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    La Mère de tous les mensonges
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    33 critiques spectateurs

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    Lou julien
    Lou julien

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Huit clos émouvant, avec une tonalité réaliste exarcerbée. Le récit de la famille et des voisin de Asmae redonne vie à ce 20 juin 1981.
    Redad Mouddane
    Redad Mouddane

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Une mère peut "mentir" pour protéger les siens de toute une mer de mensonges, de souffrance et de misère..?
    Un film tout simplement énorme!
    Merci
    Nadiabenr
    Nadiabenr

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2024
    Ce film est incroyable ! Autant de créativités.
    J’ai beaucoup aimé.
    La réalisatrice est formidable de spontanéité !! Une fraîcheur communicative !
    Ratafia
    Ratafia

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2024
    Entre les visages et les corps marqués, les maquettes de rues étroites, les figurines vaudouesques et la voix off chuchotée en langue arabe, l'expérience est envoutante. Une belle réussite et un beau témoignage qui brille par son originalité !
    danivero
    danivero

    14 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    un documentaire fort et émouvant sur un épisode terrible de l'histoire du Maroc au travers une simple famille. un film indispensable et très bien réalisé par la petite fille de ces gens ordinaires et beaux.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    A vu le documentaire "La mère de tous les mensonges" de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir qui a obtenu le Prix de la mise en scène lors du dernier Festival de Cannes dans la section "Un dernier regard". Le 20 juin 1981, le peuple marocain et particulièrement les habitants de Casablanca descendent dans la rue pour manifester contre l'augmentation phénoménale du prix du blé (+70%) , donc du pain qui devient inabordable. L'armée marocaine sous les ordres du Roi Hassan II va tirer sur les manifestants. Plus de 600 morts qui seront entassés dans une fosse commune. Les familles ne retrouveront les corps exhumés qu'en 2005. La réalisatrice demande à ses vieux parents, sa cousine et des voisins tous témoins et acteurs de ces émeutes de se réunir pour reconstruire tout le quartier en carton, ficelle, bout de bois et fabriquer chacun des marionnettes à leurs effigies qu'ils vont eux mêmes animer pour re-jouer cette journée de massacre et faire ressurgir si possible les secrets de famille et la plaie nationale. Le dispositif est très original, intéressant et la réalisation superbe et très touchante. La photographie, le travail sur le son, L'animation, le montage sont absolument superlatifs. La voix off de la réalisatrice permet de faire le lien entre les tensions au seins de la cellule familiale (une grand-mère dictatrice, un père soumis à sa mère...) et les évènements nationaux sous le règne d'Hassan II. Ce film n'est pas sans rappeler bien sûr "Les filles d'Olfa" de Kaouather Ben Amia, qui faisait rejouer des scènes traumatiques par les protagonistes et des actrices professionnelles en Tunise où le tout aussi excellent "Little girl blue" de Mona Achache où Marion Cotillard endossait le costume de la mère de la réalisatrice. Ici le vecteur est la marionnette, la miniature. Il manque parfois un peu d'émotion mais la réalisation est si étonnante et singulière que l'on est sous le charme de ce projet foncièrement sincère et abouti.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    25 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2024
    Histoire racontée de façon originale mais qui ne tient pas la longueur par manque d'épaisseur psychologique des personnages et abus des représentations de terre cuite...
    Eleni
    Eleni

    13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Inventif, malin. Mais la répétition finit par lasser, tout en affaiblissant le propos. L'originalité perd du terrain pour laisser place au "procédé". L'idée originale de croiser des marionnettes et des personnages réels, la société marocaine et la famille de la réalisatrice, s'émousse après l'étonnement de départ.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Documentaire d'une grande intelligence et que je rapprocherai des "filles d'Olfa" puisque l'imaginaire y percute le réel. L'usage des maquettes et miniatures est une très belle idée pour libérer la parole et compenser le manque de trace photographique. Le personnage de la grand mère, fan de Hassan 2 aveuglée par la religion et qui ferme les yeux pendant les émeutes de la faim est édifiante. Le tout est filmé avec une grande humanité et toute la sensibilité que suppose la situation
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    14 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2024
    L’idée de ce film est née au moment du déménagement de ses parents, lorsque la réalisatrice retrouve une vieille photo représentant des enfants à l’école, et sur laquelle elle apparait. Mais Asmae est persuadée qu’elle n’est pas l’enfant de la photo…

    Lorsqu’elle était enfant, il n’existait aucune photo d’elle. Après avoir interrogé sa mère, celle-ci lui a finalement donné une photo d’une autre petite fille, lui faisait croire qu’il s’agissait bien d’elle. Bien plus tard, la mère d’Asmae lui expliquera que sa grand-mère ne tolérait aucune photo dans la maison où ils vivaient, hormis celle du roi Hassan II. Mais c’est beaucoup plus tard, au moment du tournage, que la vraie raison, bien plus douloureuse, sera révélée.

    Pour évoquer ce traumatisme d’enfance, et plus largement, pour parler de sa famille, mais aussi des de son pays, et notamment des émeutes de Casablanca, en 1981, Asmae El Moudir a rassemblé toute sa famille dans l’intimité de son atelier, autour de maquettes représentant la médina de son enfance à Casablanca, et aussi de figurines miniatures à l’effigie de chaque membre de la famille, fabriquées par son père, à partir d’argile, de tissus, de bois et de peinture.

    Un dispositif qui permet à cette famille de se replonger dans ses souvenirs, d’évoquer les traumatismes anciens, de tenter de se parler, de faire la paix avec un passé douloureux fait de non-dits, de mensonges, d’autoritarisme et d’incompréhensions. C’est aussi l’occasion d’évoquer le 21 juin 1981, cette terrible nuit des « émeutes du pain » à Casablanca, quand l’armée est intervenue pour repousser les gens venus manifester contre l’augmentation injuste du prix de la farine, entraînant la mort de centaines d’adultes et d’enfants, que l’Etat a ensuite fait disparaître et enterrer clandestinement.

    Le récit de cette nuit que tout le monde a voulu oublier, est l’un des moments forts de ce documentaire, raconté à la fois par les petites figurines et le récit d’un proche, arrêté et enfermé dans une prison minuscule, entassé avec d’autres qui finiront étouffés, et d’où il sortira vivant, presque miraculeusement.

    Tous ces souvenirs nous sont racontés avec beaucoup de pudeur et de poésie, grâce à l’utilisation des maisons de poupées et des petites statuettes dans un film oscillant entre documentaire et film d’animation, qui rappelle par certains aspects le magnifique L’image manquante de Rithy Panh.

    Un dispositif où les personnages de bois et les humains finissent par se confondre, comme en une sorte de catharsis remarquablement mise en scène, grâce a des jeux de lumières pleins de couleurs, des travellings, des zooms, des contre-plongées, ainsi qu’une bande sonore faite de bruits et de musiques.

    Un travail remarquable, devant et derrière la caméra, avec des protagonistes, qui ont accepté de se plier à cette sorte de « thérapie de groupe », entourés par la cinéaste qui garde en permanence la distance nécessaire pour ne pas faire de ce film quelque chose de lourd et d’indigeste. Bien au contraire. Car malgré, parfois la dureté du récit, on est en permanence happé par ce qui se vit dans petit théâtre familial, par ce dispositif hybride tellement original et intelligent.

    https://www.benzinemag.net/2024/02/29/la-mere-de-tous-les-mensonges-de-asmae-el-moudir-limage-manquante/
    Jean-Marie Denieul
    Jean-Marie Denieul

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 février 2024
    J'ai trouvé ce film esthétiquement très laid les images comme la bande son ou l'autrice chuchote soit tristement soit avec lassitude des mots tristes dans une langue sans accent. Pourquoi ces marionnettes de transfert sont elles si moches et mal finies ? C'est tout le reflet de ce film tiré d'un sujet qui méritait mieux.
    Gyl
    Gyl

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2024
    A voir. 5 pour inciter à aller voir ce film d'une tentative thérapeutique familiale d'une grande valeur technique, innovante. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais c'est une œuvre majeure. C'est une recherche, le spectateur doit se laisser aller au jeu du chat et de la souris des souvenirs enfouis. C'est un enseignement pour tous, toutes les familles ont des personnages comme cette grand mère qui empêche d'accéder à la mémoire historique qui explique bien des mal êtres sur plusieurs générations.
    Krimoshaka
    Krimoshaka

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    La mère de tous les mensonges, film Maroain, offre une belle histoire familiale, mais sa complexité peut rendre la compréhension difficile. Malgré cela, j'ai apprécié l'expérience
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2024
    Dans son premier long métrage, cette réalisatrice marocaine fait ressortir les souvenirs de sa propre famille et aussi parallèlement, celle de son pays à travers les émeutes de 1981. Sa démarche est originale. Elle est basée sur les interviews des membres de sa famille et la belle reconstitution de la maison et de quartier où elle a vécu avec des figurines et maquettes très réussie. Entre l’absence de photos brulées par sa grand-mère très matriarcale, elle tente difficilement de retisser le passé de sa famille.

    Bernard CORIC
    Zed1802
    Zed1802

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2024
    Touchant,bouleversant je vous recommande ce film bravo à cette réalisatrice qui s’empare d’un sujet historique
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