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mat niro
361 abonnés
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4,0
Publiée le 19 novembre 2024
Pour cette avant-première, on retrouve Laure Calamy dans un nouveau rôle poignant, une mère solo ayant "la charge" de son fils de 28 ans, déficient mental. A travers ce film, la réalisatrice Anne-Sophie Bailly pose la question de la maternité dans tous les sens du terme. Celle qui inquiète depuis que la copine d'ESAT de Joël est enceinte, mais aussi la charge que représente un enfant "pas comme les autres".spoiler: La scène du restaurant en bord de mer est d'une dramaturgie folle et montre, que parfois, le lâcher-prise de l'aidant ne peut être évité. Charles Peccia-Galetto démontre que "son retard" visible ou invisible n'est pas un frein à l'émancipation. Présenté à la Mostra de Venise, ce récit est tout simplement bouleversant pour les personnes touchées de près ou de loin par le handicap.
Un magnifique film, magnifiquement interprété par des acteurs hyper talentueux.
Impossible de faire la liste de tous les thèmes abordés, ils sont trop nombreux, parfois des taboos. Moi j’adore quand un film donne autant de sujets de réflexions, dont des sujets rarement abordés, ça force la discussion, la réflexion. Ce film a vocation à exister encore au delà de la fin du générique.
Bravo à Anne-Sophie Bailly pour le scénario et la réalisation, tout le monde n’a pas autant de talent dans autant de domaines. Il y avait beaucoup de pièges à éviter à l’écriture du scénario et bien d’autres encore à la réalisation. Anne-Sophie a eu l’intelligence de les éviter.
Laure Calamy est une nouvelle fois bluffante de vérité. Mais elle a du niveau en face d’elle : Charles Peccia-Galetto. Quel duo criant de vérité et de justesse !
Je ne vous recommande pas ce film, je vous le SUR-recommande. C’est un immanquable cette année.
Un magnifique premier film sur une relation mère - fils. Par petites touches successives, en privilégiant de longues scènes, le film se déploie à partir d'une situation de départ simple mais forte. La problématique du handicap est traitée de manière originale, en privilégiant une approche empathique et sensible. Laure Calamy inspire le respect en offrant une prestation nuancée, riche avec une palette de jeu extrêmement large. Interprétation très émouvante des deux jeunes comédiens porteurs de handicap. Vu en avant-première (Projection Coup de coeur Afcae)
Sujet difficile à traiter, la paternité pour une personne en situation de handicap. Dommage que l'auteur n'est pas plus accès le film sur ces parents "différents". La mère du fils, Laure Calamy joue à merveille. Tantôt survoltée tantôt au fond du trou. Elle est obligé de se séparer de son fils qui va être papa, mais que c'est dur, pour qui elle est sur protectrice et de sa mère qui est en fin de vie. Elle essaye d'avoir ce qu'elle n'a pas eu, une vie d'amour. Le film est lent, ce que je peux concevoir vu le sujet mais un peu trop à mon goût. Je le recommande malgré ce petit bémol.
Un sujet très intéressant mais mal traité, Dommage que les deux jeunes adultes ne s'expriment pas davantage et que les aides de la société ne soient pad mis en valeur, car ils en bénéficient.
Un rien déçu par ce film qui m’a laissé sur ma faim, même si tout est honorable et le scénario plutôt bien construit, j’ai ressenti un manque ou un inaboutissement dans la structure. Le tout reste à voir malgré ces bémols.
"mon inséparable" renouvelle le film sur le handicap avec un angle assez surprenant mais qui arrive à tenir la durée du film. Il est vrai que Laure Calamy nous fait du Laure Calamy mais elle le fait bien et elle incarne assez bien cette "mamma dolorosa" qui a force de s'occupe de son fils légèrement handicapé a fini par s'oublier et à l'étouffer . Le film finit sur une note positive si vous avez peur de voir un long métrage déprimant
Vu en avant première à Orléans. C’est un film formidable à voir absolument. Une magnifique performance de Laure Calamy qui mériterait un César pour son interprétation ! Précipitez vous !
Un regard bienveillant et pudique sur le handicap mental, les difficultés pour les familles au quotidien. Focus sur une mère, magistralement interprétée par Laure Calamy, qui se bat seule pour permettre à son fils (Charles Peccia-Galletto, formidable) de vivre la vie la plus normale possible. Lorsqu'il tombe amoureux et qu'une grossesse s'annonce, l'inquiétude est à son comble...le jeune couple va-t-il pouvoir s'occuper d'un enfant ? Film qui aborde des sujets tabous de manière subtile et invite chacun à réfléchir sur la parentalité et ses exigences. Avoir sans hésiter.
En général, un film, c'est une situation de départ et ce que la réalisatrice ou le réalisateur fait à partir de cette situation. Pour son premier film en tant que réalisatrice, Anne-Sophie Bailly a choisi de s'intéresser à une mère qui a plus ou moins sacrifié sa vie pour s'occuper d'un fils en situation de (léger) handicap mental et qui apprend que Joël, ce fils, va devenir père de l'enfant que son amie Océane, également en situation de (léger) handicap mental, porte en elle. La réalisatrice aurait pu choisir de s'intéresser avant tout à ce jeune couple, elle a choisi de s'intéresser presque exclusivement à Mona, cette mère, qui s'aperçoit que son fils est en train de lui échapper et qu'on sent totalement déboussolée par cette situation qu'elle n'avait pas du tout anticipée. Pourquoi pas ! Le film repose pour beaucoup sur les prestations de Laure Calamy, l'interprète de Mona, et de Charles Peccia-Galletto, l'interprète de Joël, qui souffre lui-même d'un handicap. Laure Calamy fait du Laure Calamy, ce qui, dans le contexte de ce film, s'avère parfois un peu "Too much". Finalement beaucoup plus sobre, Charles Peccia-Galletto, premier comédien en situation handicap à être nommé pour le César de la révélations masculine de l'année, s'avère finalement plus convaincant. Quant à la réalisation, elle n'est pas toujours parfaitement maitrisée par la jeune réalisatrice à qui, par contre, on se doit de reconnaitre le choix de son sujet, un sujet fort et innovant.
La grossesse n’est pas une maladie dit-on avec raison. Mais lorsqu’il s’agit de la grossesse d’une mère déficiente mentale et de son « petit ami », de même, au sein d’un ESAT (établissement ou services d’aide par le travail), c’est susceptible d’être un drame. Tel est donc à dessein référencé ce scénario. Cela dit, pour le spectateur ça restera un regard extérieur, sauf peut-être pour ceux davantage concernés via un proche par ce type de situation. Si cette grossesse (inattendue dans le milieu ? pas recommandée ?) est un élément central du scénario ce sont plutôt les affres quotidiennes de la mère (solo) en charge de son fils « différent » qui seront abordés.
Très beau premier long métrage, tout en finesse et subtilité. Vu en avant première au Poitiers Film Festival avec en fin de séance la rencontre de la réalisatrice et l'acteur principal, le sujet est très bien traité, avec une belle réalisation proche des corps et des émotions, et un casting exceptionnel
Plus que le handicap lui-même le film relate surtout une relation mère-fils fusionnelle qui se délite quand le fils veut assumer son rôle de futur père de famille. Le plus intéressant donc c'est l'évolution des ces deux personnes, l'une ayant tout sacrifier pour son fils se voit soudain "inutile" mais surtout se retrouve à avoir encore plus peur pour lui, tandis que l'autre se retrouve à grandir soudainement vers son émancipation. Le film pose des questions, logiques et naturelles, les personnages sont attachants mais surtout la réalisatrice-scénariste réussit l'exploit de ne jamais tomber dans le pathos ou le misérabilisme pour se focaliser avant tout sur les relations mère-fils. Par contre quelques passages laissent perplexes... ATTENTION SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... Outre ces quelques maladresses le film reste d'une justesse certaine, le fond est intelligent, les acteurs ne surjouent jamais, mais il est vrai que sur l'ensemble le film est sans doute un peu trop clinique, trop sage ce qui freine un peu l'émotion notamment vers la fin. Un bon film qui mérite qu'on s'y attarde ne serait-ce pour pour ses thématiques. Site : Selenie.fr
En dépit d'une mise en scène trop souvent neutre, Mon inséparable touche avec pudeur, sans se complaire dans le mélodrame qui menace. Le choix de la réalisatrice, Anne-Sophie Bailly, a été de se tenir au plus près de la mère et, par conséquent, de reléguer parfois son fils "différent" au second plan. Cet angle de vue permet de s'attarder sur une femme; loin d'être une sainte, présentée avec ses hésitations, ses emballements et, de temps à autre, ses fourvoiements. Le tout est écrit avec une certaine délicatesse et une grande bienveillance qui, certes, versent dans un optimisme trop prononcé, peut-être, mais sans trop s'éloigner du réalisme des situations. Certains prétendront sans doute que les prises de risque du scénario sont calculées et dosées, et ce n'est pas faux, mais il y a une forme de cohérence tranquille dans un récit qui évite la plupart des écueils redoutés et, en particulier, une émotion qui serait trop forcée. C'est un nouveau rôle périlleux pour Laure Calamy mais la comédienne s'en tire sans faute de goût majeure et qui pourra dire qu'elle n'est pas crédible ?. Elle est brillamment accompagnée par Charles Peccia-Galletto et Julie Froger, dans la douceur d'un couple dont on est presque à regretter qu'il ne soit pas plus présent à l'écran.
On notera la performance de Laure Calamy, encore une fois, elle porte ce film sur ses épaules par sa grande empathie...C’est une comédie sociale sur la difficulté d’élever un enfant difficile et apparemment « retardé »…...Le scénario est assez classique, mais il règne une émotion chez les personnages qui s’avère plutôt sincère et réaliste…..Il y a des coups de gueule, deux scènes intimes que j’ai trouvées trop osées. Je pense que ce film peut parler à beaucoup sur l’éducation d‘un jeune adulte, sa responsabilisation dans la société, et au fond cela fonctionne quand on accorde sa confiance aux gens ???? Je conseille sans insister, sauf pour la présence de Laure Calamy