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    Les Lueurs d'Aden
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    3,5
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    Mouchou
    Mouchou

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Premier film de fiction provenant du Yémen à être distribué en France, le réalisateur a pris le parti de l'authenticité , avec un long métrage entre fiction et documentaire. Des plans fixes sans effet de mise en scène, aucune musique, le résultat, même avec un scénario touchant, donne un film sec, sans fioriture, parfois longuet, qui affaibli lourdement nos émotions.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2024
    Un drame social sobre mais manquant de rythme qui nous plonge dans le chemin de croix d’un couple yéménite dont la femme cherche à avorter dans un pays qui l’interdit.
    christophe D10
    christophe D10

    16 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Le sujet est très intéressant, le film n’est pas mauvais, mais la mise en scène manque de rythme et certaines scènes qui s’éternisent inutilement finissent par nous plonger dans l’ennui.
    Une déception au final…
    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    10 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Quand en occident, on essaie par tous les moyens d’avoir des enfants sans toujours y parvenir malgré la pression sociétale et l’implication de la médecine, dans certains pays comme ici au Yemen, on essaie parfois au contraire de ne pas en avoir. Et que ce soit pour des motifs moraux ou religieux, les deux semblant intimement mêlés dans ce pays, il est bien difficile d’avorter quand la fertilité a fait son œuvre. Face aux difficultés financières, c’est pourtant ce choix que fera le couple de personnages principaux dans ce document cinématographique filmé avec une grande pudeur. C’est poignant de véracité et un très beau témoignage de la vie quotidienne dans ces contrées politiquement instables qu’il est difficile d’aller voir de ses propres yeux.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    Le film donne une image surprenamment nuancée du mode de vie Yéménite : Ahmed est fort loin du macho violent et méprisant, et Isra'a peut défendre avec calme et détermination son point de vue. Les discussions entre époux sont parfois vives mais toujours équilibrées et, quand Ahmed se permet de lever la main sur Isra'a, il est très vite obligé de s'excuser.

    Le poids de la religion est certes très important, mais loin d'être absolu et, par exemple, les débats sur l'avortement semblent presque sereins, loin des hystéries occidentales sur le sujet.

    Certes les femmes se voilent en public en présence des hommes, mais elles semblent assez libres, parfois ambitieuses (une femme médecin...).

    Le mal-être de la famille d'Isra'a et Ahmed semble provenir bien plus de la faillite de l'État (arrêt du versement des salaires, inflation, mauvais état des services publics, corruption) que du poids social de la religion et des traditions.

    On est loin ici du manichéisme pseudo-féministe trop fréquent dès lors qu'on parle d'Islam ou de droit à l'avortement. Ce film est en ce sens fort précieux.

    Remarques
    - Pourquoi appeler ce film Les lueurs d'Aden ? Le titre en anglais est Burdened, que l'on traduirait sans doute par Charge mentale, le vrai sujet du film.
    - La guerre civile n'apparaît dans le film qu'avec l'image d'un immeuble détruit, les barrages de contrôles -assez bon-enfant-, la présence de militaires armés en pick-up et ... l'arrogance du beau-frère d'Isra'a. On sent en fait bien plus sa conséquence directe, la faillite de l'État.


    Tours, Studio cinémas, le 17 février
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2024
    La vie n’est pas facile pour Isra’a et son mari Ahmed qui, faute de toucher le salaire que lui doit la télévision publique en est réduit à faire le taxi à Aden, dans le sud du Yemen. Les conséquences de la guerre civile se font encore sentir dans l’ancienne capitale, dévastée par les bombes : l’eau n’est pas rétablie, les coupures d’électricité sont fréquentes, des checkpoints se sont multipliés dans les rues. Le propriétaire de l’appartement que Isra’a et Ahmed occupent avec leurs trois enfants souhaite récupérer son bien et leur a donné leur préavis. Faute de service public de l’enseignement, le couple doit inscrire ses enfants dans une école privée sans en avoir les moyens. Cerise sur le gâteau : Isra’a est encore tombée enceinte.

    Des films yéménites, on n’en voit pas souvent. Celui-ci est peut-être le premier jamais distribué en France [note pour moi : de quel pays du monde n’ai-je jamais vu de film ? le Suriname ? le Tadjikistan ? la Sierra Leone ?]. Son exotisme est puissant – dont les distributeurs français ont conscience qui ont très librement traduit Al Murhaqoon, « Les Accablés ». Grâce à lui, on découvre dans des plans larges quasi-documentaires, la mythique Aden, porte de l’Orient pendant la colonisation anglaise, repère de brigands au temps de Rimbaud. Le résultat est un peu décevant : c’est une ville arabe sans cachet défigurée par les combats qui y ont fait rage durant la guerre civile en 2014 dont les seuls atouts sont les fières montagnes qui la surplombent et la mer qui la baigne.

    "Les Lueurs d’Aden" ne se borne pas à filmer une ville, aussi exotique soit-elle. Il campe des personnages et raconte une histoire : celle d’Isra’a et d’Ahmed, bien décidés à s’épargner un quatrième enfant. L’avortement étant illégal au Yemen, il leur faut corrompre un membre du corps médical. Commence pour eux une épuisante course d’obstacles pour rassembler les fonds et trouver les complicités nécessaires.

    "L’Evénement", adapté du roman autobiographique d’Annie Ernaux, racontait une histoire similaire, en France, au début des années 60. Plus près de nous dans le temps, plus loin de nous dans l’espace, l’héroïne de "Levante", une jeune handballeuse brésilienne, cherchait elle aussi désespérément à avorter dans un pays qui ne le permet toujours pas. "Les Lueurs d’Aden" rappelle que ce droit, que la France s’apprête à inscrire dans sa constitution, n’est pas universel.

    Un décor exotique, un sujet inspirant, une affiche sublime sont des atouts de poids. Mais ils ne sont pas suffisants. "Les Lueurs d’Aden" reste un film bien classique, à la direction d’acteurs trop lâche, au récit sans surprise et à la conclusion frustrante.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2024
    Au Yémen dans la ville portuaire de Aden, un couple qui subit les conséquences économiques de la guerre ( déclenchée en 2014 entre Houthis et forces gouvernementales), apprend qu'il attend un troisième enfant. Acculé par les difficultés, il cherche à avorter

    Très voisin dans son style des opus en provenance d'Iran, " les lueurs d'Aden" pêche sans doute par la trop grande simplicité du scénario.

    Il n'en reste pas moins intéressant à suivre, certaines scènes sont même très réussies ( anxiété grandissante du couple, harmonie du couple qui se lézarde, scènes à l'hôpital) même si on peut regretter le manque de plans filmés en extérieur, qui permettraient de répondre à la curiosité du spectateur.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2024
    On ne boudera pas l’idée d’aller voir un film yéménite, tant ils sont rares et tant l’idée même de cinéma est osée dans ce pays. Les lueurs d’Aden, construit de façon très documentaire, donne effectivement une première idée de la vie au Yémen : ombre de la guerre et forte présence de l’armée, pauvreté des classes moyennes, richesse de quelques personnes bien placées, visibilité de l’islamisme radical.

    Le scénario s’inscrit dans cette réalité affligeante, abordant la problématique de l’avortement dans un pays où il n’est toléré que si la vie de la femme est menacée. Un scénario dépouillé, sans surprise par rapport au synopsis qui dit presque tout déjà. La mise en scène est minimaliste et la caméra fixe offre beaucoup de plans d’ensemble, aucun gros plan. Offrant un regard froid sur cette famille pauvre et sa quête d’une solution, qui ne suscite pas beaucoup d’émotion de ce fait.

    C’était sans doute le « prix à payer » pour que ce film puisse voir le jour au Yémen, mais si l’on parle de l’art du cinéma c’est un peu décevant tout de même.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2024
    Alors que l'IVG a été inscrit dans la constitution française, dans tous les pays, ce n'est pas aussi simple comme le montrent Les Lueurs d'Aden. Ce film yéménite parle donc de l'avortement dans un pays où celui-ci est interdit.

    On est face à un couple dont la situation économique est tellement compliquée qu’ils ne peuvent pas se permettre d'avoir un nouvel enfant. À partir de là, s'engage une démarche folle pour avorter.

    La première étape pour ce couple dans cette démarche est de se convaincre lui-même. En effet, dans la pratique de leur religion, les théologues se contredisent à ce sujet. Pour se positionner, ils vont aller naturellement vers la version qui calme leur conscience.

    Ensuite, il faut trouver de l'aide pour se faire avorter. Les portes se ferment, car les spécialistes ne veulent pas aider que ce soit par peur ou par conviction.

    Ce qui est le plus dur dans ce film vient du manque de liberté d'Isra’a. On ressent qu’au fond, elle n’a pas envie d’avorter. Même dans ce choix, elle n’a finalement pas la maîtrise de son corps. Son mari “lui montre le chemin à suivre” avec une pression psychologique, voire physique.

    En parallèle, Les Lueurs d'Aden en profite pour nous montrer la situation sociale désastreuse du Yémen. Entre un Etat qui ne paye pas ses fonctionnaires, et des milices armées dans les rues, ce pays est en déperdition depuis la guerre. Pour rappel, depuis 2014, le Yémen est déchiré par une guerre civile entre les rebelles chiites Houthis et, l’armée gouvernementale.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2024
    Isra'a, Ahmed et leurs trois enfants sont une famille sans histoire vivant dans le sud du Yémen. Alors qu'Isra'a tombe à nouveau enceinte, son mari est bien décidé à la convaincre de faire des démarches pour déclencher un avortement. Le couple se met à la recherche d'un médecin qui acceptera un acte qui est condamné par une grande partie du monde musulman. En salle le 31 janvier.

    spoiler: "Les Lueurs d'Aden" nous plonge dans le quotidien d'une famille yéménite d'aujourd'hui. Plonger est le terme adéquat car il m'a aussi plongé dans une puissante somnolence dont j'ai eu toutes les difficultés à me sortir. Le film est à la fois très lent et ne propose, probablement par choix du réalisateur, aucune forme de twist ou d'asperité qui pourraient nous réveiller de notre torpeur. L'histoire est réellement "quotidienne". J'ai aimé profiter des plans larges sur la voiture bleue pour découvrir les paysages urbains yéménites mais ça s'arrête là. Mention spéciale pour la scène de fin qui confirme l'inexistence totale de trame narrative.
    dan47
    dan47

    54 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2024
    un film très émouvant sur les motivations vitales à prendre dans un pays au seuil de la pauvreté et où la religion prime. pas besoin de grands discours pour ressentir la détresse dans la prise de décision et le courage du médecin pour "abolir" un temps sa religion.
    JUJUBE20
    JUJUBE20

    27 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2024
    Les lueurs d'Aden met en évidence les hypocrisies de la société yéménite : tout le monde comprend qu'Ahmed et isra'a ne désirent pas garder leur quatrième enfant à naître, et cherchent donc comment avorter dans un cadre législatif répressif, mais personne ne veut les aider, a priori, à franchir l'interdit. Le film est sec comme un coup de trique, et linéaire : toute l'histoire repose sur le fait de savoir s'ils vont pouvoir y arriver ou non, et l'ensemble est très dépouillé. La durée, brève, colle parfaitement à ce projet : aucun autre horizon ne peut se dégager. Les vues d'Aden, que nous découvrons, nous rappelle que c'est le premier film du Yemen diffusé en France. Le contexte économique et militaire est montré sans appuyer (privé de salaire, jamais versé, l'intellectuel Ahmed a été contraint de se reconvertir en chauffeur de taxi), quelques bâtiments détruits parsèment le décor urbain... Aucun personnage n'est caricatural, chacun est embourbé dans ses contradictions, alors qu'il est si difficile de s'en sortir. Amr Gamal ne cache pas les réalités sombres de son pays (l'état de l'hôpital en témoigne) : son film, allant du cas particulier pour atteindre l'universel, empreint d'une grand humanité, refusant tout lyrisme, opte pour un réalisme plat, dont ne se dégagent aucune poésie ni sensibilité (contrairement au récent "Si seulement je pouvais hiberner" venu de Mogolie lui, dans la même veine). C'est un choix, justifié par le sujet, mais qui laisse parfois le spectateur sur le bord du chemin, alors qu'il aurait fallu, peut-être, davantage l'embarquer.
    capirex
    capirex

    91 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    Très bon film Yéménite , très rare , voir inédit , qu'un film en provenance de ce pays soit diffusé en France , d'Amr Gamal qui sans manichéisme signe une fiction réussie sur l’avortement au Yémen , à Aden précisément , ville portuaire au passé Socialiste, sous emprise Islamiste depuis les années 1990 ! ...
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2024
    Un film sur l’interruption de grossesse à Aden, c’est à dire au Yémen...On suit une famille dans cette démarche, dans son quotidien, jusqu’à La clinique. Le film est une heureuse surprise, de par la qualité du scénario, du réalisme du jeu du scénario, du jeu d’acteur, et aussi par la qualité de la caméra où qu’elle aille dans les rues d’Aden...Dépaysement garanti et une certaine éthique en prime....On ne fait pas ce qu’on veut au Yémen, si vous voulez le découvrir rendez-vous en salle
    pour un film réalisé avec savoir-faire....Je conseille cette heureuse surprise .....D’autant que le problème est universel désormais
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Dans un pays où l'avortement est banni aussi bien par la religion que par la société comment une famille pauvre peut s'en sortir qu'en un enfant non désiré est conçu alors qu'elle ne le désire pas car il est déjà difficile de s'en sortir
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