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gimliamideselfes
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4,0
Publiée le 2 février 2014
C'est en voyant une image du film le bouquin de Bazin que j'ai eu envie de voir ce film. On y voyait Lee Marvin, charismatique comme à son habitude se tenir devant une maison, ça plus le titre, sans même lire ce qu'en disait Bazin, ça donne foutrement envie et à juste titre.
On a ici un western avec ce thème simple et puissant que celui de la vengeance. Le film s'ouvre sur une putain de scène d'introduction (logique) qui reste dans les mémoires, elle pose tout de suite les potes, je pense qu'à l'époque ça devait faire un sacré effet de voir ça. En tous cas le ton est donné.
Mais pour moi le film vaut surtout pour Lee Marvin, putain ce type a la classe, il en jette, il en impose. J'adore sa voix grave, son air désinvolte et cynique, un vrai mec. Et le voir comme ça, rôder autour du héros sans que l'on sache trop ce qu'il en tire, le voir poser ses yeux sur une femme (d'ailleurs, quelle femme, on sent dès le début qu'elle sera importante, rien que sa première phrase, cette façon avec laquelle elle répond au héros, quelle hargne ! Et quels yeux !) c'est palpitant tout ça !
La durée du film conduit aussi à son efficacité, tout est concentré, recentré, on a enlevé tout ce qui était inutile, on ne garde que ce que l'on aime, que ce que l'on veut voir. Et franchement ça réussit pas mal du tout.
Après j'ai un problème avec l'acteur principal que je trouve trop vieux pour le rôle de "jeune premier". Le mec a 58 ans au moment où il tourne ce film et ça se voit. Le voir appeler un mec "old timer" ça fait bizarre et le voir tirer au fusil comme ça alors qu'il semble tout "frêle", je n'y crois pas forcément. Mais bon, c'est bien pour trouver un truc à redire.
Je retiendrai deux choses, Lee Marvin et cette belle et délicieuse Gail Russell.
Un remarquable western d'un des maîtres de la série B, "Sept hommes à abattre" est brillamment construit et filmé. Ici, pas de temps mort : on va à l'essentiel et pour cela, pas besoin de 2 ou 3 heures de bobine. Randolph Scott est particulièrement efficace dans le rôle principal, taciturne et renfrogné à souhait. Lee Marvin, quelques années avant Liberty Valence, est le méchant idéal.
Sept Hommes à abattre est un sympathique western des années 50. Réaliser par Budd Boetticher ( le Déserteur de Fort Alamo ) en 1956, ce film raconte l'hisoire d'un shérif qui, aidé d'un cowboy et de son épouse, traque les sept meurtriers de sa propre femme. La mise en scène du réalisateur est vraiment efficace, mais il est tout de même dommage que le scénario écrit par Burt Kennedy ( futur réalisateur de la Caravane de Feu ) ne soit pas totalement à la hauteur. D'ailleurs, ce western est pour moi un peu court ( a peine 1h15 ) , avec un final un peu trop vite expédier à mon sens. En l'état, il s'agit tout de même d'un western à visionner, car nous avons le droit à un casting vraiment excellent ( Randolph Scott, Lee Marvin et Gail Russell sont vraiment très bon ) , et à une superbe photographie qui est l'oeuvre d'un habitué des westerns, William H. Clothier.
Un ancien shérif cherche à venger la mort de sa femme. Un western simple mais efficace, à la mise en scène, en décors naturels, soignée et à l'interprétation réussie.
C'est un bon western sans être exceptionnel. L'histoire est simple: une histoire de vengeance classique. Un shérif perd sa femme dans un hold-up et décide de se venger en retrouvant les meurtriers. Il rencontrera ensuite un couple de pionniers qui le suivront dans son périple et vous pourrez ainsi deviner facilement la suite. Le film est court et n'est pas ennuyeux. Ca se laisse regarder facilement.
J’ai trouvé ce western à l’ancienne très inégale. Il m’a déplu par son côté très manichéen, on distingue bien les gentils des méchants et les plus grands méchants c’est les indiens ... Mais sorti de cela il y a de bonnes choses dans ce film. Ce dernier est très condensé, très efficace, la scène d’ouverture par exemple est excellente et me laissait présager le meilleur à ce moment là. Le thème de la vengeance est lui aussi bien traité. Le shérif ne va pas tirer satisfaction de cette dernière, c’est un homme brisé, avec un fort sentiment de culpabilité dont cette vengeance est la seule chose qui peut le mouvoir. Il y a aussi à retenir la bonne présence de Lee Marvin avec un personnage que j’ai adoré détester. S’il a très mal vieilli par bien des aspects il y a encore de très bonnes choses à découvrir dans ce « sept hommes à abattre ».
Défini comme un superbe sur-western par André Bazin, "Sept hommes à abattre" raconte pourtant une histoire classique : celle d'un shérif qui veut venger la mort de sa femme, abattue lors d'un braquage qui a mal tourné. Poursuivant les bandits, le shérif croise la route de plusieurs personnes qui ont plus ou moins à voir avec lui, directement ou indirectement. Et c'est sur ce premier scénario écrit par Burt Kennedy que Budd Boetticher réalise un très beau western, qui se démarque des autres par son traitement de l'action et des personnages tout en restant dans le schéma classique du genre. On retiendra surtout les superbes yeux bleus de Gail Russell et le charisme de Lee Marvin ainsi que la composition teintée de mélancolie de Randolph Scott en shérif qui se sent responsable de la mort de sa femme.
De facture extrêmement classique au premier abord, ce "Sept hommes à abattre" a pourtant au final beaucoup pour nous séduire. Car si toute la première partie est sans grande surprise bien que plutôt agréablement amenée, le film sait monter en puissance au fur et à mesure que les minutes avancent, et ce jusqu'à atteindre, par moments, des niveaux d'intensité exceptionnels. D'abord parce que le film a l'intelligence d'aller à l'essentiel et à se faire court dans sa durée totale (75 minutes à peine), mais aussi parce qu'il ne tombe que très rarement dans les clichés souvent propres au western. Ainsi le héros se prend des coups et est même proche du ridicule parfois, tandis que le personnage incarné par un Lee Marvin fascinant et ambigu donne encore un peu plus d'épaisseur à l'ensemble, et ce jusqu'à un duel final mémorable... Pas de doute, c'est du beau cinéma, dense et captivant, en un mot : une réussite.
C’est parfait de concision et de sobriété, tout en sachant faire jouer l’inattendu et la surprise. On retrouve tout ce qui fait l’essence du western classique, la limpidité apparente de l’intrigue (une poursuite, une vengeance), le sens de l’espace et du paysage, le suspense. Les personnages sont denses et crédibles, avec des motivations complexes qui ménagent ce qu’il faut d’indétermination pour soutenir la tension dramatique : en bref, toutes les qualités d’un classique.
Premier western du cycle Ranown, Sept hommes à abattre est un western dans lequel je ne perçois pour ma part aucune faiblesse. La qualité des acteurs (Lee Marvin dans sûrement son plus beau rôle, Randolph Scott impeccable, Gail Russell émouvante), la force de l'intrigue, la magnificence de la réalisation qui s'autorise quelques escapades originales (Lee Marvin répétant sa technique à dégainer, des touches d'humour ça et là...), l'exploitation du site d'Alabama Hills dans lequel les personnages ne semblent jamais tourner en rond... À voir et revoir. La lassitude n'existe pas dans ce film merveilleux. Pur chef d'oeuvre !
Western exceptionnel,tout au sommet du genre avec une cinquantaine d'autres.Le dernier DVD actuel sorti est sans défauts. Dans ce film,tout y est:le mythe bien sur avec un héros parfait d'une exceptionnelle beauté et un anti-héros de rêve aussi beau également que Marvin peut l'être.La femme dégage une sensualité rare et la scène d'amour wagon interposé est inoubliable.La splendeur de la réalisation coupe le souffle surtout dans la première partie du film lorsque le chariot chemine à son propre rythme.Boetticher film sobrement c'est reconnu mais ici c'est un sommet,le court passage avec les indiens en est le modèle.J'ai attendu 40 ans pour le voir et je dois dire que je suis comblé.Sur grand écran, on est avec eux dans le far-ouest de nos rêves les plus esthétiquement aboutis.A montrer et revoir chaque année.
Le thème de la vengeance est récurrent dans les westerns mais celui-ci est traité avec sobriété et excellence par Budd Boetticher qui nous fournit ici un pur chef-d'œuvre. C'est l'un de ses meilleurs films avec "L'homme de l'Arizona". Il a tourné sept films avec Randolph Scott qui incarne un shérif décidé à venger la mort de sa femme. L'acteur domine le film par son charisme et une certaine austérité qu'il attribue à son personnage. Lee Marvin lui donne la réplique dans un rôle de bandit cynique et insolent auquel il nous a habitué dans ses premiers films. Les plans sont particulièrement réussis dans de beaux décors naturels et les scènes de nuit sous une pluie battante renforcent la tension qui s'en dégage. La belle Gail Russell joue également son rôle avec modestie et apporte une touche de tendresse dans ce western assez sombre. Un film sans fioriture d'une grande efficacité sur le plan cinématographique.
Bon western sans grand attrait ni défaut apparent. Une sorte de huis clos dans les grands espaces désertiques américains – ça, c'est un challenge ! – dans la tradition des années 50. L'histoire, prévisible dès le début, est classique à pleurer : le veuf qui cherche la vengeance, la future veuve qui va refaire sa vie une fois le couillon de mari abattu, et tous les méchants qui prennent du plomb les uns après les autres. Il y a même les méchants indiens chasseurs de scalps et voleurs de chevaux et, cerise sur le gâteau, un détachement de Tuniques bleues qui vient quelques minutes empoussiérer le paysage. Mais c'est tourné avec une certaine conviction et on ne s'ennuie pas vraiment. Même les acteurs sont aux normes et seul Lee Marvin sort du lot et annonce ses grands rôles futurs.Bref un petit retour dans le passé qui retombera à nouveau dans l'oubli.
C’est un western classique avec son histoire de vengeance et de passion où les gentils et les méchants ont leur place bien établie. La première scène donne le ton et moins d’une heure et demie pour abattre 7 hommes, c’est suffisant car il n’y a pas de temps mort, c’est concis et efficace. Randolph Scott est toutefois un peu trop réservé alors que Lee Marvin et Gail Russell irradient à chaque fois.
7 MEN FROM NOW (7 hommes à abattre) marque le début de la collaboration entre Randolph Scott, Budd Boetticher et Burt Kennedy. Sur un scénario ultra classique de ce dernier, Boetticher comme à son habitude concentre l’histoire dans un montage de 78’ qui ne laisse donc aucune place aux errances. La première partie de facture très classique est amenée avec beaucoup d’habileté et, au fur et à mesure, le film monte en intensité avec quelques grands moments dans la deuxième partie et, tout en gardant tous les codes du western, évite les clichés. Boetticher, metteur en scène plutôt moyen jusqu’alors, signe son premier film majeur, aidé par des moyens peu ordinaires dans la série B. En effet, produit par Andrew MacLaglen et les frères Morisson (mais seul Robert est crédité) le film bénéficie d’un casting au top. Pour donner la réplique à Randolph Scott, rien moins que le charismatique Lee Marvin et la magnifique Gail Russell, (l’ancienne star montante fut imposée par John Wayne qui avait tourné deux fois avec elle auparavant), même si elle était de dix ans trop âgée pour le rôle. Ce fut pour elle une résurrection car elle ne tournait plus depuis cinq ans à cause de son alcoolisme (qui la tuera quatre ans plus tard). De même William Clothier, un des photographes montant d’Hollywood depuis TRACK OF THE CAT et BLODDEY ALLEY (tous deux de William A. Wellmann), livre une photographie de très bonne facture, à la fois ample et lisible. Ce film très sombre est avec RIDE LONESOME (La chevauchée de la vengeance) et COMANCHE STATION le sommet de la collaboration des trois hommes. Tout amateur de western se doit de le voir.