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    The Survival Of Kindness
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    2,9
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    20 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 223 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Ce qui frappe d'abord c'est à la fois l'esthétique du film avec ce plan quasi icônique d'une femme en cage en plein désert, et en même temps on s'interroge forcément sur le pourquoi du comment de cette situation dont on aura jamais la réponse. Le climax est aussi inquiétant qu'énigmatique, dans des paysages de lune brûlée par le soleil, mais il faut attendre les premiers masques à gaz, qui renvoient forcément aux pires heures du nazisme, pour percevoir ce monde post-apocalyptique et le danger omniprésent... SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... Mais par ricochet on constate que le récit amène des interrogations de plus en plus nombreuses sans qu'on ait jamais aucune réponse. Le mystère a ses limites, comment peut-on être touché et/ou intéressé par un vide qui s'engonce dans le néant ?! On comprend juste en filigrane que le cinéaste a voulu mettre en place un parallèle ou une métaphore sur racisme, la ségrégation...etc ... mais ce n'est pas bien probant tant on nous raconte rien de tangible, surtout quand la fin est une boucle dont il ne servait à rien de la déboucler. Par contre, l'esthétique générale et le travail sur les images sont parmi les plus beaux de ces derniers mois. C'est d'autant plus dommage que le récit soit si illusoire...
    Site : Selenie.fr
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    13 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2024
    Nulle part, une femme enfermée dans une cage en fer. Pourquoi ? Qui sait. Que faire ? Telle est la question qui se pose pendant tout le métrage. Il semble difficile d'écrire autre chose sur The Survival Of Kindness, tant tout y est très particulier. Du désert dans le désert, du désert dans la ville ou dans la forêt, quand l'humanité ne se rencontre pas. Réduite à des grognements, des gestes, de la souffrance et, heureusement, à quelques expressions amicales, cette humanité ou ce qu'il en reste, en proie comme elle semble l'être à un virus dévastateur, trouve encore en elle même matière à conflit. Pourquoi ? Bah, l'être humain, peut-être. Mais notre héroïne trouve des êtres sensibles, non ? Il est vrai. Et c'est peut-être le plus bel enseignement de ce film à nul autre pareil. Même quand la haine des uns sur les autres semble prendre le dessus et que s'effacent les principes de solidarités et d'amitiés humaines, il reste toujours assez pour ne pas perdre espoir. On ne peut, bien heureusement, résumer l'espèce humaine à ses factions les plus extrêmes. Enfin, ce sera vraisemblablement une autre affaire lorsque nous nous éteindrons, quoi que d'ici là, le racisme aura peut-être cessé. Qui sait ?
    A ce stade il serait vain d'écrire beaucoup plus. Avec cette œuvre, Rolf de Heer signe un quelque chose de tellement indéfinissable que ça en est intraduisible dans une "critique". Il y a une idée très générale sur l'être humain et la direction que prend notre humanité, mais le reste laisse libre cours à l'interprétation. A titre personnel, je crois que The Survival Of Kindness est le récit d'une quête : Celle du "sens". Mwajemi Hussein, l'actrice principale, brillante dans son rôle - le parcours de vie qui est le sien, en plus de forcer le respect et l'admiration, confère véritablement à son personnage une puissance extraordinaire -, avance. Elle marche, rencontre des individus et aperçoit un peu du présent qui est le sien. Pourquoi ? C'est la question. Quel est le sens de tout ça ? Je ne sais pas, et je pense sincèrement que personne ne le sait. Cette question du sens, nous la rencontrons toutes et tous à un moment ou à un autre de nos vies. Pourquoi faire, vivre ? Agir ? Avancer ? Rencontrer ? Communiquer ? Peut-être pour être moins seul-e avec soi-même. La vie n'a aucun autre sens que celui que nous lui donnons. Par un invraisemblable concours de circonstances qui nous dépassent, nous existons pour un temps relativement insignifiant. Et, nous cesserons toutes et tous, un jour, d'exister. L'univers lui même ne conservera rien de nous, sinon Voyager 1 et Voyager 2. Fabuleux, n'est-ce pas ? Intimidant, aussi. Il n'y a pas de sens. C'est pourquoi ce n'est qu'en commun, en partageant juste un peu ou un peu beaucoup de nous mêmes, que l'on peut se sauver du néant, du "rien". Nous y retournerons bien vite, alors, pourquoi pas faire un bout de chemin tous ensemble ?
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Un film post apocalyptique dur, sans complaisance plus proche de "la route" que de "mad max" avec une petite pointe de "dernier combat". Aucune redemption, aucun espoir. Effrayant car sans effets spéciaux juste ce qui pourrait arriver...bientôt ?
    Simon L
    Simon L

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Un film inclassable dont les images lentes et les silences nous poursuivent bien après la projection. Peu d'espoir dans ce film qui parle de racisme, de génocide, de domination d'humains sur d'autres humains. Avec en arrière plan une société ravagée par ses industries. Une dystopie qu'on espère pouvoir éviter à nos petits enfants et arrière, arrère petits enfants ... L'Australie pour décors et le silence pour dialogue, un film ovni à voir.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    L’histoire d’une femme capturée et abandonnée dans une cage en plein désert. Le film raconte son évasion dans un monde chaotique métaphorique où les personnes de couleurs sont traquées et éliminées. Mais les choix narratifs laissent perplexes et plonge le film dans un ennui profond.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Une femme noire en haillons est prisonnière d’une cage au milieu du désert. Elle réussit à s’en échapper. Le monde autour d’elle a été dévasté par une terrible maladie contagieuse. Les rares survivants se protègent avec des masques à gaz. Les populations blanches poursuivent inlassablement les gens de couleur et les exécutent sans sommation.

    Le réalisateur Rolf De Heer – qui a réalisé en 1993 "Bad Boy Bubby" qui restera à jamais gravé dans ma mémoire – raconte que le confinement l’a empêché de réaliser le film à gros budget qu’il était sur le point de tourner. Son équipe et lui ont été contraints de travailler à un projet plus modeste, impliquant moins d’acteurs et moins de moyens.

    Le résultat est pourtant loin d’être minimaliste. "The Survival…" nous fait traverser des paysages spectaculaires, depuis le désert de l’Australie méridionale jusqu’aux montagnes de Tasmanie. Comme les grands films post-apocalyptiques ("Mad Max", "Terminator", "La Route", "The Walking Dead"…), il crée une « atmosphère », décalée et inquiétante.

    Une fois campé le décor, le film post-apocalyptique a deux ressources, éventuellement cumulables. La première, la plus banale, est de raconter une histoire, comme n’importe quel film d’action. C’est ce que font les grands classiques du genre que je viens de citer. La seconde, plus difficile à manier, est de revenir sur les causes de l’apocalypse. C’est ce que fait magistralement "La Planète des singes" dans son ultime plan saisissant – peut-être le meilleur « dernier plan » de l’histoire du cinéma (avec celui de "Psychose" ?) – ou "L’Armée des douze singes".

    Le défaut de "The Survival…" est de ne faire ni l’un ni l’autre. L’histoire qu’il raconte peine à débuter et, quand elle débute enfin, s’avère bien ténue. Quant à éclairer les circonstances qui ont conduit le monde dans l’état qu’il est, il renonce paresseusement à nous éclairer. Sa fin m’a laissé pantois. Je n’y ai rien compris. Vos lumières, en commentaires ou en DM, me seront précieuses.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Film de De Herr très noir, autant habituellement une pointe d'espoir émerge, autant ici le personnage principal parvient à s'évader mais découvre un monde de barbarie sans aucune possibilité de communiquer avec quiconque. Il en est réduit à retourner dans sa prison et donc à se suicider. Il n'y a aucune revolte. Je comprends bien ce sentiment d'impuissance. Mais De Her filme merveilleusement bien ces magnifiques paysages et donne à voir la violence de ceux qu'on peut considérer comme des colons.
    Zuper Kiki
    Zuper Kiki

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    L'odyssée d'une âme à travers la barbarie humaine. Très beau film qui sort du lot et arrive à nous faire sourire sur des scènes plutôt sombres. Actrice très attachante et paysages superbes. J'y ai cru jusqu'au bout.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2023
    En bon australien, même d'adoption, Rolf De Heer signe un post-apoétique fascinant, avec quelques plans de fourmis impressionnants, et qui entretient plus de ressemblance qu'on ne le pense avec Mad Max Fury Road...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 185 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2023
    Au milieu d’un désert aride et sous un soleil de plomb, une femme est abandonnée dans une cage. Déterminée à survivre, elle parvient à s’échapper et se lance dans une odyssée à travers un monde en perdition…

    The Survival of Kindness (2023) est un film étrange à plus d’un titre. A l’issue de la projection, beaucoup de questions sont restées sans réponse (pour quelle raison se retrouve-t-elle enfermée dans cette cage ? Pourquoi portent-ils tous des casques à gaz ? Que s’est-il passé pour que l’on se retrouve dans un univers post-apo ?). Notre imaginaire fait le reste, on pense à une épidémie (les stigmates sur la peau) et le racisme systémique des blancs envers les indigènes.

    Pendant 90min, on assiste à un magnifique (visuellement) survival déshumanisé et dépouillé de tout superflu. Aucun dialogue (ou presque, puisque l'héroïne prend la parole uniquement à la toute fin du film), en l’absence de dialogue intelligible (uniquement des borborygmes), on doit à nouveau faire travailler notre imagination ou se satisfaire du peu que nous donne le réalisateur. Visuellement bluffant, les plans sont de toute beauté (il faut saluer le travail du chef op’ Maxx Corkindale), les décors sont à couper le souffle (le désert d’argile aride, le time-lapse d'étoiles, les dunes rouges d’Australie du Sud ou encore le canyon et la forêt verdoyante du Kunanyi, en Tasmanie). Mais en dehors de tout ça, il faut bien admettre que je suis resté totalement hermétique au film et où le réalisateur voulait nous emmener.

    Que faut-il en retenir, que doit-on ressentir quand l’héroïne ne dégage presque aucune émotion (de l’empathie ? De la compassion ?). Sans parler de la fin qui clairement, m’aura laissé un arrière goût d’inachevé…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Arthus27
    Arthus27

    91 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2023
    Développant un univers riche et dense, The Survival of Kindness s'appuie également sur une esthétique particulièrement soignée. La photographie et la mise en scène sont tout simplement à couper le souffle. Ceci étant dit, le film sera pour beaucoup irregardable tant il s'emploie à nous repousser loin de son récit. Le choix de n'avoir aucun dialogue intelligibles (les personnages se contentent d'onomatopées) nous empêche de comprendre les motivations des choix et des actions de chaque personnage. De même pour le message du film, qui semble déployer un discours sur la colonisation et sur les rapports de domination (notamment raciales) mais de manière très floue et peu développée. Enfin, la conclusion laisse perplexe, spoiler: impliquant que rien de ce qui s'est déroulé n'est réel et a été imaginé par la protagoniste...
    Tout ça pour ça?
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    Dans une Australie post-apocalyptique une vielle dame aborigène est abandonnée dans une cage en plein milieu du désert. Elle parvient à s'échapper. Rolf De Heer nous montre une société malade où l'humanité a perdu la partie, où l'on se déplace avec des masques à gaz et où l'homme blanc a rétabli l'esclavage. Ce film radical c'est un "no futur" gueulé à la face du monde où la mort est plus douce que la vie. Si je salue ce geste désespéré son jusqu'au-boutisme m'a mis mal à l'aise et je n'ai pas réussi à rentrer complètement dans cette dystopie.
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2023
    Un étrange petit film pas totalement satisfaisant mais en tout cas très intriguant. Certains plans assez longs et figés nuisent au rythme du film. Il faut aller au-delà de ces défauts pour apprécier la grande beauté des décors et le mystère des symboles. Je n’ai pas passé un super moment en le voyant mais maintenant certaines images ou scènes continuent à tourner dans ma tête et j’ai très envie de le revoir.
    Corinne76100
    Corinne76100

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Au moins, j'aurai appris un mot: une dystopie. Sans vraiment parvenir à rentrer dans le film, je n'ai pas compris le message que le réalisateur a voulu faire passer.
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Une femme est abandonnée au milieu d’un lac asséché en plein désert, par des hommes vêtus de masques à gaz. Elle est noire. Et enfermée dans une cage de fer.
    C’est le point de départ d’un récit presque sans parole mais pas sans voix, où la violence du monde sauvage fait écho à celle d’une humanité qui, elle, pourrait choisir la solidarité (et de protéger les rêves de sa jeunesse).
    Allégorie d’une bonté sagace dans un monde post apocalyptique?
    Récit inversé d’une résilience? (la soumissions laisse place à la résignation, balayée sans bruit par une détermination qui emmènera le personnage jusqu’aux confins de l’humanité du plus doux au plus terrifiant).
    Les paysages sont immenses, quand les sons comme les plans rapprochés servent le minuscule et le fragile…
    « The Survival of Kidness » est un film radical et engagé qui paradoxalement sert d’écrin à votre propre chemin.
    L’expérience est forte, poignante!
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