Mon compte
    L'Homme de l'Arizona
    Note moyenne
    3,6
    84 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Homme de l'Arizona ?

    22 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    11 critiques
    3
    7 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Convenable mais pas palpitant. Un homme solitaire et un couple mal assorti sont pris en otages par trois malfaiteurs sans scrupules. Ce qui pêche le plus pour moi, c'est la faiblesse du scénario, trop simpliste et prévisible. Certes, Randolph Scott réussit à jouer le dur-à-cuire qui résiste subtilement aux intimidations des bandits, de même que Richard Boone campe un hors-la-loi qui laisse apparaître quelques fêlures. Maureen O'Sullivan s'interroge sur le vrai amour. Mais peu d'enjeux traversent le film : les otages essaient de s'en sortir, les malfrats veulent le maximum d'argent. Rien de transcendant.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2024
    Le tandem Randolph Scott-Bud Boetticher fonctionne encore à merveille dans ce western court mais intense qui oppose 3 hors-la-loi impitoyables aux voyageurs d'une diligence qui vont être pris en otage moyennant une rançon.
    La mise en scène et la photographie sont sans reproche, tout comme les acteurs qui, huis clos oblige, vont notamment développer l'aspect psychologique de leurs personnages.
    Au final, "L'homme de l'Arizona" (titre fort peu original et pas plus compréhensif que le titre original) reste bien rythmé malgré le manque d'action et on a pas le temps de s'ennuyer.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Point de départ du film, un relai, un échange informel entre le héros (Randolph Scott) et les occupants, un père et son fils. Passage par la ville, par un ranch où Randolph Scott perd son cheval et retour à pied et par la diligence (avec John Hubbard et Maureen O’Sullivan, des « jeunes mariés »). Les premières 25 minutes de cette « Homme de l’Arizona » sont plutôt bon enfant. L’histoire bascule brutalement dans le tragique (un paquet de sucre d’orge et un puits prendront une place symbolique). Un kidnapping et trois « salauds » de première (Richard Boone, Henry Silva et Skip Homeier). Les deux derniers tiers du film se déroulent sur un petit plateau avec une mine, sorte de huit-clos proche d’une représentation théâtrale en plein-air. L’essentiel du film repose sur les dialogues entre Randolph Scott et Richard Boone, ce dernier cherchant à créer un lien (amical ? intellectuel ? spirituel ?) avec le héros et la relation entre Maureen O’Sullivan et Randolph Scott, ce dernier encourageant l’héroïne à une forme de révolte et d’émancipation. « L’Homme de l’Arizona » est un excellent film de série B noir et violent, avec une violence plus souvent suggérée que montrée.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Un petit western nerveux et brutal d'un spécialiste du genre, qui vaut essentiellement par le face à face entre Richard Boone et Randolph Scott. Curiosité du casting : la présence de Maureen O'Sullivan, dans le rôle de l'héritière laide, quelques années après ses exploits au côté de Tarzan...
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    "L'homme de l'Arizona" est le deuxième des sept western que Boetticher tourna avec Randolf Scott et c'est un des trois dont le scénario est écrit par Burt Kennedy. Autant dire que ce film est un des meilleurs de la collaboration entre Boetticher et Scott. Le rôle féminin est tenu par Maureen o sullivan , qui fut la mère de Maria Lourdes Farrow plus connu sous son nom d'actrice Mia Farrow. Disons le tout net, le film est vraiment très bon. La première partie est exceptionnelle. Ce film qui devient dans sa seconde partie un huis clos est selon moi à un tel niveau que je le considère même superieur au célèbre western d'Hattaway "l'attaque de la malle poste". Randolf scott fournit ici une très grande prestation qui démontre si besoin était qu'il fût un acteur de premier plan, aujourd'hui largement sous-estimé. Les seconds rôles sont formidables : Richard Boone, Henry Silva sont excellents dans leur rôle de méchants, même s'ils ne sont pas aussi formidable que le fût Lee Marvin dans le premier film de la collaboration Boetticher/Scott " sept hommes à abattre ". Comme à son habitude Boetticher réussit en 75 minutes à réaliser un film qui ne souffre d'aucun temps mort, haletant et disons le sans défaut, malgré l'économie de moyens déployés ici. Contrairement à ce que sous-entend son titre en français , le film fût tourné en Californie. Aucun aficionado du western ne doit manquer ce film.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2021
    Budd Boetticher possède une certaine réputation, et ses westerns notamment ont une certaine renommée (surtout ceux avec l'acteur Randolph Scott) mais les quelques films que j'ai vu de lui pour l'instant, ne m'ont pas forcément emballé.
    Et il en va de même pour L'Homme de l'Arizona, scénarisé par Burt Kennedy d'après un roman d'Elmore Leonard, et avec bien sur Randolph Scott en héros (ici, il incarne un brave fermier solitaire) ; car malgré un début entraînant et assez prenant, j'ai tout de même trouvé qu'une fois les méchants arrivés à l'écran que ce western commençait par faiblir.
    Les durs-à-cuire, qui n'ont pas hésité à tuer un gosse de 8/10 ans (auquel le brave fermier avait apporté des sucres d'orge, payés avec les sous de poche du gamin, des rouges et des blancs car ce sont les meilleurs...le pauvre petitou n'a même pas pu les manger), sont bien campés notamment par les trognes que sont Henry Silva et Richard Boone, mais en même temps ils sont un brin caricatural.
    Malgré sa courte durée, je ne trouve pas ce film très rythmé, je n'ai pas ressenti la tension psychologique (vantée dans les critiques) entre les "bons" et les "méchants".
    Ce n'est pas mauvais, mais pour moi il y a des baisses de régimes alors que ce film fait à peine 1h14. L'ensemble me semble succinct, et peu mémorable.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2021
    The Tall T part de la candeur la plus sucrée – en témoignent les sucres d’orge commandés et retirés en ville – pour arriver à la violence la plus sournoise après avoir, entretemps, sondé l’humain dans sa lâcheté et sa cupidité fondamentales. Une scène a priori anodine annonce d’entrée de jeu cette décadence de l’honneur du cowboy : un taureau est amené à sortir de son enclos et heurte la barrière, provoquant sa chute à la renverse doublé d’un grognement traduisant autant son mécontentement que sa lassitude. L’homme, dans le long métrage de Budd Boetticher, est à l’image du taureau : sa force apparente n’est qu’illusoire tant il échoue à quitter sa captivité, une captivité intérieure faite de frustrations, de désirs inassouvis – comme celui de posséder un bout de terre à soi – et d’autodestruction. Nul hasard, par conséquent, si le titre reprend le nom d’un ranch qui sert de point de départ au film, un eldorado que l’on souille et que l’on abandonne, preuve que l’individu poursuit une quête chimérique dont l’objet n’est autre que le report, encore et toujours, de ce qu’il a sous les yeux, insatisfait, sûr de voir l’herbe du voisin plus verte que la sienne – quoique dans le désert, ce soit difficile à trouver… À cette noirceur tonale répond, en contrepoint, la bonhomie de Pat Brennan, seul personnage véritablement entier, au clair dans ses idées, disposant d’une terre à lui, reconnaissant volontiers – et à plusieurs reprises d’ailleurs – qu’il ressent de la peur lorsque la situation s’aggrave. S’opère ici une déconstruction du héros de western traditionnel : nous suivons la détention d’un homme intègre et modéré en tout point qui sait tendre l’autre joue et laisser la vie sauve à son bourreau ; contraint de tuer, il subit davantage les codes de l’Ouest refabriqué qu’il ne s’y adonne bestialement ; il dénonce ainsi, sans peut-être le vouloir, cette fabrique du mythe américain en le raccordant à sa violence première, en l’entachant de ce sang qui coule ici abondamment. La mise en scène de Boetticher est sobre, ce qui ne l’empêche pas de se montrer efficace ; la concision de l’ensemble contribue à faire de son œuvre une catabase sauvée in extremis par le triomphe du bien et l’ouverture de l’horizon vers des perspectives heureuses. Un bref et pourtant très grand western, aussi grand que le T qui orne son titre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Dans le panthéon du western, on cite le plus souvent John Ford, Howard Hawks, Raoul Walsh, William A. Wellman, Henry Hathaway, Anthony Mann, Sam Peckinpah ou encore Clint Eastwood comme les réalisateurs majeurs du genre. Du côté des acteurs John Wayne, Gary Cooper, Clark Gable, James Stewart , Kirk Douglas, Robert Mitchum et encore Clint Eastwood trônent au sommet. On parle un peu moins de Budd Boetticher et de Randolph Scott qui à l’image d’Anthony Mann et James Stewart eurent une collaboration très fructueuse à partir du mitan des années 1950 tout au long de sept films (cinq pour Mann et Stewart). « L’homme de l’Arizona est le deuxième de la série. Alors que le film tiré d’une nouvelle d’Elmore Leonard ,devait être produit par la société de production de John Wayne (« Batjac »), c’est finalement Randolph Scott via Producers-Actors Corporation qui s’y colle. Comme déjà sur « Sept hommes à abattre », Boetticher aidé du talentueux Burt Kennedy à l’écriture du scénario recherche la concision et l’épure esthétique. Le huis clos en plein air qu’il met en place, relatant ni plus ni moins un fait divers tragique est remarquablement décrit. Pat Brennan (Randolph Scott), ancien meneur de troupeaux récemment reconverti fermier, se rend à la ville pour y faire des achats utilitaires. L’entame du film volontairement bucolique montre un Randolph Scott souriant, très heureux de sa nouvelle vie qui commence. spoiler: De passage chez son ancien employeur, il relève un pari qu’il perd, devant céder son cheval pour ne pas avoir su rester le temps prédit sur un taureau sauvage. Rien de grave, sa bonne humeur ne la quittera pas. Sur le chemin du retour, il croise une diligence qui transporte la fille d’un riche exploitant minier (Maureen O’Sullivan) partant en voyage de noces. Pris à bord, il se dirige sans le savoir vers une souricière qui va se refermer sur lui et les deux passagers
    . Budd Boetticher avec une économie de moyens remarquable réussit l’identification du spectateur au vieux cow-boy qui n’a rien d’un héros mais qui s’il avoue clairement sa peur, entend bien défendre chèrement sa peau. Comme le souligne par ailleurs Bertrand Tavernier qui l’a bien connu, Budd Boetticher avec sa caméra qui explore le tréfonds des regards, n’a pas son pareil pour brosser en quelques plans ou scènes la psychologie des personnages qui peuplent ses films y compris les plus secondaires. Ici Richard Boone campe un chef de bande au tempérament plus nuancé que ses deux hommes de main sans états d’âme (Henry Silva et Skip Homeier) qui sera le nœud gordien d’une intrigue certes classique mais assez fouillée dans les ressorts psychologiques qu’elle déploie. Ramassé dans sa durée on l’a dit et faisant montre d’une violence réaliste et inédite pour l’époque, « L’homme de l’Arizona » ne laisse apparaître aucune défaillance dans l’ensemble de ses composantes. Un chef d’œuvre peut-être pas mais un film d’une efficacité redoutable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2018
    Film américain de Budd Boetticher, de 1957
    Western de qualité de Boetticher. Un scénario classique de western avec les ingrédients standards, un solitaire (le héros), des méchants tueurs, une femme, une rançon, la victoire du gentil sur les méchants. Cette façon simpliste de raconter l'histoire n'enlève rien à la qualité du film qui est de bonne facture.
    La réalisation est plus qu'honnête, les dialogues ne sont pas trop niais et le héros (Randolph Scott) n'en fait pas trop. Ce qui donne un bon western. Importance des paysages, des chevaux, de l'amitié. Les duels au pistolets ne sont pas trop longs. Par contre la relation amoureuse de la fin peut sembler superflue. Bref, un bon classique du genre.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    2ème film de la fameuse collaboration entre le grand B. Boetticher et le non moins grand R. Scott. Après un opus précédent plus âpre, on est donc un peu surpris de voir ce western épuré débuté par une succession de scènes bucoliques, lorgnant vers la comédie (et montrant que Scott a toujours eu une palette plus étendue que ce qu'affirment ses détracteurs) et mettant peu à peu ses pions en place. Car oui, ce western est le récit d'une prise d'otage, un huis clos à ciel ouvert, qui se permet quelques sursauts de cruauté rares pour l'époque. Le scénario de B. Kennedy est comme toujours brillant, avec des dialogues ciselés et des personnages moins uniformes qu'ils en ont l'air (le perso de R. Boone est par ailleurs excellent, et rarement vu dans un western alors, ce type de personnage resservant même dans un autre film du trio, le génial "La chevauchée de la vengeance", mais son développement et son utilisation seront tout autre). Du coup, désossé jusqu'à la moëlle, sans gras ni remplissage, ce western de série B bénéficie en outre du talent de metteur en scène de Boetticher, comme toujours impeccable et inspiré, en dépit d'un manque de moyens et d'une scénographie minimaliste (9 acteurs, une poignée de figurants, à peine 10 décors). Bref, c'est génial, c'est vraiment excellent et si ce n'est pas préféré des 7 films tournés par le duo Budd/Randy, ça reste du très bon cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Wagnar
    Wagnar

    86 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Le film commence de manière relativement banal et tranquille, jusqu'à ce que les méchants font leur apparition. A cet instant, le film se transforme en huis clos tragique, âpre et dépouillé dans le cadre écrasant d'un désert de rocs. Comme Lee Marvin dans Sept Hommes à abattre, c'est le méchant qui est le coeur du film. Richard Boone incarne un méchant assez relatif puisque indulgent avec le héros, méprisant visiblement la brutalité de ses hommes et se montre même attentionné avec son otage. Cependant, la relation entre lui et le héros n'est pas assez fouillé. L'Homme de l'Arizona n'en demeure pas moins un excellent western, avec une histoire bien structurée et un Randolph Scott toujours aussi convainquant.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2019
    THE TALL T (L’homme de l’Arizona) est le deuxième film issu de la collaboration entre Randolph Scott, Budd Boetticher et Burt Kennedy, ce dernier réussissant ici l’un de ses plus beau scénarii
    Très bon enfant au début, le film est même amusant avec le bougonnant conducteur de la diligence (Arthur Hunicut) et la séquence du dressage de taureau qui se termine dans l’abreuvoir.
    Mais la mise en captivité va tout changer. Le méchant est d’autant plus inquiétant que sa psychologie complexe le rend imprévisible, supportant mal les deux brutes qui l’accompagnent. Le mari, d’un cynisme et d’une lâcheté hors catégorie devient lentement le personnage le plus abject du film. L’épouse fraîchement mariée est une femme mûre, enfermée dans une prison que Brennan et les circonstances craqueront (très beau plan final).
    La mise en image sans faute de Charles Laughton Jr soutient efficacement la mise en scène sans fioriture de Boetticher qui comme à son habitude concentre l’histoire dans un montage de 78’ (même minutage que 7 MEN FROM NOW son précédent western). Enfin il faut souligner un casting inhabituellement fourni dans les productions Ranow. L’excellent Richard Boone donne la réplique à Randolph Scott et à Maureen O’Sullivan qui interprète avec beaucoup de finesse cette femme prisonnière d’elle même. Arthur Hunnicutt, Henri Silva, Skip Homeier et John Hubbard sont quant à eux des deuxièmes rôles de qualité.
    Plus violent, mais moins sombre que d’habitude, THE TALL T est un des quatre grands westerns réalisés par le cinéaste.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Un bon Western de plus de la part du réalisateur Budd Boetticher associé au producteur et vedette principal Randolph Scott et la patte de l'écriture du scénario de Burt Kennedy !! Ces films ne duraient pas longtemps, bien souvent 1 heure 15, mais ils ont marqué en qualité le genre Western de l'histoire. L'histoire d'un cowboy à l'allure sympathique, fermier qui perd son cheval sur un pari contre un taureau, qui est prit par une diligence transportant un couple de riche. Seulement voila, trois bandits les prendront en otage sur le chemin tuant un ami du héros et son fils et comme le couple étant riche, les hors la loi veulent fortune sur négociation. Un long métrage que j'ai beaucoup aimé avec un suspense haletant. La mise en scène est appliqué avec les mèmes collines ou sont tourné la plupart des autres films de Budd Boetticher, un mème lieu avec un beau visuel esthétique. Randolph Scott est excellent tout comme le reste du casting comprenant Richard Boone, Maureen O'Sullivan ou Henry Silva. Avis aux amateurs.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Budd Boetticher est un spécialiste du petit western, vite emballé, mais souvent proprement fait, et L’Homme de l’Arizona est sans nul doute un de ses meilleurs.
    En fait le film fonctionne principalement grâce à une histoire parfaitement rodée, qui sait faire preuve de tension, de suspens (même si on connait la fin), et qui sait aussi être assez méchante si nécessaire. La confrontation entre les personnages est intéressante, et la durée courte du film lui donne un rythme assez punchie en dépit d’un certain manque d’action. L’Homme de l’Arizona se laisse donc suivre avec un récit fluide, qui aurait peut-être pu davantage mettre en relief les ambiguïtés du leader des méchants, que j’ai trouvé finalement trop mises de côté, alors que c’était un élément plus qu’intéressant.
    Le casting est plutôt correct, mais c’est vrai que tous les acteurs ne sont pas d’une crédibilité constante. Si Richard Boone est difficilement critiquable, livrant une prestation de méchant haute en couleur, pour le reste c’est plus aléatoire. Maureen O’Sullivan est parfois dans un certain surjeu un peu gênant, tandis que Randolph Scott, clairement vieillissant à presque soixante ans, n’est pas non plus super expressif. J’ai parfois presque l’impression que le réalisateur en joue, avec quelques scènes curieuses, mais c’est certain qu’il y a des passages presque parodique tant on peine à croire à Scott, en particulier dès qu’il est question de sentiments ! A noter une prestation hallucinante d’Henry Silva !
    Sur la forme le métrage possède des décors de qualité, une belle reconstitution de ville que l’on voit cependant peu, et un technicolor soignée qui permet vraiment de profiter de ces étendues désertes. L’Homme de l’Arizona a clairement un certain luxe formel, profitant aussi de la mise en scène toujours appliquée de Budd Boetticher, qui signe ici un quasi huis-clos bien maitrisé, et plutôt exigeant en termes de réalisation. La bande son est un peu fade, ou plutôt elle manque d’originalité, mais, là aussi, c’est typique de ces westerns d’époque.
    En clair L’Homme de l’Arizona est un film propre et plaisant, probablement un des westerns les plus recommandables de Boetticher. Dommage que plusieurs ressorts scénaristiques introduits n’ait finalement pas été utilisés, et que l’interprétation soit parfois défaillante. 3.5
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Sans doute un des plus grands films de Boetticher. Jamais Randolph Scott n'aura trouvé dans ce cow-boy taciturne, serein, et finalement héroïque, un meilleur rôle digne de son talent. On est loin ici de l'acteur de série B, et Scott prouve à tous ses détracteurs qu'il sait aussi interpréter des personnages aussi complexes que cet homme de l'ouest pris en otage dans un relais de poste. A ses côtés, ou plutôt face à lui, Richard Boone est tout simplement exceptionnel. Car le génie de Boetticher dans çe huis clos génial est de fouiller ses personnages à parts égales. Le résultat est saisissant et cet Homme de l'Arizona, presque 60 ans après sa sortie demeure un des classiques du western.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top