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    La Petite vadrouille
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Petite vadrouille" et de son tournage !

    Naissance du projet

    La Petite vadrouille est un projet que Bruno Podalydès a en tête depuis 2003, au moment où il a commencé à faire de petites croisières fluviales en famille. Le cinéaste, scénariste et acteur a adoré ce mode de vacances. Il se rappelle : "Petit à petit, j’ai découvert une multitude de canaux - il est extrêmement facile de circuler en bateau du sud de la France jusqu’en Allemagne, et même au-delà, tant le réseau de ces canaux est riche. Mais il faut un rapport au temps apaisé pour ce genre de voyage. Je rêvais d’une histoire qui puisse se dérouler dans ce rythme et ce cadre."

    "Est venu se greffer le récit de cette croisière bidonnée, dont l’effet troupe me séduisait. Mon amour sans doute pour To Be or Not To Be, d’Ernst Lubitsch, que j’ai vu et revu et qui m’a tant marqué…"

    Retrouvailles et nouveaux venus

    Si, dans La Petite vadrouille, Bruno Podalydès retrouve plusieurs comédiens avec qui il a l’habitude de collaborer (Sandrine Kiberlain, Denis Podalydès, Florence Muller, Isabelle Candelier, Jean-Noël Brouté, etc.), il a fait appel à plusieurs nouveaux venus dans son univers, comme Daniel Auteuil et Dimitri Doré :

    "Daniel a lu le scénario tout de suite et m’a téléphoné dans la foulée. À la fin de la conversation, on se claquait la bise ! Daniel apporte beaucoup de finesse à son personnage, quelque chose de fondamentalement sympathique qui nous sort du risque de se retrouver face à un gros dragueur piégeur blasé et suffisant."

    "Quant à Dimitri Doré, qui joue Ifus, le jeune mousse, je ne le connaissais pas. Je l’ai rencontré en phase de casting. Il a un tropisme incroyable pour les films burlesques et connaît mieux que nous toutes les anciennes comédies françaises dont il sait citer tous les seconds rôles comme Jacques Dynam ou Jacques Balutin."

    "On l’a vu en 2020 en tueur - avec une gravité incroyable - dans « Bruno Raidal », de Vincent Leport. Il était très heureux d’aller là vers le comique, presque muet. C’est un comédien très prometteur."

    Un excellent accessoiriste

    Les accessoires, comme toujours dans les films de Bruno Podalydès, jouent un grand rôle dans La Petite vadrouille. A titre d'exemple, nous pouvons citer la main articulée qui attrape les billets des pourboires lors de chaque passage d’écluse, le code barre pour le tableau, le banc en plastique qui se gonfle avec le vent, etc. Le metteur en scène raconte :

    "J’ai un excellent accessoiriste, Bruno Lefebvre. Je lui fais un dessin et il s’arrange pour construire l’objet. Comme la main devait être rétractable - son support s’allonge puis la main se referme et saisit le billet- mécaniquement, elle était très complexe à réaliser. Le code barre - on ne le voit pas mais il marche vraiment - a été entièrement peint à la main par l’équipe."

    "Quant au hamac gonflable, il en existe un sur le marché : on n’a pas à le gonfler, c’est comme une grosse manche à air, on court et le vent se charge de le remplir d’air pour le transformer en hamac, ce qui entraîne une gestuelle comique ou gracieuse."

    Trouver la pénichette

    Trouver la pénichette s'est avéré facile pour Bruno Podalydès, puisqu'elle leur a été prêtée par le loueur à qui le réalisateur a toujours loué les bateaux quand il partait faire ses croisières : "Ce bateau m’était aussi familier que l’appartement de « Versailles Rive-Gauche » ! Ce sont des bateaux très bien agencés, propices à diverses situations de mise en scène : sans couloir, avec quatre cabines autour d’un carré central, un petit banc à l’avant, une terrasse à l’arrière."

    Côté photographie

    La Petite vadrouille est le quatrième film que Bruno Podalydès tourne avec le chef-opérateur Patrick Blossier : "Nous étions confrontés à des problèmes allant bien au-delà de la simple question de l’image - des problèmes de quasi ingénieries avec les écluses et le bateau. On ne fait pas entre nous référence à des peintures ou d’autres films : on est dans la perméabilité de l’instant. Avec le choix du vrai scope (un choix important avec de belles optiques scope), on embrasse le monde, les deux rives du canal. La pénichette blanche : c’est comme la mariée en blanc qu’on voit quelle que soit la photo."

    "Si je parle de Patrick Blossier, il me faudrait aussi parler de tous mes collaborateurs de longue date, comme Laurent Poirier mon fidèle ingénieur du son, ma chère monteuse Christel Dewynter, Quentin Jansen, merveilleux assistant et, bien sûr, la petite bande de Why Not qui m’accompagne depuis Dieu seul me voit."

    Bien occupé !

    Sur La Petite vadrouille, Bruno Podalydès cumule les postes de réalisateur, acteur et... Pilote de la péniche ! Il y avait même certains plans où il portait les trois casquettes en même temps. Le cinéaste se souvient : "Quand l’équipe me voyait arriver le matin dans cette tenue blanche éclatante, on m’appelait « Mon capitaine » et c’était joyeux comme pour une opérette."

    "J’avais fait cacher un retour vidéo dans le tableau de bord du bateau - donc je conduisais à la fois le plan et la bonne marche du navire. J’ai eu parfois des sueurs froides, comme pour cette scène où la péniche doit passer sous un pont sous lequel une jeune fille se balance. Là, il fallait vraiment arriver à la bonne vitesse et au centimètre près, tout en jouant. J’étais très concentré !"

    Bande-originale variée

    La bande-originale de La Petite vadrouille allie des titres comme Le Petit Vin blanc, un air familier des guinguettes, à du Beethoven, en passant par Elle était si jolie, le tube d’Alain Barrière. Bruno Podalydès explique : "Le Petit Vin blanc est un heureux stéréotype que j’aime beaucoup, comme tous les airs de guinguette d’ailleurs. C’est si bon de sortir une bouteille fraîche de la rivière sur cet air. Et c’est si bon de renouer avec les chansons de sa jeunesse - ou celle des autres -, ses premiers chagrins, ses premières amours."

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