Votre avis sur The House ?
0,5
Publiée le 3 août 2023
Cette petite production (15 milles $) est un enfumage total. Pour son premier long-métrage, Kyle Edward Ball réalise une branlette filmique qui se gargarise en filmant de la mǝrde sous prétexte de proposer quelque chose d'expérimental, tant dans le fond que dans la forme.

Sauf qu'à ce stade, c'est clairement du foutage de gueule tant il ne se passe strictement rien. 100min de plans fixes ou panoramiques, de plans dans l'obscurité, de lumières qui s'allument et qui s'éteignent, de plans sur la moquette, dans un couloir, sur une porte, sur un plafond, sous un lit, une plinthe, une autre plinthe, encore une plinthe, un interrupteur, un meuble, ...

Puta!n, il ne se passe absolument rien. J'imagine le gars en train de se palucher tout en filmant le néant autour de lui, s'auto-congratulant d'avoir filmé son plan dans l'obscurité et faisant des pano à gauche et à droite pour donner une consistance à sa scène.

On s'emmǝrde non-stop du début à la fin (on ne va pas se mentir, c'était assez prévisible, dès les toutes premières secondes du film, ça sentait le roussi : pas une seule ligne de dialogue pendant 15min et ses inlassables plans fixes de 10 secondes qui s'enchaînent à un rythme métronomique).

The House (2022) n'est rien d'autre qu'un labyrinthe dans une backroom, totalement aseptisé (une ligne de dialogue toutes les 5min environ) et étiré à outrance pendant plus de 90min au point de jouer avec nos nerfs (enfin, surtout avec notre patience). On jurerait avoir affaire à une creepypasta pour ados, c'est tellement insignifiant et emmǝrdant. Bref, une perte de temps pas croyable, qui semble se complaire à brasser du vent jusqu'à nous endormir (pour le coup, c'est réussi, tellement c'est lénifiant).

Vous cherchiez un film terrifiant ? Il n'y a rien d'autre que sa durée excessive qui soit terrifiante (faut vraiment être fragile d'esprit pour se chiǝr dessus à la vue d'une plinthe ou d'un coin de porte).

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
1,5
Publiée le 5 mars 2023
Kyle Edward Ball adapte son propre court-métrage "Heck" sorti en 2020. Un projet qui se suffisait à lui-même pour ma part. Parfois, on peut se dire qu'une version longue est nécessaire, mais pas ici. Pas pour moi en tout cas. Au-delà de la durée et de la présence de deux enfants, la différence entre les deux, c'est que la caméra est ici beaucoup plus mécanique. On dirait que l'image provient d'une caméra de surveillance intérieure qui fait des mouvements uniquement latéraux ou verticaux. "Skinamarink" est clairement le genre de film où il faut faire une partie du travail soi-même. C'est vrai pour tous les films, car un manque de concentration peut jouer sur notre appréciation, mais il faut ici s'immerger dans l'ambiance, car il ne se passe rien ou presque. Tout est à peine suggéré et jamais montré. L'image est très sombre, donc on peut voir ou pas des choses en fonction de notre imagination. C'est expérimental, mais surtout ennuyeux. Je n'ai pas du tout été pris par l'ambiance. Je n'ai pas du tout trouvé le film effrayant même s'il y a un côté sinistre et glauque avec ces sons distants et ces images parfois imperceptibles. Bref, ce n'était pas fait pour moi.
1,0
Publiée le 14 juin 2023
Que dire, ou plutôt qu'écrire au sujet de ce film canadien ? De la neige sur l'écran pendant l'entièreté du film, des plans fixes sur un meuble, une porte , un lit etc..... des voix venues d'outre tombes de temps à autres, 2 enfants (dont ont ne vois que les jambes) et 3 jump scares (pas si "jump" que ça). Voilà... c'est tout. Cette réalisation à 2,5 dollars joue sur l'ambiance (il n'y a aucun scénario) et ca ne fonctionne pas vraiment. 1 point pour la tentative d'originalité louable et c'est bien payé !
0,5
Publiée le 4 août 2023
Je ne comprends pas le but de ce film. Est-ce l'obsession qu'a eue le réalisateur de nous faire voir des portes dans le noir tout le long ainsi que des plafonds ? Aucun intérêt. C'est la première fois que je dis ça d'un film, mais franchement, à fuir et à regarder seulement si vous avez une passion pour les portes et les plafonds.
4,0
Publiée le 11 août 2023
Je dois dire que j'ai rarement ressenti un sentiment pareil, ou plutôt un tel mélange de sentiments, devant un film ! Alors oui, je sais que ce film, réalisé par Kyle Edward Ball et sorti récemment en France sur Shadowz a fait le buzz pour son côté un peu intello. Et je précise tout de suite que je ne fais pas l'éloge d'un cinéma intello ou même de l'elevated horror qui englobe beaucoup de très bons films mais dont je déteste le terme. Bref, je ne vais donc pas faire ici une apologie intello (ou peut-être un peu quand même) d'un film d'horreur qui abandonne tous les codes du film d'horreur dit de classique pour proposer quelque-chose de différent. D'ailleurs, j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le film ; durant la première demi-heure, je me disais "qu'est-ce que c'est que ce truc absurde qui prend ses spectateurs pour des débiles ?". Car, je préviens tout de suite, mais c'est un film dans lequel il ne se passe rien la majeure partie du temps, sorte de "Paranormal Activity" (d'ailleurs décrié à tort, je continuerai à défendre ce film corps et âme) poussé jusqu’au-boutiste. Nous suivons ici tout simplement "l'histoire" d'un jeune garçon et de sa sœur dans une maison habitée par une entité. Voilà, sur le papier, rien d'extraordinaire, c'est un film de maison hantée classique mais c'est de par sa mise en scène que le film marque le spectateur. Car c'est un film très atmosphérique ! En effet, nous avons par exemple énormément de plans sur des sols et des plafonds, des encadrements de portes avant que ces dernières ne disparaissent, sur des plafonniers, des veilleuses, des Lego, une télé allumée qui diffuse des dessins animés etc. Et je trouvais ça complètement absurde, je veux dire, ça va bien deux secondes de nous montrer ce genre de plans mais ça risque de devenir complètement lassant. Et une fois que nous sommes rentrés dans le film (si on y parvient car ce dernier est quand même très exigeant et je comprends que beaucoup de spectateurs n'y adhèrent pas), tous ces plans n'en deviennent pas lassants mais hypnotisants, comme si le film avait happé son spectateur dans un univers cauchemardesque que l'on vit réellement avec les enfants. Car oui, tous ces plans de sols et de plafonds nous mettent en réalité dans la peau d'un enfant de quatre ans, rendant le spectateur complètement vulnérable. D'ailleurs, lorsque la caméra n'est pas posée au sol, elle est en caméra subjective, nous ne voyons jamais les enfants (seul un plan montre Kevin de profil), ce qui participe énormément à l'ambiance générale du film. Ambiance également alimentée par un énorme travail autour du son, ce grain très prononcé et ce côté caméra amateur et puis surtout par les décors qui rappellent énormément les backrooms, mettant alors son spectateur constamment mal à l'aise. "The House (Skinamarink)" est un film complètement expérimental qu'il faut vivre pour le comprendre. C'est un film qui ne nous laisse jamais respirer et qui nous terrifie (j'ai rarement été autant sur les nerfs devant un film) avec des effets très simples mais terriblement efficaces.
0,5
Publiée le 5 août 2023
J'ai pressenti un navet et je me suis dit que j'allais le visionner d'abord en accéléré. Heureusement que je l'ai fait, car 95% du film se déroule dans le noir, ce que je déteste et en plus spoiler: il n'y a pas un seul acteur dans ce film
. On entrevoit les jambes d'un enfant, c'est tout Il n'y a pas d'horreur, rien. C'est le néant. Le film se déroule exclusivement dans une maison, il n'y a aucune image d'extérieur. Il se peut que ce soit un "must", mais ce sera sans moi, c'est au-dessus de mes forces de regarder un écran noir.
Joris B.

18 critiques

Suivre son activité

1,0
Publiée le 30 juillet 2023
Pour être expérimental c'est expérimental... Aucun intérêt, c'est extrêmement moche le choix du grain est ridicule, les plans s'enchaînent sans aucune action, je vous rassure il y à rien à spoiler, vous allez juste vous faire ch.... Passez votre chemin
5,0
Publiée le 10 mars 2023
The House est un OVNI, il ne ressemble à rien du genre de l'horreur, mais plutôt à un film expérimental du genre, qui s'apparenterait plus à un Found Footage à la Blair Witch Project. La beauté de ce grain (bruit numérique, pellicule) nous enveloppe visuellement dans ces noirs bleutés très esthétique, dans une abstraction de hors champs, une texture cauchemardesque dans l' intérieur d'une maison. Le film fonctionne parfaitement surtout parce qu’il sait retourner aux sources primordiales de nos peurs. Les sons exacerbés, les perspectives inversées, parvenant à matérialiser de façon étrangement vraisemblable l’avancée d’un personnage sur le plafond, mais aussi le « mouvement » d’une « créature » aberrante faite de jouets agglutinés, preuve tangible d’une astuce cinématographique hors pair dans l’utilisation de ses ressources scénographiques limitées. La lenteur de la progression dans un environnement familier, filmé totalement de manière abstraite, (angles, points de vues en contre plongée, jeux sur les ombres et les lumières de la TV, veilleuses..)  créer et nous embarque petit à petit dans une autre dimension, dans un pure film de fantôme, à voir et surtout à revoir...
4,5
Publiée le 18 septembre 2023
"The House", réalisé par Kyle Edward Ball, est un film qui mélange habilement les genres du thriller, du mystère et de l'horreur pour créer une expérience cinématographique unique et dérangeante.

Intrigue captivante: L'intrigue du film commence de manière innocente lorsque deux enfants se réveillent au milieu de la nuit pour découvrir que leur père a mystérieusement disparu, et que toutes les fenêtres et les portes de leur maison ont disparu avec lui. Ce concept de base éveille immédiatement la curiosité du spectateur et crée une atmosphère angoissante. Dès lors, le film s'efforce de maintenir cette tension tout au long de l'histoire.

Ambiance oppressante: La force de "The House" réside dans sa capacité à créer une ambiance oppressante. Les décors de la maison, qui semblent à la fois familiers et étrangement déformés, contribuent à l'impression de malaise qui règne tout au long du film. Les cinématographies sombres et les jeux de lumière subtils ajoutent à cette atmosphère angoissante, tout en laissant au spectateur suffisamment d'indices visuels pour maintenir son intérêt.

Performances convaincantes: Les jeunes acteurs, Lucas Paul et Dali Rose Tetreault, offrent des performances convaincantes en incarnant les enfants perdus dans cette énigmatique maison. Leur vulnérabilité et leur confusion sont palpables, ce qui renforce l'immersion du spectateur dans l'histoire.

Un mystère captivant: "The House" réussit à maintenir un niveau élevé de suspense tout au long du film, en révélant progressivement des éléments de l'intrigue tout en préservant le mystère central. Les spectateurs sont invités à résoudre le puzzle aux côtés des personnages, ce qui rend l'expérience d'autant plus immersive.

Conclusion: "The House" est un film qui sait jouer habilement avec l'angoisse et le mystère. Il offre une expérience cinématographique captivante qui séduira les amateurs de thrillers psychologiques et d'horreur. Avec son atmosphère oppressante et ses performances convaincantes, il réussit à maintenir l'attention du spectateur jusqu'à la dernière scène, laissant une impression durable de malaise et d'étonnement. Un film à voir pour ceux qui recherchent une expérience cinématographique hors du commun.
3,0
Publiée le 25 juillet 2023
The House (Skinamarink) c'est comme un hamster dans sa cage. Il tourne en rond, finit par le comprendre, se renouvelle 30 secondes et repart dans sa spirale infernale.

Si vous aimez les répétitions sous acide et les screamers aussi flippants qu'un chaton qui sort ses griffes manucurées chez Nocibé, vous serez servis.

Sympa, flippant et tendu… pendant 10 minutes.
3,5
Publiée le 11 octobre 2023
"Si vous ne vous rappelez plus vos cauchemars de l’enfance, sachez qu’il est possible d’y revenir avec The House, une expérience qui vous maintient éveillé comme si vous étiez piégé dans votre subconscient. Cousin du found-footage, ce film explore les ténèbres avec un tas d’outils de suggestion, limitant la vision des protagonistes et de ses spectateurs, comme pour les relier à tous les autres sens qu’ils possèdent. Une expérience sensorielle forte et angoissante !"

"Nous ne sommes pas nyctalopes, mais le cinéaste canadien joue sur cette lacune de notre vue pour nous immerger dans une maison à l’ambiance suspecte. Deux enfants, une télévision allumée sur de vieux dessins animés, certains pensent peut-être déjà à Poltergeist de Tobe Hooper, mais il n’en est rien. Pourtant, ce phare dans l’obscurité semble être le point d’accroche de ces enfants, qui peinent à marcher droit dans un foyer dont ils ne reconnaissent plus les contours. Les fenêtres n’existent plus, le sol se confond avec le plafond par moments et d’autres objets de la maison ont disparu. Nous sommes immergés dans un cauchemar de notre enfance, seuls face à une aura maléfique qui rode et qui murmure de vilaines choses. A partir de là, si le concept vous attrape, le cauchemar va continuer. Pour les autres, l’éjection sera si brutale qu’il sera quasiment impossible d’y revenir."

"Miser sur le hors-champ, pour se convaincre que quelque chose de malveillant tourne autour des enfants en mal de sommeil, est une stratégie bien audacieuse. La qualité de l’image et le concept exigent toutefois l’obscurité complet afin de pleinement s’investir dans The House. A première vue, il s’agit sensiblement d’une visite guidée d’un habitat qui étire beaucoup trop son suspense pour que le long-métrage se tienne de bout en bout. Un format plus court aurait été adapté et l’intrigue, aussi simple et modeste qu’elle soit, aurait gagné en efficacité. Avec tout ce vide qui existe et tout un tas d’incertitudes autour de son registre inclassable, malgré un succès retentissant dans les festivals, les distributeurs ont finalement abandonné le circuit des salles obscures."

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Velhes Valden

8 critiques

Suivre son activité

1,5
Publiée le 31 juillet 2023
Alors attention, c'est très particulier. C'est du film expérimental d'ambiance. On peut saluer cette nouvelle approche et ce pari risqué mais, au-delà des éloges que l'on peut adresser à cette réalisation pour ce choix audacieux, le résultat n'est pas à la hauteur. C'est trop long et soporifique. Au début notre esprit reste à l'affût de l'attente de qqch de fort et terrifiant, qui pourrait apparaître sur n'importe quel plan mais, au final et après 1h40, on en sort épuisé et déçu. Le concept ne marche pas, pas sur une telle durée et avec aussi de moments de tension. Cela joue peut-être trop sur le mystère et aurait mérité un peu plus de "sensations".
0,5
Publiée le 17 novembre 2023
Parfait pour faire une grosse sieste tellement l'ennui s'installe... On est plutôt face à un film expérimental et non pas un film d'horreur... Et pour ce qui est de l'expérience, je vous assure qu'elle n'est pas ouf...
0,5
Publiée le 12 janvier 2024
J’ai ressenti un ennui profond devant ce film qui est pour moi un beau pétard mouillé ! 1h40 sans presque aucun dialogue et sans aucune action avec des plans de pieds d’enfants en pyjama, de plafonds, de plinthes, d’écrans de télévision, de jouets et de silhouettes fugaces, le tout relevé par des sons stridents et des voix off. Non, on ne peut pas appeler ça du cinéma ! C’est la pire chose que j’ai pu voir sur pellicule en termes de cinéma horrifique et c’est peut-être là que réside l’horreur : avoir perdu du temps en le visionnant !
3,5
Publiée le 6 décembre 2024
Une véritable expérience hors du commun ! Mélangeant à la fois le genre horrifique par son histoire, et son côté expérimental dans se mise en scène, "Skinmarink" est une oeuvre à part entière, où son projet est une prise de risque énorme, le tout en renouvelant le genre horrifique. Certains trouveront ce film nul, d'autres sentiront une peur indescriptible. Pour ma part, je suis entre les deux : Certaines scènes font froid dans le dos, mais malgré ça, le milieu est un peu creux.

Bref, c'est un film qui va diviser, et qui peut connaître un petit statut "iconique". Très particulier mais génial dans son ambiance
Les meilleurs films de tous les temps