Votre avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?
3,5
Publiée le 21 mars 2025
En 1963, quand une maman promet à son petit dernier atteint d'une malformation au pied qu’il ira un jour à l'école sans appareillage, cela offre un sacré combat familial, dopé à l’instinct, aux prières et à Sylvie Vartan en boucle dans le transistor !
Cette adaptation du roman éponyme de Roland Perez (2021) possède beaucoup d’attraits, à commencer par son humour tendre et son énergie rétro.
Leïla Bekhti est remarquable, quel que soit son âge dans le film : elle insuffle à Esther Perez une foi inébranlable et un franc-parler qui décoiffe.
L’amour maternel peut soulever des montagnes, et comme le dit le proverbe juif : "Dieu ne pouvait pas être partout, alors il a créé les mères" !
Cette comédie dramatique, en forme de biopic de l'auteur de cette histoire vraie, dégage quelque chose de solaire, d'émouvant et de sincère à la fois, et tant pis si j'ai été un peu déçu que certains passages de la vie de ce jeune homme n'aient pas été plus approfondis.
Lumineux et assez touchant !
Site CINEMADOURG.free.fr
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Voilà un long métrage spoiler: (signé, à la réalisation, du Canadien Ken Scott – voir notamment, en 2011, son « Starbuck ») qui aurait pu s'intituler « Le Film de ma mère », tant l'hommage de Roland Perez, avocat et animateur radio-télé de son état, fait penser, dans sa démarche (d'abord un livre autobiographique dudit, d'ailleurs) au bouleversant « tombeau » (au sens littéraire du terme, mutatis mutandis) d'Albert Cohen (« Le Livre de ma mère » - 1954)... « Esther » est bien plus[spoiler] que la figure archétypale de la mère juive, c'est une mère d'exception, qui porte au plus haut cet amour sublime qu'est l'amour maternel (mais souvent sur la ligne de crête de l'amour possessif, cependant)... « Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère » - belle et convaincante « Défense et Illustration », donc ici, de ce proverbe juif !
Sans signature dramaturgique particulière, « Ma Mère... » est cependant de bonne facture, et les 102 minutes passent vite, spoiler: entre récit d'apprentissage et nostalgie des « sixties » (& co), via la « vartanmania » ambiante (aux vertus étonnantes !)
. Grâce, surtout, à l'aisance d' "Esther", alias Leïla Bekhti (très beau travail de maquillage, au passage – la fin du film mettant en scène l'actrice principale dans ses vieux jours) et de Jonathan Cohen, « Roland », adulte.[/spoiler]
3,5
Publiée le 25 mars 2025
"Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan" est une comédie dramatique franco-canadienne qui a su plaire aux spectateurs et se révèle correcte dans sa globalité. En effet, le réalisateur Ken Scott s'inspire de la vie de Roland Perez, tirée de son roman éponyme, pour proposer aux spectateurs une œuvre souvent sensible et émouvante sur le parcours atypique de Roland Perez, né avec un pied bot et élevé par une mère surprotectrice, interprétée par Leila Bekhti, à la fois agaçante et touchante. Jonathan Cohen, quant à lui, se montre sobre dans son rôle. Il est regrettable que le réalisateur mise parfois trop sur les émotions, ce qui nuit légèrement à la qualité du film.
3,5
Publiée le 23 mars 2025
Adaptation assez réussi du livre et de l'histoire vraie de ce monsieur. La reconstitution des années 60 est très bien faite , les acteurs bien , des moments d’émotion. Un joli film.
3,5
Publiée le 24 mars 2025
Adapté du roman éponyme de Roland Perez, ce film est un condensé d'amour et d'humour chez une mère de famille nombreuse qui va voir son petit dernier naître avec un pied-bot. Leïla Bekthi joue à merveille "la mère juive" qui veut le bonheur pour son fils quitte à s'immiscer dans sa vie de manière intrusive. Il y a parfois un côté un peu superficiel avec un trop plein de bonnes intentions mais cela reste un bon divertissement familial. Jonathan Cohen est d'une rare sobriété et laisse toute la lumière à cette mère possessive mais aimante au point de nous émouvoir. Et en plus, il y a Sylvie Vartan...
3,5
Publiée le 19 octobre 2024
Ce film basé sur le livre et l’histoire vraie de Roland PEREZ est très émouvant. Le réalisateur canadien a très bien su traduire à l’écran cette belle histoire familiale avec la mère juive d’origine marocaine qui se passe dans les années 60 à nos jours. Le destin hors norme de cette mère qui se dévoue corps et âme pour son fils afin qu’il devienne normal et réussisse dans sa vie future est admirable même si elle en fait parfois un peu trop. L’aide indirecte mais précieuse de Sylvie VARTAN est aussi habilement restituée dans ce beau film plein d’émotion, d’optimisme et d’humour. Bref, un bon film à découvrir en famille.

Bernard CORIC

(Film visionné à la Convention GAUMONT à Bordeaux le 17/10/2024)
3,5
Publiée le 27 mars 2025
"Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère."

Le réalisateur-scénariste canadien de «Starbuck» adapte le roman autobiographique de Roland Perez et nous parle d'amour maternel, de lutte contre la fatalité et de dépendance affective.

Une comédie dramatique emprunte d'une tendre mélancolie, principalement portée par la belle énergie de la talentueuse Leila Bekhti dans le rôle de cette mère aimante et invasive. Et puis voir Jonathan Cohen dans un rôle plus à contre-emploi fait également plaisir.

Une chronique familiale marchant très bien dans ses 45 premières minutes et son esprit 60's, et un peu moins bien articulée et rythmée par la suite (en plus d'un deepfake assez raté), mais traversée par des moments sincères et touchants et qui m'ont parlé personnellement.

Malgré certains défauts, un bel hommage à cette mère (et aux mères) qui a donné sa vie pour son fils.
3,5
Publiée le 26 mars 2025
Une bonne comédie, sur l’amour d’une mère pour son fils, très bien joué par tous les acteurs de Leïla Bekhti Jonathan Cohen ou tous les autres seconds roles.. On passe un bon moment, sans être ultra émouvant mais quand même palpitant !
3,0
Publiée le 25 mars 2025
Dieu inventa les Mères parce qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de tout. Ce film est le témoignage tendre et émouvant, ou plutôt fait pour émouvoir, d’une relation qu’on pourrait qualifier de toxique, avec un peu de recul. Un « syndrome de la mère juive » puissance dix mille, à se demander même comment l’avocat Roland Perez dont c’est l’histoire a pu s’en tirer aussi bien. Le film n’est pas désagréable mais reste anecdotique voire risible sans le vouloir par moment, comme l’interview de Sylvie Vartan dont le trucage est plus que raté, flippant.
3,0
Publiée le 19 mars 2025
Dans la peau d'une mère excessivement possessive, Leïla Bekhti fait des étincelles surtout dans la première partie dans laquelle elle fait tout pour aider son fils handicapé. La deuxième partie à l'âge adulte de Roland joué par Jonathan Cohen, plus décousue à cause d'ellipses importantes, est assez émouvante sur les effets négatifs d'une relation familiale trop envahissante.
3,0
Publiée le 8 mars 2025
Esther est une jeune mère de famille juive emménageant en plein Paris avec son mari et ses enfants à la naissance du sixième et petit dernier: Roland. . Malheureusement, on lui annonce à sa naissance qu'il a un pied-bot et qu'il sera handicapé toute sa vie. Décidée à affronter le destin de son fils, Esther se lance dans une quête pour soigner la jambe de Roland. En salle le 19 mars.

spoiler: "Ma mère, dieu et Sylvie Vartan" est un objet assez étrange. J'ai eu l'impression de voir deux films différents pendant la séance. La première partie est magistrale : on suit l'entêtement d'une mère de famille solaire dont la foi parvient in fine à offrir la meilleure vie possible à son petit garçon. Leïla Behkti est merveilleuse dans son rôle. Et puis, le temps s'accélère soudain et on voit les personnages vieillir, les acteurs changent, on s'enfonce dans la vie assez banale de Roland et le film perd toute sa magie. Quel dommage! Je ne suis pas convaincu par cette leila bekhti grimée en vieille dame, et je trouve les enjeux bien moins éclatants. J'aurais préféré voir juste la genèse.
3,5
Publiée le 24 mars 2025
Une histoire vraie dont l’universalité peut embarquer tout le monde en la traitant bien. Et c’est bien le cas ici. Malgré des choix techniques discutables et une qualité inconstante, l’émotion et les soutires sont aux rdv grâce à une réalisation et une image soignées, une belle écriture et un casting qui assure.
3,5
Publiée le 26 mars 2025
A vu « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » de Ken Scott adapté de l’auto-biographie éponyme de Roland Pérez. Un vrai feel good movie de bonne qualité. Nous suivons la vie de Roland Pérez, petit dernier d’une fratrie de 6 enfants et de parents marocains, installés dans le XIIIème arrondissement de Paris à la moitié des années 60. Le petit Roland est né handicapé, il a une malformation du pied qui l’empêche de se tenir debout, ce que sa mère occulte complètement. Elle fait la promesse à son fils et à l’assistante sociale (Jeanne Balibar) qu’il ira sur ses deux jambes pour son premier jour à l’école. Avant tout le film est l’histoire d’Esther Pérez (magistrale Leïla Bekhti) une femme puissante à l’énergie phénoménale et au caractère bien trempé qui a foi en la vie, en Dieu et en elle-même. Nous suivons la relation entre cette mère possessive et son fils (Naïm Naji excellent et Jonathan Cohen pour la partie adulte) sur des décennies ce qui permet à Leïla Bekhti une interprétation ahurissante allant de la jeune femme à la grand-mère avec crédibilité et beaucoup de sensibilité. Le film est moins passionnant quand la partie adulte est abordée. Tout d’abord parce que le petit garçon qui interprète Roland est très attachant et que l’on perd contact avec toute la fratrie qui est un des points forts du film. Ensuite là où le scénario prenait son temps en anecdotes amusantes et touchantes pour les jeunes années, il s’accélère à une vitesse phénoménale et perd un peu le spectateur en route en survolant les évènements. On a l’impression de voir deux films distincts. La deuxième partie tombe plus dans le pathos et est moins tenue. Il aurait été plus intéressant de tout recentrer sur l’enfance. Même si la voix off est un peu envahissante et certains flash-back pendant les chansons de Sylvie Vartan trop faciles, il ne faut pas bouder son plaisir. La photographie est belle, la reconstitution des années 60 et 70 parfaite et il y a de jolies idées de mise en scène. Mais surtout il y a la prestation irréprochable d’une actrice qui trouve là certainement un des rôles les plus importants de sa carrière. Ce film qui sent la nostalgie et le printemps fait du bien au moral.
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Un film qui traine un peu en longueur avec un scenario qui manque un peu d’intérêt. C'est toujours le risque lorsqu'on s'inspire d'une histoire vécue. En voulant coller à la réalité, on s'éloigne paradoxalement de la vérité. A voir pour les acteurs talentueux et les personnages sympathiques et attachants.
3,5
Publiée le 20 mars 2025
leila bekhti excellente et jonathan cohen remarquable, comme toujours. même si visuellement assez plat, "ma mère, dieu et sylvie vartan" se démarque par l'originalitée de son histoire et les performances toute remarquable de ses acteurs. on s'ennuie pas et on ne sait jamais vraiment a quoi s'attendre. beaucoup d'espoir et de passion anime le film, on le sent et sa fait du bien. le seul gros point faible selon moi c'est tout ce qui est autour du maquillage/rajeunissement etc... c'est extrèmement amateur et personnellment sa m'a sortie du film.
Les meilleurs films de tous les temps