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FaRem
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3,0
Publiée le 1 mai 2023
Après avoir voyagé dans le monde entier pour différentes missions sous différentes identités, un agent d'infiltration accepte une mission en prenant une identité qui le renvoie à sa propre histoire. Adam Franco ne peut alors plus être quelqu'un d'autre et certains souvenirs le poussent à se détourner de sa mission. Si tout est lié, "AKA" est un film deux en un avec d'un côté cette affaire de terrorisme et de l'autre tout ce qui concerne l'infiltration elle-même avec ce qui en ressort en termes de relations et d'enjeux. Avec une durée de près de deux heures, on peut quand même regretter un développement aussi basique que ce soit pour l'histoire de terrorisme ou l'immersion dans ce groupe de voyous. Il n'y a finalement pas d'infiltration, pas non plus d'enquête, et donc une histoire qui se décante trop facilement à la fin. Si la dernière partie, inattendue pour ma part, donne plus de consistance au scénario, il y avait largement de quoi faire plus (ou deux films) avec cette histoire de manipulations politiques, de trahisons, de guerres de territoires surtout qu'il y a beaucoup de personnages intéressants qui sont clairement peu développés, notamment celui d'Eric Cantona qui est largement sous exploité. En tant que tel, ça aurait dû durer 100 minutes, mais "AKA" reste un film d'action solide et bien mené avec des scènes sous tension et bien exécutées. Alban Lenoir confirme une fois de plus qu'il est très bon dans ce registre. Bref, c'est bien pour ce que c'est.
Qui eut cru que l’acteur davantage issu du cinéma d’auteur Alban Lenoir allait devenir, par le biais de son association avec Netflix, le porte-étendard du cinéma d’action bourrin made in France? Pas grand monde... Un peu comme Liam Neeson soudainement propulsé par la saga « Taken » héros de films d’action où il venge et protège la veuve et l’orphelin. Sauf que Neeson avait presque soixante ans et que la plupart des déclinaisons de ce succès furent plus ou moins honteuses. En étant en passe de devenir un modèle de la castagne hexagonale, Lenoir a tout de même l’avantage de la jeunesse. Espérons qu’à l’inverse de l’acteur irlandais, cette étiquette ne lui colle pas trop à la peau au point de devenir une caricature! Encore un degré au-dessus des deux épisodes relativement réussis et distrayants de « Balle perdue », ce « AKA » est un bon film d’action à la française qui copie (bien pour une fois) le cinéma d’action à l’américaine. On est donc loin d’un « Taxi » ou tout autre prototype franchouillard du genre mais pas non plus dans un film d’action générique de l’écurie Besson (Leterrier, Megaton et consorts) mal filmé et qui n’assume pas son côté hybride avec le cinéma de l’Oncle Sam.
Non, ici c’est du cinéma d’action français pur jus à chaque grain de pellicule. Et si « AKA » prend beaucoup des qualités de son cousin, le premier long-métrage de Morgan S. Dalibert se coltine aussi quelques-uns de ses défauts notables. Il y a d’abord le goût de déjà-vu qui imprègne déjà beaucoup ce type de cinéma aux Etats-Unis, hormis quelques exceptions magistrales telles que les sagas « John Wick » ou « Bourne ». Tous les versants du script manquent d’originalité, des politiques corrompus au gamin en détresse en passant par le gars infiltré qui ne doit pas se faire choper, et si ce n’est la nationalité du produit c’est presque prévisible malgré plusieurs sous-intrigues qui tentent de densifier l’histoire. Mais le plus dérangeant ici est peut-être le côté quasiment surhumain du personnage principal même si le script le fait tout de même bien souffrir. Si cela passe (et encore) pour mister Wick par exemple, grâce à une dimension presque mythologique, cela est moins plausible dans un contexte ultra réaliste de lutte anti-terrorisme et de complots d’État comme dans cette production Netflix. Ajoutons à cela quelques petites incohérences qui gâchent un peu le tout.
Cependant, ne boudons pas notre plaisir, « AKA » fait clairement partie du haut du panier de la production tricolore en matière de film d’action. On pourra le ranger, dans un registre peut-être moins profond, du côté des films de Jimenez comme « Novembre » ou « La French » ou des thrillers bourrins de Fred Cavayé comme « Pour elle » et « A bout portant ». Car il y a une volonté louable et visible d’en mettre plein la vue, dans les combats notamment plus qu’avec les fusillades, et d’innover comme le montre cette raclée à l’entrée d’une boite vue via les caméras de surveillance ou ce gigantesque combat dans un squat qui s’avère bourré d’idées dans les chorégraphies comme dans les plans pour un rendu souvent impressionnant et mémorable. Lenoir porte ce rôle à merveille même s’il a peu à jouer sur le versant dramatique; il se donne en revanche beaucoup niveau physique. On est captivé par une histoire qui s’essaie â être moins linéaire qu’à l’accoutumée et on jubile de la dernière séquence, un modèle de mise en scène, sèche et surprenante. En revanche, on hésite à savoir si la séquence dramatique de la fin en mode montage alterné et musique triste est ridicule ou puissante. En tout cas, « AKA » est à ranger dans ce qui se fait de mieux niveau action à la française et on peut peut-être avancer que la France a trouvé son Statham ou son Reeves!
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Un film d'action français à la sauce américaine. Alban Lenoir ne se ménage pas et nous montre un physique efficace. On pourra déplorer la faiblesse du scénario.
un scénario inexistant, des scènes d'action vide de sens, vides de talents, les méchants sont comme d'hab, des méchants arabes islamistes, les acteurs jouent hyper mal, des scènes complètement inutiles, c'est super long, ça n'avance jamais, des dialogues complètement inutiles, ont s'endort..... des tentatives d'explications scénaristiques hyper brouillon.... désastre total.
Qu'on aime ou pas les prod Netflix, il faut avouer qu'ils donnent leur chance au film d'action made in France et ils ont bien raison. On flirte avec du Bourne ou 007, ça envoie du lourd avec Alban Lenoir en homme d'action et un méchant très bien incarner par Cantona. Bravo.
Je n'ai pas aimé ce film que j'attendais comme une enquête de contre terrorisme qui au final est balayée par un règlement de compte mafieux. Je conseille si vous souhaitez un film dont l'histoire passe au second plan et où on se félicite du nombre de morts en 2h....
Un polar bien noir qui nous brosse le portrait d’un univers pour ma part exagérément violent où l’argent et le pouvoir sont rois et où tout se règle par les armes. Du coup, les acteurs jouent des rôles graves avec des mines bien austères. C’est très viril, ça cogne, ça tire : il en faut dans un polar mais ici il n’y a que ça. Maintenant les polars français ont la réputation de se prendre souvent trop au sérieux. Pas d’attitude cool, pas de blagues au second degré. Le sentiment transmis est finalement un sentiment de malaise car le film est talentueux et dresse une histoire très crédible, d'un réalisme impressionnant. Si vous cherchez un polar profond et sombre, vous serez comblé car c’est très bien écrit, filmé et interprété. Mention spéciale à Alban Lenoir qui est littéralement habité par son personnage.
On a un Jason Bourne/John Wick français ! Bonne surprise que ce "Aka" produit par Netflix, même s'il y a quelques incohérences et que la morale soit bidon...les scène d'action sont très efficaces. Alban Lenoir est très convaincant à l'inverse d'un Cantona qui surjoue et semble bien empâté. Ça se laisse regarder avec plaisir sans que cela soit indispensable.
Ça dépote et ça défouraille. Avec cette figure sombre, Alban Lenoir façonne avec justesse et panache cet agent infiltré guidé par les larmes de son passé. À vouloir trop en faire, entre infiltration et sauvetage à la Taken, et ce malgré qu'il n'y ait aucun relâchement, certains aspects auraient mérité d'être développés. On regrette même que le complot fomenté par l'état soit associé à ce gang tenu par Cantona. Beaucoup trop d'associations de malfaiteurs et d'intrigues en une fois et pour un seul film qui, pourtant, rivalise sans peine avec les grandes références côté action. On pourrait s'attendre à une suite s'il y a encore à en redire et justement, on se pose la question.
"AKA" est le "premier" long-métrage de Morgan S. Dalibert, réalisateur ayant déjà été directeur de la photographie sur les films "Balle perdue". Et quand on connaît ces projets, que l’on voit Alban Lenoir dans le rôle principal et que l’on se renseigne un peu sur l’histoire, on sait déjà dans quel type de long-métrage nous allons nous lancer. Nous sommes face à un film d’action français avec un peu d’ambition et qui se prend clairement au sérieux. Et comme j’avais déjà beaucoup aimé les deux projets de Guillaume Pierret, j’ai logiquement aussi apprécié celui-ci. C’est réellement tout ce que j’apprécie dans le cinéma de divertissement français. L’ensemble n’essaye jamais d’en faire trop, l’atmosphère est étudiée et les scènes d’action réussissent à très bien prendre. Porté par un Alban Lenoir qui montre toujours autant de charismes, le film va clairement se vendre comme un thriller d’action assez sombre. On va certes se diriger vers une histoire un poil cliché à base de gangster, d’armes et de drogues, mais sans que cela ne soit trop convenu pour autant. On garde quand même une grosse authenticité dans l’ensemble et on n’a pas l’impression d’avoir déjà vu ce film ailleurs. Le scénario est d’ailleurs bien plus complexe qu’il en a l’air, et même s’il est loin d’être parfait, il va traiter de thématiques très différentes, comme la paternité ou le terrorisme. Tout est donc au service de l’ambiance très sombre du projet, on est sur une histoire qui se veut très sérieuse. Il n’y a pas d’humour, on se concentre sur les tourments de nos personnages et sur les scènes d’action. Cela dit, si vous avez vu les deux projets "Balle perdue", peut-être que cela vous dérangera que la densité des scènes d’action ne soit pas plus importante ici. En effet, celles-ci sont un peu moins mises en avant, mais elles restent malgré tout de bonnes factures. Le réalisateur réussit très bien à filmer en proposant une caméra très mobile et en mettant énormément en valeur le travail de chorégraphie. C’est vraiment très millimétré, c’est un régal à suivre ! Donc même si le tout n'est pas sans défaut, je suis quand même très satisfaisait de mon visionnage. C’est bien plus ambitieux que la moitié des gros projets français de ces dernières années et cela fait du bien ! Pour conclure, un bon projet d’action tricolore.
Je sais que Alban Lenoir est très chaud dans les films d’action en ce moment ; est-ce que ça va finir par le desservir ? Seul l’avenir nous le dira. Sinon, le film en tant que tel est franchement très bien et fait son taf de film d'action. L'histoire est pratiquement déjà vu mais la mise en scène est vraiment immersive et crédible.
Quand nous prenons l’ensemble de l’histoire, c’est vrai que c’est assez simple ; plutôt prévisible mais la narration est très prenante et la façon de raconter le récit est curieusement intéressante. Effectivement, le film ne réinvente pas l’eau chaude mais c’est de la bonne eau chaude. Par contre, il est vrai que les personnages ne sont pas aussi attachants qu’il devrait l’être ; certaines séquences sont, par conséquent, sans émotion. Cela n’empêche que les événements et les péripéties sont extrêmement touchantes. En clair, l’histoire est classique mais suffisamment développée pour être réussie.
Pour le coup, la réalisation joue beaucoup dans la réussite de la narration. En effet, même si Alban Lenoir reste un personnage antipathique, la caméra le suit et on est littéralement impliqué dans sa vie grâce à un cadrage assez resserré sur lui. Il va de soi que les cascades et les chorégraphies sont de bonnes qualités, même si on voit parfois le poteau rose parfois. Sinon, la musique est très belle ; elle ajoute une dimension bouleversante aux séquences dramatiques ; plus particulièrement à la séquence finale. C’est une maîtrise de l’image et du son qui est constamment démontrée dans ce film.
Je conseille donc ce film ; peut-être que c’est encore un autre film d’action avec Alban Lenoir mais faut plutôt le voir comme un autre film d’action de grande qualité.
L'introduction en Lybie est réussie et l'évasion crédible. Mais ça commence étrangement avec spoiler: la balle dans la tête de la prisonnière ! Plusieurs éléments vont dégrader l'intérêt de ce film : - Alban LENOIR ne suscite aucune sympathie ni empathie (taiseux, bourrin, inexpressif, ténébreux, imbattable) - Les musiques sont soit caricaturales (pourquoi le RAP est associé systématiquement aux bad boys), soit inadaptées (nappes lentes et répétitives) - Le ministre antipathique est basiquement en colère, irrité, et ne pense qu'à sa carrière - les services secrets sont ridiculisés pour avoir cru déjouer un attentat terroriste alors que.... - les dialogues entre bad boys, Cantona, politiques sont basiques et trop vulgaires gratuitement. Bref, pour un public d'ados écervelés bas de plafond!
Je n'ai franchement pas accroché a ce nouveau film Netflix aussi oubliable qu'imparfait. La réalisation n'est pas vraiment remarquable sans être vraiment nulle, grâce au rythme bien installé. Alban Lenoir joue plutôt bien son rôle mais son personnage est écrit de façon à ce que l'on ne s'attache pas a un seul moment car il ne nous fait passer aucune émotions. Le scénario n'est pas très remarquable et il y a pas mal de facilitées scénaristiques, c'est dommage. La BO n'est pas très remarquable mais elle fait son travail et les lumières sont utilisées assez intelligemment.