmes le connaissent et l’ont fréquenté, quant à Sherlock le casting s’est loupé. Physiquement il est cireux, blond aux yeux bleus et avec des traits grossiers, mais surtout il est trop dissipé (voir hystérique), pas subtil, nerveux et parlant trop vite, le côté calme et posé est loin, même la cocaïne ne le met pas dans cet état (au contraire ça le tranquillise). En fait seul Watson (aka Robert Duvall, la seule tête connue) s’en sort bien, même si c’est plus un laquais qu’un compagnon. Cependant, quand on voit Holmes réduit au simple état de toxico aux fulgurances intellectuelles avec une obsession pour Moriarty, et que Watson le piège pour aller à Vienne, on se rend compte que les scénaristes ne connaissent pas le personnage et qu’ils le dénaturent sans raison (le pompon étant avec la mort de la mère de Holmes et le twist sur l’ennemi juré de Sherlock). Cela relate en partie la nouvelle « le dernier problème », et c’est relativement fidèle au début, mais ça part en sucette à cause d’un scénario pas travaillé. Il n’y a pas d’histoire ni d’intrigue et le réalisateur ne sait pas où il va. Il essaie bien de balancer quelques déductions holmesques (parfois bien hasardeuses bien que Sherlock s’en défende) mais c’est noyé dans un océan de longueurs (comme la partie de jeu de paume complètement inutile). Malgré une trame banale c’est très confus car : ça devient un film d’action sans qu’on sache vraiment pourquoi, de même on a droit à une chanson à l’instar des Disney (tout aussi chiante d’ailleurs), la musique est grossière et trop forte par moments (sans raison là encore), les effets de caméra sont affreux, les incrustations aussi, le rythme est aléatoire et ne se tient pas, les dialogues sont mauvais et redondants, pas d’acting (ou du très mauvais), un humour en berne contrairement à la série avec Benjamin Brett, une image granuleuse, des décors en carton excessivement bâclés… On a bien quelques clins d’œil à des enquêtes connues (la bande mouchetée, la ligue des rouquins, le chien des Baskerville) mais c’est anecdotique vu la profonde nullité de l’ensemble. En fait je n’arrive pas à relever quoi que ce soit de bon ni d’approchant du héros londonien si connu. En gros on a brodé une histoire alambiquée mais sans saveur autour d’un personnage connu et ça suffit pour le pitch.
Une énième transposition à l'écran du célèbre détective, mais celle-ci, si elle n'est pas dépourvue d'intérêt, manque d'énergie et ne démarre vraiment qu'après 45 minutes. Les interprètes s'en tirent à leur avantage et l'atmosphère XIXe siècle est bien présente. L'on regrettera pour le coup que l'intrigue soit assez grossièrement cousue de fil blanc.
Difficile d'apprécier un Sherlock (après Jeremy Brett, Sherlock & Elementary), l'acteur surjoue et le film insiste grossièrement sur l'addiction de Sherlock à la drogue. Certains personnages ou situation ne collent pas à l'ambiance d'origine issu des romans. Le titre est mal choisi en plus je trouve
Ma critique sera aussi brève que le temps où j’ai réussi à tenir devant mon écran. Après trente minutes, j’ai considéré que j’avais atteint mon seuil de résistance et j’ai mis fin au calvaire (ce qui ne m’arrive quasiment jamais). Pourtant, je suis un fan absolu de Sherlock Holmes et le film proposait un casting prestigieux. Mais le résultat est une catastrophe intégrale ! Une intrigue d’une mollesse à faire pâlir d’envie un escargot, des personnages affreusement stéréotypés et inintéressants, une mise en scène que même ma grand-mère aurait pu proposer, une image granuleuse qui accuse durement ses 40 ans d’âge… Je ne vois vraiment rien à sauver là-dedans, à part peut-être deux ou trois décors. Mais pour le reste, à fuir résolument, sauf éventuellement si vous avez du mal à dormir et que vous cherchez un somnifère efficace.
Le docteur Watson, décidé à soigner Sherlock Holmes de son addiction à la drogue, emmène celui-ci à Vienne auprès du professeur Freud. Partant d'un postulat qui ne lui est pas inconnu (celui qui est de mélanger dans une seule œuvre des grandes figures de la littérature du XIXème sicèle) , le scénariste Nicholas Meyer nous emmène au cœur d'une aventure aussi délirante que trépidante dans laquelle le professeur Moriarty n'est qu'un pauvre vieil homme (incarné le temps de deux scènes par Laurence Olivier) harcelé par Sherlock Holmes qui le prend pour sa némésis et où Freud reprend les méthodes du détective pour le soigner. Évidemment Holmes va trouver à Vienne une affaire sur laquelle il va travailler et si celle-ci n'est pas le point fort du film, on pourra apprécier le trio d'acteurs formé par Nicol Williamson, Robert Duvall et Alan Arkin qui s'amusent à se glisser dans la peau de leurs personnages et qui font de l'ensemble une véritable partie de plaisir malgré la mise en scène un peu fade.
On fait face à un film aux décors magnifiques et aux costumes riches en couleurs qui nous permettent de rapidement plonger dans l'univers du XIXe siècle de Sherlock Holmes. Or, si les acteurs sont plutôt convaincants dans leurs rôles en particulier Alain Arkin en tant que Freud, je me suis véritablement ennuyé tout au long du film avec un certain malaise qui ne fait qu'augmenter tout au long de mon visionnage. L'intrigue est creuse et pourtant, on a l'impression de regarder un film aux multiples scénarios (le début porte un intérêt sur le "manque" de cocaïne de Holmes puis ensuite de sa guérison et vient ensuite la fameuse enquête "niaise" et bâclée par la même occasion du film). Tout cela nous amène un système classique, mécanique qui tend à nous faire penser que le film n'est pas sympathique et ce malgré, les bons sentiments qu'il dégage.
Voilà un de mes petits films culte. Freud rencontre Sherlock Holmes et finissent par attaquer tous les deux l'Orient Express. Bon, je sais, dis comme ça, ca fait peur. Mais c'est un délice :) A ne pas rater, l'analyse que Freud fait subir à Sherlock à la fin. Une révélation :)
Scénario original, qui montre une connaissance et un respect de l'univers du détective créé par Conan Doyle et qui joue avec de manière très astucieuse. L'idée de confronter un Holmes junkie à un homme aussi perspicace que lui en la personne de Sigmund Freud (personnage evidemment très romancé par rapport au véritable psychanaliste) est une excellente idée, permettant de décrire leurs rapports dont les interractions permettront aux deux esprits scientifiques d'enrichir leurs savoir par une appropriation des méthodes de l'autre. Le récit mèle dans sa seconde partie une enquête classique pour le détective et sa psychanalise qui remonte aux sources de la personnalité singulière du limier anglais.
Une autre adaptation de Sherlock Holmes sur grand écran,qui respecte partiellement l'univers du célèbre détective du XIXème siècle,mais qui se plante à cause d'une lenteur constante et d'une interprétation à revoir(pas en ce qui concerne Alan Arkin,mais Robert Duvall et Roger Williamson le sont)."Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express"(1976)a ceci d'intéressant qu'il s'attarde sur la personnalité de Holmes et ses traumas.On sait qu'il était dépendant à la cocaïne(son sevrage est ici radical),qu'il avait assisté au meurtre de sa mère par son père.Sa formidable capacité de déduction est aussi montrée sans esbrouffe.Et c'est une excellente idée de le confronter à Sigmund Freud,autre brillant esprit de la même époque.Ils enquêtent de concert sur le kidnapping d'une toxico(Vanessa Redgrave,à côté de la plaque)L'avant-dernière séquence du duel à l'épée sur le train est divertissante.Malgré une écriture assez rigoureuse,bien que faisant de Holmes,Watson et Freud des pions sans nuances,cette version ne vaut ni celle étonnante de Billy Wilder,ni la relecture vitaminée de Guy Ritchie.
Ce film bénéficiant d'une bonne réputation,d'autant fut grande ma déception tant il est creux,lourd et démonstratif autant dans ses propos que dans ses images. La mise en scène est beaucoup trop appliquée,il ne reste que les décors ,les costumes,les couleurs et les éclairages pour nous ravir les yeux...C'est beau mais totalement insatisfaisant, comme d'ailleurs c'est presque toujours le cas lorsqu'on part d'une idée et que l'on veut l'exploiter à fond;l'ennui vient vite. Watson n'est pas mal mais c'est surtout Alan Arkin qui ressort,il compose un Freud tout a fait convainquant. Le pire étant Sherlock Hommes et Vanessa Redgrave à la limite du grotesque. Lui totalement insupportable dans un rôle de malade qui a du faire ricaner des centaines de cocaïnomanes et elle réduite à un visage inexpressif...Un film aussi misogyne c'est rare. Je ne parlerai même pas de la vraisemblance qui ici est trop ignorée,même Conan Doyle n'aurait pas osé terminer un film en laissant partir de façon idyllique deux personnes ayant au plus profond d'eux même une telle dette vis à vis d'une toxicomanie partagée. Reste donc de belles images de cartes postales et une poursuite en train qui a du mal à se terminer. C'est assez rare que je m'ennuie autant au cinéma. Je n'ai plus qu'à revoir une fois de plus le Sherlock de Billy Wilder qui n'est pas prêt d'être égalé.
Sherlock Holmes est habituellement le personnage et le détective privé le plus célèbre du monde pour ses déductions extraordinairement rapides et sa volonté de résoudre les problèmes et les affaires de meurtre avec efficacité mais est également un personnage glacial qui ne laisse aucune place à l'amour, c'est en tout cas l'image rendue par Arthur Conan Doyle dans ses romans et dans les adaptations de ses livres. Seulement voilà, cet opus nommé "Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express" n'est pas tiré d'un roman d'Arthur Conan Doyle mais d'un romancier nommé Nicholas Meyer qui rédigera et réalisera également par la suite "C'était demain", film conjuguant le myhte de Jack l'éventreur et de la machine à avancer ou reculer dans le temps. Le film relate la guérison de Sherlock Holmes dépendant de la cocaïne par un médecin non moins célèbre que Sigmund Freud mais également une histoire de kidnapping d'une jeune femme que le célèbre détective veut sauver des mains de personnes malfaisantes. L'originalité principale de ce "Sherlock Holmes" vient du fait qu'il propose des scènes particulièrement spectaculaires, des chevaux tueurs, un duel à l'épée sur le toit d'un train bref ce film n'apporte et n'emporte que du plaisir au spectateur qui suit avec intérêt les multiples rebondissements qui vont aboutir à une fin étonnante. Le mythe du détective froid et glacial sans aucune lacune est-il détruit? Absolument et ce n'est pas pour le rendre dommageable. Pour une fois et même pour la seule fois dans l'histoire du septième art, Sherlock Holmes ne résolve pas par intérêt, ni pour l'argent, ni pour la justice, il agit uniquement par amour et c'est ce coté si humain que Arthur Conan Doyle lui retirait qui le rend pour une fois très sympathique. Un excellent scénario, riche et dense, des indices précis pour des déductions brillantes, le "Sherlock Holmes" de Nicholas Meyer porté à l'écran par Herbert Ross ne manque pas de charme ni d'humour et apporte en plus action et bons sentiments.
Un panel de bons acteurs pour une mise en scène bien tristounette. On s'ennuie beaucoup, il y a un manque de souffle évident. L'intrigue est molle. Une superproduction pour pas grand chose.
Une parodie particulièrement réussie. L'ensemble est mené à un rythme d'enfer par l'excellente mise en scène d'Herbert Ross, et il faut dire que l'idée de faire rencontrer Freud et Sherlock Holmes était particulièrement savoureuse. Ce film bourré d'humour est un très grand plaisir, surtout que l'interprétation est excellente, avec notamment la présence d'Alan Arkin ou encore de Robert Duvall. Excellent!