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    La Chaîne
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    kibruk
    kibruk

    143 abonnés 2 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2023
    Je ne connaissais pas du tout ce film de 1959 et sa découverte fût une très bonne surprise. Mais les risques d'une déception étaient limités vu la présence de Tony Curtis et Sydney Poitier au sommet de l'affiche, et de son pitch très accrocheur. Evidemment le film va nous parler du racisme endémique dans les Etats-Unis de cette époque, et il le fait brillamment autour des péripéties des deux fugitifs. On ne s'ennuie pas, et même si quelques scènes font un peu sourire et montrent l'âge du film, le tout a très bien veilli.
    Hotinhere
    Hotinhere

    544 abonnés 4 938 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    La cavale haletante et humaniste de deux fugitifs sur fond de racisme ordinaire dans l’Amérique des 50´s, portée par deux grands acteurs. 3,75
    Roub E.
    Roub E.

    937 abonnés 4 975 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Un film qui en aura inspiré bien d autres. La chaîne c est l histoire de deux prisonniers l un noir l autre blanc qui vont devoir s entraider pour retrouver la liberté. Le film a aujourd hui moins de puissance dans son sujet qu il ne pouvait en avoir l année de sa sortie. Mais il reste tout de même un film d action prenant et réussi qui laisse la part belle à ses personnages et surtout son duo principal qui s avère épatant. Un film à voir pour ses qualités propres mais aussi pour l influence qu il a pu avoir sur le cinéma d action ou le Buddy Movie.
    Pascal
    Pascal

    156 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    Si Stanley Kramer a ete encense par la critique en tant que producteur, ce ne fut pas le cas pour son travail de metteur en scene.

    Le temps a passe et l'oeuvre du cineaste semble passer par une periode de rehabilitation. Certes " la chaine" n'est pas emblematique de ce nouveau regard porte sur Kramer cineaste, car c'est un des titres qui ne furent pas attaque par les commentateurs.

    Connu pour etre un requiistoire contre le racisme , il faut reconnaitre la reussite globale de cet opus de Kramer.

    Deux detenus ( un noir et un blanc) attaches l'un a l'autre par une chaine parviennent a s'evader lors d'un transfert.

    Il faut reconnaitre la reussite de cet opus qui se suit avec interet. La partie la plus faible est selon moi, la rencontre amoureuse, pas credible du tout et qui aurait sans doute pu etre amelioree.

    Bien plus reussi que " deux hommes en fuite" opus plus tardif de Joseph Losey auquel " la chaine" servit de modele, c'est un film que l'amateur du cinema du patrimoine ne laissera pas passer sans le voir.

    Le scenario est tout de meme d'une grande originalite malgre sa simplicite et les deux acteurs principaux ( Curtis et Poitier) sont tous deux a leur meilleur niveau.
    selenie
    selenie

    6 176 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    La portée politique du film est donc loin d'être négligeable, l'ambition du projet est d'autant plus forte. Le film reprend donc plusieurs sous-genre, celui du fugitif, celui du pamphlet politico-social, et celui pour qui il est un précurseur, le buddy movie noir-blanc que les années 80 vont popularisés. Le plus intelligent est que le film évite tout manichéïsme avec deux fuyards qui restent coupables (pas le sempiternel "j'ai rien fait"), des policiers non caricaturaux qui font leur job, pas de racistes fous furieux mais plutôt le racisme de société, celui qui est en filigrane, sans "savoir pourquoi", "parce que c'est comme ça"... etc... comme la rencontre avec la femme est en cela marquante, un racisme sans haine mais insidieuse sans compter sur la solitude qui mène à l'égoïsme qui donne de l'épaisseur à son personnage, et surtout cette fin aussi émouvante que judicieuse qui amène à autant d'indulgence pour les uns que pour les autres, car chacun fait son job, chacun assume ses choix, chacun doit payer. C'est cet équilibre constant qui font que ce film est un grand film, qui n'aborde pas que le racisme et qui reste d'une cohérence impressionnante.
    Site : Selenie.fr
    Loïck G.
    Loïck G.

    333 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Le titre est symbolique, à double sens pour cette chaîne qui retient deux prisonniers , l’un noir , l’autre blanc, et va peu à peu les réunir dans une communauté d’esprit pour laquelle Stanley Kramer se bat bec et ongle afin de dénoncer les préjugés raciaux de l’Amérique . Nous sommes en 1958, on est d’accord, mais le film tient aujourd’hui toujours un propos cohérent sur la discrimination raciale et ses applications quotidiennes. Kramer ne fait pas mystère de son engagement dans ce plaidoyer humanitaire qui par la force de ces caractères et l’intelligence de sa mise en scène , limpide et confondante de vérisme, demeure encore aujourd’hui brûlant. Avec deux comédiens de première Tony Curtis et Sydney Poitier, un véritable noir qui a dû donner des cauchemars à des milliers de spectateurs blancs. AVIS BONUS Le point de vue d’un cinéphile, très intéressant
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Audrey L
    Audrey L

    626 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2022
    Un film d'évasion haletant, filmé d'une main de maître et avec un casting brillant. Tony Curtis et Sidney Poitier sont un binôme instantanément mémorable et attachant, le second rôle de Lon Chaney Jr. (l'indémodable Loup-Garou des années 40) est un ravissement des yeux (on le reconnaît de suite malgré les années passées), et la folle aventure se suit avec un plaisir non dissimulé. La traversée de la rivière puissante, l'intrusion dans l'épicerie sans un bruit (ou presque...) et surtout le final avec spoiler: la course pour attraper le train vers la liberté
    , on retient son souffle bien souvent dans ce si joli film, qui prend même le temps de prôner le droit à l'égalité entre les couleurs (assez progressiste, pour un film des années 50) et l'amitié malgré la différence. On fond comme neige au soleil lors du twist final qui pousse John (Curtis) spoiler: à courir après Noah (Poitier) lorsqu'il apprend que celui-ci va vers un péril certain, tandis que lui-même aurait pu s'enfuir et s'assurer la liberté (avec une femme que l'on aura injurié copieusement quand elle explique avoir envoyé à la mort le "Nègre" - comme elle le dit - sans aucun regret...)
    . Une émotion certaine, de la franche tendresse, qui se mêle délicieusement au suspens tendu de la dernière ligne droite de l'aventure (où l'on touche du bout du doigt la liberté...) et à la rudesse de la dernière scène, fataliste et pleine de morale à la fois. On aura aussi adoré les belles ellipses temporelles, qui se traduisent par des plans changeant sous nos yeux (le feu s'éteint lentement, la lumière du soleil se lève sur le paysage...), et les plans qui parviennent à capter toute l'intensité des scènes : le traveling de Poitier à Curtis, séparés par un poteau, lorsque ce dernier chante ce qui ressemble à un chant du cygne, puis la mème scène en plan fixe alors que les deux acteurs ne font plus qu'un, comme une stabilité d'image qui traduit la stabilité émotive des héros, l'amitié enfin accomplie, la liberté malgré spoiler: l'imminente incarcération
    qui n'est d'ailleurs pas filmée à la fin de La Chaîne, comme si seul ce dernier plan libérateur devait constituer son point d'orgue sans se soucier de la suite. Un très beau dernier plan qui est à la hauteur de ce film d'aventures sous tension, avec des acteurs sublimes, et une morale très en avance sur son époque. A ne surtout pas manquer !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 463 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Si le sujet de ce film était sûrement controversé en 1958 ce n'est tout simplement pas un bon film. Tony Curtis n'a pas l'air crédible dans le second rôle d'un détenu soi-disant dur, Theodore Bikel un chanteur dans le rôle d'un shérif du Sud n'est pas crédible non plus et le concept entier du film La Chaîne de Stanley Kramer est faible. Il y a une femme si seule qu'elle prendrait chez elle non seulement deux détenus enchaînés mais aussi un prisonnier noir c'est une idée complètement risible. Il y a quelques bons moments dans ce film et je comprends son importance culturelle mais il n'a absolument rien de spécial. Si ce scénario original a gagné un Oscar l'année 1958 a dû être bien maigre...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2020
    Très bonne surprise. Film d'aventure qui a le charme des années 50 tout en étant étonnement assez moderne. La mise en scène est parfois un peu hasardeuse mais le duo d'acteurs fonctionne à merveille et le rythme (pour l'époque) est bien soutenue.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 132 abonnés 5 090 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Le message est pas mal mais le problème est que l'histoire est cousue de fil blanc. On devine la fin dès le début. Rien n'est très surprenant. Il y a des films sur le racisme plus attrayants
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    C’est un film que l’on ne ferait plus en 2019, du moins de cette façon mais à sa sortie il avait été très apprécié. Les outrances qui nous choquent ont été très bien acceptées par le public. Tout est démesuré, Kramer ne se retient pas et il utilise le chaud et le froid sans aucune finesse…Ce n’est pas toujours supportable d’autant que tous les acteurs ne sont pas du même niveau. La femme par exemple joue extrêmement mal et on à du mal à discerner ce qui est le plus fort chez elle, son racisme ou son égoïsme. La chanson de Poitier passe mal dans un tel scénario malgré le talent du chanteur. La mise en scène est belle et spectaculaire et les extérieurs bien choisis, le noir est blanc est indispensable, d’ailleurs ce film est un des plus édifiant sur le sujet.
    ferdinand75
    ferdinand75

    541 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Un film assez simple dans sa conception et son propos, mais bien construit, très solide.IL doit beaucoup à la parfaite interprétation des deux protagonistes : Tony Curtis,et Sydney Poitier , absolument impeccables. Nous sommes dans le contexte ségrégationniste américain des années 50 ,et le film est bien sûr antiraciste. Un bon suspens et des seconds rôles bien sentis. Le final est très émouvant..
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    C'est clair que c'est un très bon film.
    Pourtant c'est ne histoire classique d'évasion avec ici un Noir et un Blanc nommés Curtis et Poitiers.
    Un scénario classique avec quelques petits rebondissements mais cela fonctionne bien.
    A la fin les 2 fugitifs se font reprendre...malheureusement je dirais.
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Dommage ce film avait du potentiel. Le scenario est peu crédible. Le duo curtis-poitier connait de rares points d'orgue qui retombent rapidement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    Quand le propos vole la vedette! Enchaîner les éléments d’une dualité alors que leurs survies dépendent l’un de l’autre est un point de départ des plus féconds pour un scénario. Le potentiel fulminatoire cohabite avec la nécessité du compromis. C’est ce à quoi sont soumis les deux protagonistes de l’histoire : Deux détenus de couleur de peau différente en cavale mais liés par une chaîne au poignet. Lorsque Cullen le noir remercie Jackson le blanc de l’avoir sauvé en l’extirpant de l’eau, ce dernier lui répond : « Je ne t’ai pas sauvé, je t’ai empêché de me noyer ». À partir d’une réplique aussi assassine, comment pourrait-on imaginer que les deux fugitifs deviendraient des inséparables? C’est là que repose la force du film et tout le reste devient secondaire, y compris certaines maladresses dans les raccords de jeu et de costumes. À travers les péripéties de la chasse à l’homme, les moments de confidences, d’écoute et de support mutuel viennent à bout des préjugés. En liant les deux évadés, le gars des vues les oblige à s’ouvrir l’un à l’autre et force le public à réfléchir sur un enjeu fondamental de la condition humaine. On nous incite également à prendre position entre l’approche coercitive du capitaine Gibbons et le sens des valeurs du shérif Muller. Lorsque ce dernier se retrouve seul devant les fuyards sans défense à la toute fin, il fait face au même dilemme que le spectateur : Faire respecter la loi et ramener les prisonniers à la maison ou les laisser filer en applaudissant la leçon d’humanisme qu’ils viennent de nous donner.
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