Votre avis sur Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan ?
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Un film qui traine un peu en longueur avec un scenario qui manque un peu d’intérêt. C'est toujours le risque lorsqu'on s'inspire d'une histoire vécue. En voulant coller à la réalité, on s'éloigne paradoxalement de la vérité. A voir pour les acteurs talentueux et les personnages sympathiques et attachants.
3,5
Publiée le 20 mars 2025
leila bekhti excellente et jonathan cohen remarquable, comme toujours. même si visuellement assez plat, "ma mère, dieu et sylvie vartan" se démarque par l'originalitée de son histoire et les performances toute remarquable de ses acteurs. on s'ennuie pas et on ne sait jamais vraiment a quoi s'attendre. beaucoup d'espoir et de passion anime le film, on le sent et sa fait du bien. le seul gros point faible selon moi c'est tout ce qui est autour du maquillage/rajeunissement etc... c'est extrèmement amateur et personnellment sa m'a sortie du film.
3,5
Publiée le 24 mars 2025
Certes, le titre n’est pas forcément des plus vendeurs, mais finalement il colle parfaitement au récit.
En 1963, Roland naît avec un pied-bot. Sa mère refuse d’écouter les médecins et se promet que son fils ira à l’école à pied comme tous les autres enfants. Animée par une foi inébranlable en Dieu, un amour maternel sans limites et l’obsession de son fils pour Sylvie Vartan, elle va accomplir ce qui s’apparente à un véritable miracle.

Si ce synopsis peut sembler rocambolesque, il s’agit pourtant d’une histoire vraie, tirée d’un roman autobiographique. Le film retrace ainsi cinquante ans de combats, de sacrifices et d’espoirs au sein de cette famille, portée par une mère déterminée à ce que son fils ne subisse jamais son handicap. La force du film réside dans sa manière de se concentrer avant tout sur ses personnages, plutôt que sur un simple enjeu dramatique.

Leïla Bekhti est absolument formidable dans le rôle de cette mère courage. Elle porte littéralement le film durant sa première moitié, incarnant une femme à la fois dans le déni, obstinée, débordante d’énergie, drôle et terriblement attachante… mais aussi envahissante et parfois insupportable. Loin de tomber dans la caricature de la mère juive possessive, le film lui offre un portrait nuancé et profondément humain, grâce à l’écriture subtile de Roland Perez, qui livre ici une véritable déclaration d’amour à sa mère. L’émotion comme l’humour sont parfaitement dosés, sans jamais forcer le trait.

Et puis, il y a Jonathan Cohen, surprenant dans un rôle à contre-emploi. Après MAKING OFF l’an dernier, il prouve une nouvelle fois qu’il sait briller ailleurs que dans des rôles comiques et déjantés.

Au niveau de la mise en scène, Ken Scott, un réalisateur Québécois à qui l’on très l’excellent STARBUCK, choisi un montage dynamique, qui nous fait traverser les époques avec fluidité, tout en exploitant intelligemment la répétition des situations. Le film reste fidèle à l’aspect autobiographique du roman en intégrant une voix off, qui renforce la narration tout en évitant les longueurs. La photographie, elle, évolue subtilement au fil des années, apportant une vraie texture au récit.
Par contre, on pourra regretter l’utilisation du rajeunissement numérique est assez laborieux, notamment lors d’une scène que je vais éviter de développer ici…

Au final, j’ai été agréablement surpris. Je craignais que le film joue trop avec les clichés, notamment sur la possessivité des mères juives, mais il parvient à les éviter en proposant un regard sincère, drôle et touchant. Une œuvre sensible qui, bien que classique dans sa forme, touche en plein cœur.

https://www.critiquesdunpassionne.fr
3,0
Publiée le 23 mars 2025
Le Canadien de (notamment) "Starbuck" adapte, dialogue et réalise "Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan", à partir du récit autobiographique de l'avocat Roland Perez. 1 h 40 de développements vont permettre de justifier ce titre étonnant. Cette affaire d'amour maternel surdimensionné donne à l'écran un résultat convaincant grâce à la distribution, très opportune, qui va de Leila Bekhti (la mère) à Jonathan Cohen (Roland adulte), en passant par de nombreuses figures secondaires et attachantes, sans oublier SV, elle-même. Se visionne sans déplaisir, mais sans admiration particulière non plus...
3,0
Publiée le 20 mars 2025
🎬 MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN - Ken Scott | � 6,5/10

Après En Fanfare et On ira, le cinéma français surfe décidément sur une vague de comédies populaires "feel good", portées par de grands acteurs, qui misent tout sur l'émotion et qui se révèlent au final sympathiques mais pas transcendantes, cinématographiquement parlant.

Après une première moitié très enlevée et réussie, sur l'enfance de Roland Perez, avec une jolie reconstitution des années yéyé et Sylvie Vartan en madeleine de Proust pour fond sonore, le film s'enlise quelque peu dans une seconde partie moins convaincante durant laquelle le réalisateur semble passer à côté de son sujet, n'approfondissant pas assez la relation du protagoniste devenu adulte avec son idole, et préférant enchaîner les scènes à la manière d'un biopic qui cherche à tout couvrir, et pour autant sur un faux rythme qui fait que l'on s'ennuierait presque. Et si la piste du fils qui cherche à se libérer de l'emprise de sa mère laisse entrevoir une réflexion intéressante, il est regrettable que tout soit constamment traité sur le même plan : l'anecdotique comme le plus profond.

Leila Bekhti, dont la performance est à saluer, donne tout, parfois même un peu trop. Difficile de dire si sa prestation sera éligible à une récompense. Toujours est-il que c'est pourtant lorsqu'elle est moins en surrégime et qu'elle ne joue quasiment pas qu'elle est souvent la plus drôle et que ses répliques font mouche. Après Making Of de Cédric Kahn, Jonathan Cohen confirme qu'il est dorénavant capable de sortir de son personnage d'amuseur tête à claques.

Sur le fond, le film semble osciller entre le récit plein de tendresse d'un amour infini d'une mère pour son enfant et celui plus à charge d'une mère ultra possessive, voire abusive, et de son fils empêché. Et s'il ne sait jamais vraiment choisir son camp (mais ce qui correspond finalement aux sentiments contradictoires du personnage principal), il se termine, après un dernier quart d'heure très émouvant, par ce très joli proverbe juif qui résume finalement tout : "Dieu ne pouvait être partout, alors il a créé la mère".

Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
3,5
Publiée le 21 mars 2025
Malgré son titre qui me donnait peu envie, j'ai été agréablement surpris devant ce film inspiré de l'histoire vraie de Rolland Perez. Jonglant avec brio entre la comédie et son côté dramatique, ce film plein de sincérité se démarque également par l'interprétation de son actrice principale; l'excellente Leïla Bekhti (très bon travail pour le makeup). Malgré quelques défauts dans son écriture et sa réalisation, c'est une belle histoire, que je vous recommande.
3,0
Publiée le 26 mars 2025
Bon film dont je scinderais en deux mon ressenti sur ce que je pense de la mère, une partie d'elle est touchante et pénible. Touchante car elle sera là chaque moment de sa vie et près à tout pour que son fils soit comme les autres, ne lâchant rien jusqu'au bout. Et pénible. de vouloir qu'il soit comme elle voudrait qu'il soit quitte à l'empêcher de vivre pendant de longue année. Alors oui grâce (ou à cause) de son attitude , il aura une belle vie mais peut être aurait il eu une belle vie autrement. En tous cas Mlle Bekhti est vraiment bien dans ce rôle du fait justement que je parle de son personnage aussi longtemps. Cohen n'est pas en reste même si un ton un chouia en dessus de sa partenaire. Dans l'ensemble le film reste bon.
NOTE : 6.5/10
3,5
Publiée le 22 mars 2025
Une belle histoire que celle de cet enfant handicapé (pied bot) dont la mère va tout faire pour lui assurer une vie normale. Elle souhaite qu'il entre à l'école en marchant et vive une belle vie. Beaucoup d'émotion en suivant le combat de Leïla Bekhti. Jonathan Cohen est parfait.
3,5
Publiée le 20 mars 2025
Salut les artistes, Ken Scott réalise ce long métrage époustouflant et réaliste à partir d' une histoire vraie . Leila Bekhti campe une mère particulièrement prégnante, voire présente au fil du temps . Sylvie Vartan joie elle - même et tout est possible.......... Un bon film de la famille et de la vie quotidienne.......................... Bien à vous. Gérard Michel
3,5
Publiée le 12 février 2025
Vu en AP.
Un film très sympa, le scénario est tiré du livre du même nom, qui est une histoire vraie et la vie de cette famille et surtout de Esther est assez extraordinaire. Leila Bekhti incarne cette mère courage, extravagante, et surtout dévouée à ses enfants avec grande justesse. Elle sera omnipotente, omniprésente et encourageante envers son denier fils né avec un pied beau. Jonathan Cohen joue avec pudeur, Joséphine Japy toujours aussi juste et solaire, un casting au top.
On sourit, on rit, on pleure, les émotions traversent l’écran.
A voir
3,5
Publiée le 22 mars 2025
Tout d'abord ne vous attendez pas à une comédie, il y a quelques passages drôles mais c'est surtout un film sur le rapport de Roland Perez avec sa mère juive et Sylvie Vartan. C'est bien joué et plutôt tendre mais je m'attendais à mieux vu les critiques (4,2 de moyenne au moment où j'écris la mienne).
Je ne connais pas tellement la musique de Sylvie Vartan et le film donne plutôt bien envie de l'écouter ou la réécouter.
3,5
Publiée le 29 mars 2025
Histoire bien sympathique dans cette société française où l’ascenseur social et l’inclusion fonctionnent bien malgré le conservatisme d’apparence. La narration nous plonge dans les mœurs d’époque et la pratique des rituels, sans parti pris et c’est heureux. Zoom sur le rôle d’une mère un peu trop possessive mais qui developpe son fils avec témérité. Bien que l’histoire soit vraie, j’ai eu un léger recul par rapport aux situations ́émotionnelles. Sans doute un peu surjouées, on passe malgré tout un bon moment.
3,0
Publiée le 23 mars 2025
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan est un vrai feel-good movie, qui nous emporte grâce à la performance exceptionnelle de Leïla Bekhti, mère juive excessive en amour, en dévotion, en superstition, en manipulation pour refuser le handicap de son petit dernier et lui garantir un destin hors normes. Une vraie mère courage, possessive, envahissante, insupportable mais aussi vraiment touchante…. Touché, on l’est aussi par le plaisir contagieux que diffuse la bande-son du film. Et Ken Scott nous rappelle, certes avec beaucoup de « guimauve », mais avec rythme, tendresse et humour que les chansons populaires sont des machines à souvenirs et à émotions, qui façonnent notre imaginaire au fil du temps et des rencontres, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan n’est probablement pas un grand film, mais une agréable comédie enchantée comme un bon tube de variétés.
3,0
Publiée le 28 janvier 2025
vu en avant-première CGR, une belle histoire, portée essentiellement par une très drôle et poignante Leila Bekhti. de beaux moments.
3,5
Publiée le 14 février 2025
Vu le film en avant-première dans le cadre du Label UGC.
Une comédie dramatique menée tambour battant, qui célèbre un personnage de mère déterminée, qui ne vacille jamais dans sa foi en la "guérison" de son fils et dans sa capacité à être un enfant "comme les autres". Un postulat de départ qui peut interroger, mais s'inscrit dans le contexte des années 60. Cette mère quelque peu étouffante est très bien jouée à différents âges par Leïla Bekti, qui est toujours excellente tant dans les moments de comédie que d'émotions. Cet équilibre entre comédie et drame est cependant moins réussi à l'échelle du film, beaucoup de sujets, beaucoup d'évènements à raconter, ce qui fait que tout est un peu lissé. Dommage également que les personnages secondaires n'existent quasiment pas, tout tourne autour de cette mère et de son fils. Il manque un petit quelque chose qui aurait pu en faire un grand film, mais cela reste à voir pour passer un très bon moment et pourquoi pas raviver la nostalgie de la période yéyé.
Les meilleurs films de tous les temps