Under Fire et un peu frustrant car on a l'impression de passer à côté de ce qui aurait pu être un très grand film ; la faute en revient à une mise en scène sans relief manquant de puissance (pas dans les scènes d'action par contre) heureusement qu'Under Fire est sauvé par son scénario très intelligent et un beau casting. Très belle B.O. de Jerry Goldsmith (dont Tarantino a repris un morceau pour son Django).
Un film un peu gaché par une première partie plate et sans grand intérêt, par contre le film devient passionnant quand on rentre dans le coeur de l'action et avec un petit effort on avait droit à un chef d'oeuvre.
Un film engagé correct, qui dénonce le pouvoir des images utilisé dans un conflit, et qui s'intéresse à l'impact que la presse peut avoir en temps de guerre.
"Under Fire", sous le feu. Sous le feu des projecteurs, telle était en 1979, la situation politique au Nicaragua qui traversait une période très sombre de son histoire: une population souffrante assujettie à la sous-nutrition la plus totale, aux maladies... tout ceci sous le "règne" du dictateur Somoza. "Under Fire" c'est le récit d'un guerre civile entre les sandinistes et les hommes de Somoza. Bien entendu les Etats-Unis sont là, prétendant à l'innocence totale dans ce conflit, mais qui s'y intéressent tout de même en vue de leurs propres intérêts. Spottiswoode signe un film montrant que le "couple" Guerre-Politique s'avère redoutable et redouté. Un film intelligent insistant d'avantage sur l'impact politique que conflictuel.
Un film bien long mais qui nous montre tout un univers de la presse comme jamais, servi par d'excellents acteurs et un scénario bouleversant. On est quelque peu sous le feu de l'action avec le trio d'affiche.
Si elle n'évite pas quelques facilités, cette reflexion sur le pouvoir des images et la responsabilité de ceux qui les créées n'en reste pas moins passionante et a le mérite d'exister.
"Under Fire", film de guerre, politique et historique américain réalisé par Roger Spottiswoode, sorti en 1983. Le scénario s'inspire d'une histoire rapportée par le scénariste Clayton Frohman. Une plongée dans la révolution sandiniste nicaraguayenne et la lutte contre le dictateur Anastasio Somoza soutenu par les états-unis. Le film a le mérite de nous faire connaitre cette page d'histoire et montre assez bien la montée de la guerre civile au Nicaragua, l'influence des états-unis, des médias et de la presse et le cynisme des mercenaires qui se louent partout dans le monde pour combattre avec le plus offrant, dans le mépris total des causes défendues et changeant de camps au fur et à mesure de l'évolution des conflits. Une belle prestation d'Ed Harris dans ce rôle. Le scénario est basé sur des faits réels : spoiler: le 20 juin 1979, un journaliste de la chaîne ABC, Bill Steward, est tué par la guardia somoziste et son meurtre est filmé en direct. Le soir, la télévision américaine diffusait cet événement et le gouvernement américain abandonnait toute idée d'aider le régime en déroute.spoiler:
A la distribution : Nick Nolte, Joanna Cassidy, Gene Hackman, Ed Harris et Jean-Louis Trintignant et Jerry Goldsmith à la musique. Tarantino a déclaré que le thème musicale " nicaragua" du film était sa musique préférée, il en utilise d'ailleurs le thème dans "Django Unchained". Une bonne réalisation, bonne musique, une bonne reconstitution, même si la romance reste accessoire, elle n'occupe heureusement pas trop de place.
Ce bon film d'aventures a l’originalité se s’axer moins sur les conflits armés que sur la place tenue par les médias au cœur de la guerre. Il est réussi grâce à son casting impressionnant mais surtout à son scénario dénonçant intelligemment le rôle des Etats-Unis dans des conflits qu'ils prétendent ignorer mais dans lesquels ils défendent leurs intérêts de manières plus ou moins légales. Autrement dit, il s’agit là une belle dénonciation pleine de testostérone de la politique militaire américaine. Un engagement moralisateur et une mise en scène haletante qui font oublier les lenteurs de la narration de la première moitié du film.
Resté dans l'ombre du grand Salvador d'Oliver Stone qui sortira 3 ans plus tard, Under fire est pourtant un film fort qui compense une réalisation assez plate par son casting impeccable mais surtout par son scènario tiré de fait réel assez horribles avec le recul.Après le fait de placé un triangle amoureux n'est clairement pas utile mais l'intrigue politique est parfaitement tenu n'hésitant pas à égratiner la politique Americaine en Amerique centrale, on peut se demander si un jour en France on saura capable de faire des films comme celui là ?
Under fire est certainement le film le plus intéressant de Spottiswoode. Il est vraiment bon jusqu'à son dernier quart ou l'écriture devient brusquement approximative. Cette dernière partie conventionnelle au possible amoindri la portée d'un film qui soulève de bonnes questions sur le rôle et la responsabilité des journalistes de guerre tout en y répondant habilement. Bons acteurs (on peut regretter le traitement superficiel des personnages de Hackman et surtout Harris), bonne tenue technique dans les scènes de guerrilla (ancien monteur de Peckinpah, le réalisateur connait son affaire) qui rivalisent sans peine avec celle du récent Che L'Argentin, score pas mémorable mais approprié de Goldsmith. Recommandable.
Un excellent film d'aventures. Nick Nolte incarne un journaliste sans frontière. Gene Hackman interprète un reporter . Jean-Louis Trintignant tient d'un espion au Nicaragua. Ed Harris joue un militaire au Tchad.
Vu il y a une d'années et en gardant un souvenir intense, cette redécouverte n'a sans doute pas été tout à fait à la hauteur de mes attentes. Un peu long, moins de scènes d'action que je ne pensais... La puissance émotionnelle espérée n'y est pas tout à fait. Cela écrit, Roger Spottiswoode signe ici probablement son meilleur film : que ce soit par son sujet très original et pour le moins audacieux à l'époque, sa dimension politique très critique vis-à-vis des États-Unis, beaucoup de choses intéressantes sont à observer, donnant au propos un aspect très « romanesque réaliste » intéressant, accentué par l'écriture intéressante faite des personnages : je pense notamment à l'impeccable trio Nick Nolte - Joanna Cassidy - Gene Hackman, formant presque une sorte de « triangle amoureux inconscient » pour le moins inhabituel, toujours traité avec recul et intelligence. Action plus discrète que prévu, donc, mais intense une fois en marche, la saisissante et désormais mythique musique de Jerry Goldsmith (sans doute plus connue que le film lui-même) ajoutant à la bonne impression générale, faisant également la part belle aux seconds rôles, notamment René Enríquez et Jean-Louis Trintignant, le second incarnant avec complexité une certaine idée de l'ingérence US vis-à-vis des pays sud-américains, apportant une noirceur supplémentaire à un scénario déjà assez dense. À défaut de retrouver l'engouement du premier visionnage, « Under Fire » reste une œuvre encore aujourd'hui trop méconnue, sans doute imparfaite, mais marquante.
Un journaliste de guerre découvre le Nicaragua après l'Afrique. Il s'agit d'un film d'aventure, de guerre, politique et romantique. Le scénario est bien construit et les acteurs formidables. Trintignant joue un méchant complexe et envoutant. Le discours sous-jacent sur le pouvoir est moins convenu que d'habitude. A voir.