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    Sept hommes à abattre
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    3,8
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    28 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Avec R. Scott dans le rôle principal sur un scénario signé B. Kennedy, B. Boetticher a offert au western certains de ses plus beaux fleurons. Le 1er film de cette collaboration est donc cette oeuvre de commande (au départ, J. Wayne voulait le faire mais passa la main et se contenta de produire le tout) et une série B parfois un peu fauchée certes mais il est avant tout un grand film. Casting magistral, personnages complexes et parfaitement développés, scènes d'anthologie, l'art de Boetticher se déploie à de nombreuses occasions, son découpage subtil s'accorde parfaitement avec le jeu minimaliste de Scott. Des paysages naturels admirablement exploités, des dialogues mitonnés et portés avec talent par un casting de haute volée, des thèmes universels creusés de manière intelligente bref, c'est du très haut niveau même si dans le lot, ce n'est pas mon préféré. Mais quel spectacle de qualité ! D'autres critiques sur
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2024
    Un western où l'on ne traîne pas en route: dès les premières minutes, le spectateur est mis dans le bain d'une histoire de vengeance somme toute classique, mais très bien filmée et avec des interprètes de poids comme Randolph Scott et Lee Marvin. Vu sa durée, les développements sur les personnages sont brefs mais plutôt bien gérés, allant au nécessaire sans fioritures inutiles, et avec ce qu'il faut d'ingéniosité pour les scènes d'action.
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2020
    Budd Boetticher réalise avec Sept hommes à abattre un western de type vengeance, simple et efficace comme on les aime.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2021
    Le western, c'est tout un monde, dans lequel il m'est extrêmement difficile de trouver ma place. En fait, comme je l'ai déjà dit, pour que ça puisse fonctionner, il faut que les codes inhérents au genre soit cassés, partiellement ou totalement. Si ce n'est as le cas, il me faut autre chose de fort, comme un big man par exemple. Et, par big man, j'entends un acteur de la catégorie poids-lourds, ça coule de source. Quid de ces "Sept hommes à abattre" ? Au niveau de l'histoire, rien à signaler, c'est une simple histoire de vengeance, comme on en trouve dans des dizaines et des dizaines d'autres westerns. Par contre, par rapport à un western vraiment traditionnel, on a quand même deux ou trois trucs qui changent. Notamment en ce qui concerne le héros du film. En temps normal, les héros de westerns apparaissent toujours sous leur meilleur jour. Toujours propres sur eux et toujours dignes, quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent. Ici, ce n'est pas toujours le cas. Le héros du film n'a pas une belle apparence extérieure, ses vêtements ne sont pas très propres. Il lui arrive aussi de se trouver dans des situations qui le tournent en ridicule, notamment lorsqu'il spoiler: se retrouve traîné par le cheval et finit par s'éclater la tête contre un rocher
    . Le film a deux grosses qualités qu'il est évidemment important de mettre en lumière. La première est qu'il fait court. On ne garde que le principal. Rien n'est superflu. Même les dialogues les plus banals ont toujours un rapport direct avec les velléités qui animent le héros. 78 minutes au compteur, ce qui, pour un western, est peu courant. La deuxième, elle porte un prénom et un nom : Lee Marvin. Il tient un rôle secondaire assez ambigu. On ne sait pas vraiment ce qui le motive à rester le plus possible au plus près de Stride. Quand il endosse ce rôle, Lee Marvin n'a que 32 ans et que quelques années de métier derrière lui, mais il impose déjà une classe et un charisme de tous les diables. Chaque scène dans laquelle il apparaît prend une autre dimension grâce à sa seule présence. On pourra regretter que le final du film spoiler: ne lui est pas accordé une fin plus digne de son personnage
    . Face à lui, Randolph Scott, très bon, mais un peu âgé pour le rôle. Mais, d'un autre côté, c'est ce qui permet à Stride d'être parfois pathétique. Avec un acteur plus jeune, le rapport que l'on eut avoir avec le personnage principal aurait été totalement modifié. Pour les fans de western, le film est évidemment à ne pas manquer, et pour ceux qui ont, comme moi, des rapports compliqués avec le genre, c'est un très sympathique moment à passer, en grande partie grâce à Marvin.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2016
    Sympathique petit western dont les meilleures passages ne sont pas les fusillades mais quelques scènes intimistes qui permettent d'apprécier le talent de Randolph Scott et de Lee Marvin. Gail Russell est parfaite elle aussi dans un rôle assez conventionnel, mais on regrette que les autres comédiens n'aient pas le même charisme, en particulier les sept tueurs qui apparaissent comme de simples silhouettes. Le scénario comporte un excellent rebondissement, mais il est tout de même très linéaire. L'ensemble manque un peu de souffle mais pas de rythme. N'oublions tout de même pas que ce film remonte à 1956, car il donne souvent un sentiment de déjà vu, en particulier le très classique duel final. Bud Boetticher savait y faire, mais il n'a réalisé cette fois qu'une honorable série B.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    Un western de facture classique, bien réalisé, certes sans originalité mais bien rattrapé par le jeu des acteurs, excellent Randolph Scott mais aussi Lee Marvin impeccable. On a droit à de beaux paysages et une jolie lady, un western peu connu mais efficace. Petit bémol : la fin un peu rapide, on aurait préféré une mort plus digne de Bill Masters.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2021
    Boetticher réussit ici un western de haut niveau dans ce film ,considéré comme un de ses meilleurs .Cinéaste qualifié de films de série B , c'est à dire réalisés sans beaucoup de moyens, il est malgré tout passé à la postérité. C'est largement mérité lorsqu'on voit la qualité de ce film, qui n'est certes pas sans défaut. Si ce n'est certainement pas un chef d'oeuvre du genre, il manifeste beaucoup de qualités. Pour ma part, je retiendrai la prestation de Randolph Scott tout à fait à la hauteur des plus grands acteurs du genre et surtout Lee Marvin qui surclasse tout le.casting. Doté d'un charisme exceptionnel , il n'est pas étonnant qu'il fit la carrière qu'on lui connaît. Le scénario réserve quelques surprises. On regrette la durée du film, un peu courte qui ne permet pas d'affiner l'ensemble. Tout amateur de western ne le manquera surtout pas.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2024
    Dans cette histoire de vengeance, le spectateur peut sembler rester un peu sur sa faim : spoiler: en effet, si Randolph Scott abat bien les 2 premiers meurtriers de sang-froid, le 3e, qui était en train de lui tirer dans le dos, est abattu par Lee Marvin, les 4e et 5e sont plus abattus par légitime défense qu'autre chose et les 2 derniers le sont par lee Marvin à nouveau, sans que Randolph Scott n'ait a intervenir
    .
    Mais les paysages bien photographiés, la mise en scène soignée, le charisme des 2 acteurs principaux (notamment Lee Marvin qui crève l'écran) et le petit rebondissement qui vient se greffer a mi parcours compensent largement cette petite faiblesse scénaristique.
    On pourra juste regretter le traitement réservé aux "7 hommes à abattre" qui, en dehors du chef (et encore), font presque de la figuration avant de disparaitre les uns après les autres.
    En effet, dans sa réalisation, Boetticher va à l'essentiel (ce qui est une qualité)...mais presque un peu trop.
    Il en résulte un film relativement court mais finalement efficace et incontournable dans la filmographie de Budd Boetticher.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2020
    Western a l'histoire typique de vengeance mais servie par un bon scénario au suspense grandissant et par un méchant comme on les aime en la personne de Lee Marvin. Pour cela, il n'a pas mal vieilli comme beaucoup d'autres.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Ce film est à coup sûr une réussite et l’un des meilleurs westerns de Budd Boetticher qui en réalisa sept avec Randolph Scott. Le thème de la vengeance est souvent utilisé dans la longue saga de la conquête de l'Ouest retranscrite à l’écran mais ici Boetticher s’efforce d’être un peu moins manichéen que nombre de ses devanciers. Ainsi le chasseur de primes joué par le toujours excellent Lee Marvin aura-t-il sauvé la vie du shérif qu’il a choisi comme gibier avant de finir tué par ce même shérif dans un duel perdu d’avance. De la même manière le mari peureux de la ténébreuse Gail Russel révélera une autre facette de sa personnalité à la fin du film et saura mourir en héros. Boetticher prend un malin plaisir tout au long du film à déjouer les codes habituels du western tout en restant fidèle au genre. Un autre grand mérite du film est de nous révéler le talent d’un Randolph Scott ayant pris de l’épaisseur l’âge mûr venu. Stoïque et hiératique il préfigure ici le cow-boy sans nom popularisé dans les années 60 par Clint Eastwood. Cinq ans plus tard Scott remettra le couvert sous la houlette de Peckinpah, prenant ainsi une petite revanche sur un début de carrière l’ayant laissé dans l’ombre des Gary Cooper, Clark Gable ou Cary Grant. Un film dépouillé où les personnages parlent peu, se définissant plutôt par leur action. A voir et à revoir.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Budd Boetticher est un réalisateur qui en a toujours bavé pour mettre ses films en avant, pour réussir à les tourner dans les conditions souhaités, c'est pourquoi il fait partie de ces réalisateurs maudits dont la présence aura été trop rare derrière la caméra. Son style est parfaitement identifiable à travers des thèmes récurrent qui jalonnent le cycle Ranown, série de westerns dont l’appellation résulte d'un mélange entre son nom avec celui de Randolph Scott son acteur fétiche. Seven men from now est le premier d'entre eux. Auréolé d'un titre de film légendaire, suite aux péripéties concernant la perte de ce long métrage puis de sa résurrection des années plus tard, il est cité par bon nombres de cinéphiles tel Patrick Brion et Quentin Tarantino, ce dernier le mettant sur sa liste de ses (extrêmement) nombreux films préférés. Effectivement, l'influence de ce western sur le cinéma de l'homme derrière Boulevard de la mort se fait sentir à plusieurs niveaux. Tout d'abord on constate que la sobriété de la mise en scène ne fait que renforcer les propos des personnages et l'importance des dialogues, tout en accentuant l'impact produit par l'action lorsque celle-ci éclate brusquement. Attention, cela ne signifie pas absence de paysages grandioses sableux caractéristiques de tout les westerns. Mais ces immenses territoires sont presque synonymes de huis clos ici, et 7 Hommes à abattre est filmée en grande partie comme une pièce de théâtre. D'où un soin à la narration qui établit une psychologie complexe dont la densité augmente significativement par rapport à la normale puisque l’œuvre se trouve condensée en 1h10 à peine. La qualité rendue par le jeu des acteurs très tendu et travaillé de façon excessive (franchement on pense tout le temps à Tarantino en écoutant ces longs échanges qui parcourent sans cesse cette aventure prétexte à un drame quasi Sartrien). Randolph Scott incarne un héros fragmenté, déchiré, lacéré à nous faire oublier tout les rôles de John Wayne. Rarement l'homme mélangé à la figure de la justice héroïque n'aura été aussi touchant, profond et complexe. Rien que pour cette performance d'anthologie, 7 hommes à abattre mérite une tonne d’applaudissement. Il s'agit aussi d'un modèle de film de perfection du divertissement, dont la justesse dans son dosage et son enrobage lui permet de trouver un équilibre infime entre les attentes de tous.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2023
    Le point de départ du film est plutôt intéressant, un type pas très avenant interprété par Randolph Scott (qui joue généralement des gars sympathiques) va plomber deux types sans raison apparente. On devine vite qu’il s’agit d’une vengeance. Ensuite, le héros rencontre un couple et son chariot. Il va aider l’homme (un « froussard »). La femme, tel un aimant, va être attirée par ce cowboy meurtri psychologiquement parlant. Ah ! ces femmes « sauveuses »… Rien d’original dans ce film assez classique, mais plutôt dynamique. Du Budd Boetticher tout craché, peu d’imagination, mais un goût prononcé pour l’efficacité. Quelques fulgurances comme la scène dans le chariot confiné où le cowboy Lee Marvin montre toute l’étendue de sa perversité et les deux gunfigths successifs en fin de film. Gail Russel est excellente en femme troublée qui va succomber peu à peu. Un bon western bien maîtrisé malgré quelques facilités (le mari trouillard qui va se reprendre et prendre cher ou la jeune veuve qui ne respecte pas le deuil de son mari…).
    WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    babidi
    babidi

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    un des plus grand western de boetticher
    tout y est acteur scenario réalisation musique en bref un petit chef d oeuvre retrouver pour notre plus grand bonheur
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