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    Sur un fil
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sur un fil" et de son tournage !

    Genèse

    À l’origine, Reda Kateb s’est inspiré du livre Le journal du docteur Girafe de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association "Le Rire Médecin" et qui lui a été envoyé par le producteur Robin Boespflug-Vonier. Fraîchement arrivé à la tête de Pyramide productions, il imaginait bien Reda Kateb l’adapter au cinéma. Séduit par le projet, l’acteur s’est lancé dans l’écriture du scénario avec sa co-scénariste, Fadette Drouard. Ils se sont immergés dans différents hôpitaux et ont pu suivre les clowns du "Rire Médecin". Cependant, afin de tisser un fil narratif, ils ont inventé le personnage de l’acrobate aérienne clouée au sol après une chute et qui doit se réinventer. Caroline Simonds s’est ensuite investie profondément dans le film, en coachant les équipes artistiques.

    Non-professionnels

    Autour des acteurs professionnels du film comme Aloïse Sauvage ou Sara Giraudeau, Reda Kateb a également fait appel à des acteurs non-professionnels. Une volonté artistique pour laquelle il se justifie : " Ce 'background', qu’on appelle trop facilement "figuration", l’idée est de le confier à de vrais clowns médecins et de vrais soignants pour que, lors du tournage, la vérité des situations soit toujours là. Pour qu’on y croie mais aussi pour plonger l’actrice principale et ses partenaires dans un bain de réel, comme j’aime tant le faire moi-même en tant qu’acteur ".

    Premiers pas dans le grand bain

    Après un court-métrage, Pitchoune, en 2015 sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, Reda Kateb signe avec Sur un fil son premier long-métrage en tant que réalisateur.

    Expérience clownesque

    Avant d’être acteur et désormais réalisateur, Reda Kateb a enchaîné les petits boulots comme projectionniste, ouvreur ou caissier. Mais il a aussi été clown d’anniversaires pour enfants et au salon du camping-car. Une expérience qui l’a aidée à prendre conscience de la difficulté de cet art. Avant le tournage, il est également tombé sur une photo de lui enfant, déguisé en clown, sur laquelle il chante dans le service d’hôpital où travaille sa mère, infirmière.

    Rencontre(s) sur un tournage

    C’est Ariane Ascaride, sa partenaire dans la série Canal +  Possessions,qui a mis Reda Kateb en relation avec son amie Caroline Simonds, en le voyant lire son livre sur le tournage. C’est également sur ce plateau que Reda Kateb commence à envisager Aloïse Sauvage, également au casting de la série, comme l’héroïne de son film, grâce notamment à sa formation circassienne.

    Une préparation avortée

    Durant six mois, Reda Kateb a fait des recherches pour son film, partant à la rencontre de clowns dans les hôpitaux et enchaînant les séances de coaching. Mais la pandémie de COVID-19 a mis un frein net à cette préparation, qui n’a repris que plusieurs mois plus tard.

    Retrouvailles

    Sur un fil signe ses retrouvailles avec Philippe Rebbot, qui jouait déjà pour lui dans son premier court-métrage, Pitchoune (2015). Quant à Aloïse Sauvage, il a tourné trois fois à ses côtés, dans Django, Hors Normes et la série Possessions. Toutefois, ils n’ont partagé à chaque fois que très peu de scènes ensemble.

    Investissement associatif

    Si Sara Giraudeau campe une infirmière qui soutient fermement l’association " Nez pour rire ", elle est également très investie dans la vraie vie pour " Le Rire Médecin ", dont elle est d’ailleurs marraine depuis douze ans. En 2018, elle y a même consacré un documentaire, Mes Héros. Reda Kateb lui, en est d’ailleurs le parrain. Quant à Jean-Philippe Buzaud, c’est un acteur non-professionnel qui il est clown à l’hôpital.

    En retrait

    Contrairement à de nombreux acteurs qui sont parfois simultanément devant et derrière la caméra, Reda Kateb a préféré mettre sa casquette de comédien de côté pour se consacrer uniquement à la réalisation, afin d’être "disponible tous le temps pour les acteurs", selon ses propos.

    Trouver l’enfant

    Pour dénicher les enfants du film et particulièrement le rôle du jeune Yacine atteint d’une leucémie, l’équipe a organisé des castings dans des écoles et des cours de théâtre. C’est là que Reda Kateb a repéré le petit Massil, et l’essai avec Aloïse Sauvage s’est avéré concluant.

    Un décor original

    L’hôpital dans lequel se déroule la plupart des scènes est en réalité une aile d’un Ehpad désaffecté de Montmorency, mais qui se situe dans une vraie structure hospitalière en fonctionnement. La chef décoratrice Catherine Harrier-Prieur l’a ensuite reconstituée en service pédiatrique, en prenant quelques libertés. Par exemple, ils ont retiré les postes de télévision dans les chambres !

    De l’esthétisme au réalisme

    Si la première scène a volontairement une esthétique léchée, hommage au cinéma de Nicolas Winding Refn, filmée avec des grues et une steadycam, Reda Kateb a souhaité réaliser le reste de son film caméra à l’épaule, pour plus de réalisme, "comme une danse".

    Mentors de choix

    Après avoir achevé l’écriture de son scénario, Reda Kateb l’a fait lire à Olivier Nakache et Éric Toledano, rencontrés sur le tournage de Hors Normes. Ils étaient eux même en plein montage d’Une année difficile et ont fait lire le scénario à leur monteur depuis Intouchables, Dorian Rigal-Ansous, qui a accepté de monter Sur un fil. La première version du film durait … 3h !

    Une star envisagée au casting

    Un temps, Emma Thompson a été envisagée pour incarner Caroline Simonds. Mais les choses n’ont pas pu se faire, alors l’équipe a songé à une chorégraphe et ont choisi finalement Elsa Wolliaston, l’une des fondatrices de la danse contemporaine africaine. Toutefois, Caroline Simonds fait un caméo à la toute fin du film !

    En immersion

    Si Aloïse Sauvage a fait une formation dans une école de cirque à ses débuts, elle a suivi un stage de clown en compagnie de Philippe Rebbot pour préparer son rôle, ainsi que des coachings. Un an avant le tournage du film, en mai 2022, Aloïse Sauvage s’est rendue dans différents hôpitaux parisiens et a même pu se glisser dans la peau des clowns, en étant présentée comme faisant partie du "Rire Médecin".

    Allez Zou !

    C’est Aloïse Sauvage qui a choisi le prénom "Zouzou" pour son clown. Il s’agit en réalité du surnom que lui donnent depuis toujours sa famille et ses amis d’enfance.

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