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    Blackbird, Blackberry
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Blackbird, Blackberry" et de son tournage !

    Un roman à l'origine

    Blackbird, Blackberry est adapté du roman Blackbird Blackbird Blackberry de Tamta Melashvili, une écrivaine géorgienne et militante féministe. C'est lorsqu'elle travaillait sur la post-synchronisation de son précédent film, Wet Sand, que Elene Naveriani a acheté le livre : "J’ai fini de le lire en quatre heures et, dès la première page, je savais que je pouvais en faire quelque chose. Je savais même avec quelle actrice je voulais travailler."

    "Dès l’atterrissage, j’ai proposé l’idée et l’équipe s’est constituée très vite. Puis on a adopté un rythme très rapide pour pouvoir le faire, il s’est passé un an et demi entre le moment où j’ai posé le pied à terre et le début du tournage. C’était une chance de travailler avec Tamta, on était dans une relation de confiance où on travaillait séparément, elle n’avait pas besoin de relire le scénario pour y apporter des corrections, c’était très fluide."

    Un choc

    Elene Naveriani a tout de suite senti quelque chose de très important lorsqu'elle a lu le roman, notamment autour du personnage d’Ethéro qui donne corps et vie à l’histoire : "Le roman est écrit à la première personne, c’est un monologue où le personnage principal se parle sans cesse à elle-même. Cette façon qu’elle avait de penser et de se parler intérieurement m’était familière."

    "J’ai aussi été inspiré·e par cette lutte qu’on a constamment avec soi-même pour pouvoir faire ce que l’on désire, malgré toutes ces choses qui font qu’on se censure. Notamment cette voix intérieure qui nous incite à renoncer à cause des autres : un voisin, une mère… Ce qui est incroyable c’est que nous traversons tous cela, qui que nous soyons", précise la réalisatrice.

    Cannes 2023

    Blackbird, Blackberry a été présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023.

    Une évidence

    Elene Naveriani a écrit Blackbird, Blackberry avec la comédienne Eka Chavleishvili en tête : "Pour moi, Ethéro c’était elle. Je ne pouvais pas imaginer quelqu’un d’autre. C’était fascinant et assez facile lorsque j’écrivais les scènes puisque je savais que ce rôle lui était destiné. Tout était déjà là dans ma tête donc c’était très concret pour la mise en scène, connaissant déjà sa manière de bouger, de se déplacer…"

    Identité géorgienne

    Lorsque Elene Naveriani est arrivée au village, elle y a trouvé les couleurs très vives et lumineuses. La cinéaste a ainsi voulu rester proche de cette première impression, tout en laissant l’espace nécessaire à la fiction : "Nous avons par exemple choisi les produits de l’épicerie pour des raisons spécifiques, ils sont différents selon les régions ou les villages. Certains sont très bizarres, on ne sait pas pourquoi les gens les utilisent tellement ils semblent toxiques."

    "Je pense d’ailleurs que ce genre de toxicité fait vraiment partie de l’identité géorgienne, comme les relations toxiques par exemple, à l’image de celles qu’Ethéro entretient avec son voisinage. Parfois on ne sait pas réellement pourquoi on est amis, pourquoi on revient dans tel endroit, pourquoi on fête l’anniversaire de quelqu’un qui n’est même pas présent… C’est intéressant que les gens n’ayant pas cette culture réagissent à ces éléments."

    "Lors du montage par exemple, on me demandait pourquoi Ethéro est amie avec ses voisines alors qu’elles sont mesquines. Or cela fonctionne ainsi lorsqu’on essaye de s’intégrer dans un environnement, dans une communauté : si on ne va pas les voir on se sent seul. On peut aimer la solitude et pourtant vouloir faire partie d’un groupe… Je pense que cette toxicité et ce genre de piques entre amis est caractéristique de la Géorgie", se souvient la cinéaste.

    Représenter la sexualité

    Ethéro dévoile une sexualité qui s’ouvre au fur et à mesure de l'intrigue. Dès le départ, Elene Naveriani voulait que Blackbird, Blackberry soit empreint d’érotisme, mais pas tape-à-l’oeil. La réalisatrice justifie ce choix : "Je n’aime pas être trop près des choses et je pense qu’être derrière la caméra me permet de prendre de la distance avec le personnage. Je préfère créer du contexte et incorporer cette sensualité dans le contexte sans verser dans quelque chose de trop spectaculaire."

    "Je ne veux pas trop diriger le regard en lui imposant une chose à regarder mais plutôt laisser le choix au spectateur de la partie de l’image qu’il regarde. C’est pour ça que j’aime filmer de petits détails ou certains mouvements discrets, j’ai une approche des choses très millimétrée. Je pense notamment au moment où Mourmanne, après leur premier rendez-vous au magasin, revient pour l’inviter. Il tente de toucher sa main du bout des doigts dans un geste presque imperceptible mais qui veut dire beaucoup."

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