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capirex
96 abonnés
333 critiques
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3,5
Publiée le 31 août 2024
Inspiré d'une Histoire Vrai c'est là un film intéressant réalisé sous forme de Critique Sociale qui jette un regard acerbe sur les années de la réunification de l'Allemagne ! Sandra Hüller , lumineuse , apporte tout son charme à cette bande de Pieds Nickelés !
Sur un site allemand de critiques, on avait lu que l'histoire ne serait qu'une ode à la RDA et à l'Ostalgie. Rien de plus faux. Le film mélange comédie et la tragédie d'une chamboulement qui a construit et qui a ruiné de vies. Chaque individu a du s'adapter aux nouvelles réalités avec beaucoup de flexibilité et de créativité. Ils se sont réveillés du cauchemar communiste pour réveiller dans un autre cauchemar, moins évident mais aussi violent à long terme : le néolibéralisme à tous va.. À la fin, je retiens cette citation : « Nous [les gens des pays de l'Est] avons ruiné le socialisme, on passe donc à ruiner le capitalisme »
J’aime assez ces films sur le chute du mur de Berlin dans les années 80 90...Celui ci ne déroge pas la règle, même si je trouve que je me suis un peu ennuyé devant le manque de charisme des personnages et le scénario un peu répétitif….Je n’ai noté en plus que deux clins d’œil humoristiques, donc pas de quoi sursauté ou être étonné…...Bon, ce qui sauve le film ( comme beaucoup de films actuellement) c’est la dernière demie heure, où le film fait enfin passer un message politique, et creuse un peu plus la psychologie des personnages, « jusqu’à alors » plutôt terne...Bon cela reste lent, poussif, sans psychologie, et ce n’est pas la fin qui va vous faire rêver…. À Vous de voir, s’il y a du soleil profitez plutôt du bord de mer ou de la nature….
Tiré d'une histoire vraie, le film récupère un épisode de l'histoire Est allemande, pour nous concocter une comédie bien ficelée, dans laquelle Sandra Hüller fait encore des étincelles. Finalement c'est mieux que nombres de comédies faites chez nous et on passe un très bon moment. Merci à KMBO de nous distribuer le film. Surtout ne pas rater les génériques de début et de fin, ils sont rarement aussi inventifs et adaptés au sujet du film. Encore une fois, la subtilité de jeu de Sandra Hüller laisse pantois. En revanche, le fils Jannek, Anselme Haderer n'a aucune expression, très mal dirigé. Sinon, la bande son m'a beaucoup plus, mettant en exergue des artistes allemands, peu connus de notre côté du Rhin.
Adepte des films allemands ayant pour toile l'ex-RDA, je ne pouvais pas manquer cette "belle affaire". La matière de base inspirée de fats réels est prometteuse, mais mal exploitée, surtout en raison de l'écriture qui manque de fluidité. Le mécanisme de l'arnaque n'est pas limpide, surtout pour ce qu'on peut appeler la première des deux phases. Le groupe des habitants impliqués dans l'affaire est laissé dans l'ombre, hormis deux ou trois personnages en plus de la "famille" moteur du film, alors que le fonctionnement de ce groupe et les dissensions à l'intérieur auraient pu faire l'objet de quelques développements. Deux intrigues viennent se rajouter inutilement au scénario sur les relations intimes de la famille. D'un côté un trio amoureux, envisagé sous un angle ouvert assez original pour l'époque, mais peu passionnant, et de l'autre on nous laisse entendre que les relations avec l'oncle de Robert sont (du moins ont été) tendues, sans qu'aucun élément ne soit apporté pour comprendre ou faire avancer la situation, cela n'a donc aucun intérêt. En bref, ne pas s'attendre à un Ocean's 11 en RDA, mais il reste un film qui n'est pas désagréable à regarder, et qui apporte un regard singulier sur le virage économique en RDA à l'heure de la réunification, avec une séquence émouvante sur la fin spoiler: (la révélation de la raison d'être de l'usine) .
Une Trabant sur l'affiche, avec 4 individus autour et un synopsis qui dit presque tout sur l'intrigue : forcément, cela nous renvoie à plusieurs longs-métrages allemands de ces deux dernières décennies. En version comédie, cette fois, dans cette période instable du début de la réunification. Il va sans dire que le film n'aurait sans doute pas franchi le Rhin, sans la présence de Sandra Hüller, pas loin de postuler au titre de meilleure actrice européenne du moment. L'histoire de ces (petits) escrocs venus de l'Est est en soi plutôt réjouissante, inspirée d'affaires réelles, et aurait dû nous valoir un savoureux mélange entre réalisme social, Ostalgie et, pourquoi pas, affrontement entre l'idéologie collectiviste et le consumérisme occidental. Tout cela figure peu ou prou dans La belle affaire mais le film est platement mis en scène avec une sous-intrigue sentimentale absolument laborieuse. Cela se regarde, bien sûr, et même sans ennui, mais n'atteint jamais des sommets, même si les personnages sont plutôt attachants et leur découverte du capitalisme, plaisante à suivre. On s'en contentera puisque, de toute manière, le film de Natja Brunckhorst témoigne d'une certaine modestie et ne prétend pas rivaliser avec Goodbye, Lenin !, La vie des autres ou encore Barbara, pour ne citer que trois exemples d’œuvres ancrées dans l'ex-RDA.
C'est une comédie dramatique Allemande. Les répercussions de la réunification de l'Allemagne, la réalité de la des allemands de l'Est. Je suis allé le voir pour Sandra Huller, j'ai bien aimer son rôle dans le film. C'etait un bon film. J'ai passé un bon moment.
Un film de casse assez inoffensif, et une comédie sociale et chorale qui manque clairement de rythme (avec ses sous-intrigues ronflantes) et d'une véritable vision, et ce malgré son sympathique casting. 5,5/10.
Moyen car si l actrice principale est connue et s l’histoire vraie en elle-même était la base d’un super scénario,il en ressort une histoire légère sans plus.on est pas du tout plongé dans l atmosphère en Allemagne des années 90,a sauf quelques minutes allusions dans les dialogues.aucun aspect historique ni de suspens.
Une bonne comédie qui revient sur une période déjà un peu oubliée de l’histoire récente : celle de la disparition de la RDA. Histoire fascinante par sa singularité et son absurdité. Et ce film ne verse pas dans la nostalgie démagogique, au contraire. Il souligne combien la fiction entretenue pendant des décennies par les dirigeants de la RDA l’a été au détriment de ses habitants, et ce jusqu’à la dernière minute de son existence. Un film doux amer servi par d’excellents comédiens, dans la lignée de “Goodbye Lénine”.
super moment en salle avec un film distrayant , bien joué avec de l'humour et du fond ... franchement allez-y ! Incroyable que ce genre de film puisse encore se monter !
L'idée de départ est intéressante. Dommage que le tout soit assombrit et alourdi par une histoire de triangle amoureux (entre frères) inepte. L'histoire est menée de façon à ce que l'on se s'ennuie pas (sans que l'on ne s'emballe vraiment) mais on ne rit pas franchement. Entre comédie de mœurs (douteuse) et reconstitution-fiction. Pas de quoi faire un bon film.
Après un générique aussi psychédélique que monétaire inspiré on constate une chose qui pourrait paraître anecdotique, le choix des tons et couleurs qui rappelle que, oui, il y avait du soleil aussi parfois en Allemagne de l'Est, et évite ainsi le cliché immuable de la grisaille et des tons fades du bloc de l'Est. Des couleurs chaudes donc qui démontre un certain bonheur, ou d'un optimiste insouciant, mais qui va se ternir au fil du récit, surtout dans sa dernière partie qui démontre un retour au réalisme du marché. Le soucis est que Natja Brunckhorst tente un mélange des genres et s'emmêle dans des sous-intrigues familiales qui parasitent peu l'intrigue principale, finalement la seule qui nous intéresse et la seule pour laquelle nous nous déplaçons au cinéma. Par là même la réalisatrice hésite trop entre pure comédie et comédie dramatique, ainsi on ne rit jamais car les gags restent trop sages et passe-partout, et en même temps la dernière partie avant l'acte final, devient presque trop sérieux. On perçoit quelques idioties également, dont une qui pourrait être marrante si elle n'était pas si évidente où comment s'emmerder à remplir de billets des sacs alors qu'il y a des tonnes de sacs pré-remplis juste à portée de main (?!). Un bon film à conseiller néanmoins. Site : Selenie.fr
Nous sommes en 1990 à la veille de la réunification allemande. Un quatuor d’Allemands de l’Est en rupture de ban mettent la main sur une montagne d’Ostmark voués à la destruction. Ils ont trois jours pour les échanger.
Sandra Hüller ("Toni Erdmann", "Sibyl", "Anatomie d’une chute", "La Zone d’intérêt"), Max Riemelt ("La Vague", "Matrix 4") et Ronald Zehrfeld ("Barbara", "Phoenix", "Fritz Bauer, un héros allemand") sont des acteurs allemands quadragénaires qui ont acquis, dans leur pays et à l’étranger, une certaine renommée. On a un peu l’impression que la réalisatrice leur a proposé de se retrouver quelques jours ensemble pour un tournage sympathique.
Ils s’en donnent à cœur joie dans une comédie qui s’inspire de faits réels, rappelés par les images d’archives qui accompagnent le générique de fin. Profitant du délai laissé aux Allemands expatriés pour changer leurs DDM au taux de deux pour un – ce qui éclaire le titre original "Zwei für Eins" – des Allemands de l’Est qui avaient réussi à mettre la main sur des sacs de vieux billets froissés ont décroché le jackpot.
L’arnaque est tellement compliquée, elle suppose la participation d’un si grand nombre de personnes, qu’on peine à croire qu’elle ait pu réussir, en tous cas pas avec le même épilogue que dans le film. Il s’agit, si je l’ai bien compris, d’acheter à vil prix en Ostmarkt des produits électroménagers à l’Est et d’aller les revendre à l’Ouest au taux fort.
Moins que cette arnaque compliquée, le vrai sujet du film est l’Ostalgie, la nostalgie paradoxale que nourrissent les Allemands de l’Est pour la période honnie et pourtant regrettée du communisme. Le film qui en a lancé la mode, avec le succès que l’on sait fut "Good Bye Lenin!" (2003). Etalon indépassable que La Belle Affaire hélas est bien loin de dépasser.
Inspiré de faits réels, ce film se situe juste après la chute du Mur de Berlin, en 1990.Logé dans un immeuble de ex RDA, un petit groupe va faire la découverte dans une usine désaffectée de billets qui vont s'avérer être encore utilisables. Cette aubaine va créer un élan d'exaltation dans la population. La cinéaste fait passer un message sur le capitalisme et ses dérives sous la forme d'une comédie sociale. Seulement, malgré la présence de la désormais célèbre Sandra Hüller, le récit s'égare un peu trop en y ajoutant par exemple un triangle amoureux . Ce n'est pas inintéressant surtout lorsque l'on voit au générique final l'explication de cette histoire véridique, mais pour une comédie l'humour pince-sans-rire ne fait pas mouche.