Mon compte
    L'Innocence
    Note moyenne
    4,1
    2723 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Innocence ?

    235 critiques spectateurs

    5
    45 critiques
    4
    92 critiques
    3
    51 critiques
    2
    30 critiques
    1
    16 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2024
    On comprend mieux l'obtention à Cannes 2023 du prix du scénario pour ce film tellement celui-ci est subtil et renversant. Kore-Eda prend un malin plaisir à nous raconter les mésaventures du jeune Minato, élève de CM2, sous différents angles, quitte à parfois perdre un peu le spectateur. Les relations entre celui-ci, sa mère, son professeur soi-disant tyrannique et son camarade de classe sont particulièrement tortueuses. Le cinéaste signe une nouvelle fois un très bon film sur l'enfance et il a la bonne idée de recouper ses récits pour aborder un thème essentiel dans le Japon d'aujourd'hui. Il faut s'accrocher mais cela en vaut la peine!
    Jylg
    Jylg

    43 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Jolie histoire d'amitié masculine mise à l'épreuve par le regard des autres. Un peu alambiqué et décousu, on s'y perd parfais mais la fable est belle. Et les deux jeunes acteurs sont épatants.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    A vu "L'innocence" le dernier film du réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda qui a obtenu le Prix du scénario et la Palme Queer lors du dernier Festival de Cannes en 2023. Le metteur en scène est fidèle une fois de plus à ses thèmes de prédilection principalement la chronique familiale et l'enfance tout en abordant le deuil, le mensonge, l'abandon... Il est très difficile de parler de ce nouvel opus sans en rien dévoiler, sachant que le thème principal du film est révélé à la toute fin du long métrage. Tout en restant indéfectible à ses sujets qui lui tiennent à coeur, Kore-Eda aborde pour la première fois une forme complexe et qui sert totalement le propos de son film. Pour illustrer la population japonaise enfermée dans le non-dit, dans le souci des apparences, écrasée sous le poids d'une société pesante et très présente dans la destinée individuelle, le réalisateur nous donne à voir un film-triptyque sous forme de puzzle à qui il manquerai des pièces, comme cette vue nocturne sur la ville qui contient un trou noir en son centre et que l'on devine être un lac, image centrale du film. Un mère élève seule son fils qui devient de plus en plus étrange, elle en déduit qu'il est maltraité par son instituteur. De là va naitre une spirale infernale. Par toutes petites touches emplies de pudeur, de poésie, d'onirisme mais aussi d'humour décalé, le réalisateur construit une mécanique qui demande au spectateur d'être actif. Le film laisse d'ailleurs une emprunte certaine plusieurs jours après sa projection. Est on sur d'avoir bien vu ce qu'on nous montre ? Est-on certain d'avoir compris ce qu'on nous donne à entendre ? "L'innoncence" est magnifiquement interprété et les enfants sont assurément de très grands acteurs. Film et titre à tiroirs qui demande à être vu à plusieurs pour pouvoir mieux partager ses impressions, et même à être revu.
    Sao Jean4
    Sao Jean4

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    vu en avant première au mk2 quai de seine
    vraiment un très beau film qui mérite amplement le prix du scenario
    un drame psychologique sur la naissance d'une amitié face au harcèlement scolaire
    film très touchant et émouvant
    Supfan
    Supfan

    39 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Magnifique, interprétation époustouflante, scénario poignant . Quel beau film qui ne peut que nous émouvoir !
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    "L'innocence", réalisé par Hirokazu Kore-eda et scénarisé par Yuji Sakamoto, est un film japonais de 2023 qui se distingue par sa narration complexe et ses thèmes profonds. Le film, récompensé pour son scénario et le Queer Palm Award au 76e Festival de Cannes, est porté par les performances exceptionnelles de Sakura Ando, Eita Nagayama, Soya Kurokawa, et Yota Hiiragi.

    spoiler: L'intrigue s'articule autour d'un incendie tragique dans un immeuble, vu à travers les yeux de plusieurs personnages. La mère célibataire Saori Mugino (Sakura Ando) et son fils Minato (Soya Kurokawa) sont au centre de cette histoire émouvante, marquée par des mystères et des révélations choquantes.
    La complexité de leurs relations est capturée avec une grande finesse et sensibilité, reflétant la profondeur émotionnelle du scénario de Sakamoto.

    Le film aborde des thèmes tels que l'intimidation et l'isolement social avec un réalisme poignant. Les interactions entre Saori et le professeur Michitoshi Mori (Eita Nagayama) ajoutent une intensité dramatique, tandis que la prestation de Kurokawa en tant que Minato est à la fois touchante et nuancée.

    La musique de Ryuichi Sakamoto, dans sa dernière œuvre, enrichit le film d'une dimension émotionnelle profonde. La partition accompagne parfaitement les moments clés du récit, amplifiant l'impact émotionnel des scènes.

    Visuellement, "L'innocence" est une réussite. Kore-eda utilise son talent de réalisateur pour créer des images mémorables qui accentuent la gravité des thèmes abordés. spoiler: Les scènes autour du lac et dans la base secrète sont particulièrement remarquables pour leur beauté et leur symbolisme.


    Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal et de certaines longueurs qui peuvent distraire de l'intrigue principale. Bien que ces moments soient souvent visuellement attrayants, ils peuvent parfois entraver le flux narratif.

    En somme, "L'innocence" est une œuvre cinématographique remarquable qui traite de sujets délicats avec une grande compétence. Malgré quelques faiblesses dans le rythme, la combinaison de performances fortes, d'une réalisation impressionnante et d'une musique poignante fait de ce film une expérience notable et touchante.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    J'ai donc découvert ce qu'était "l'effet Rashomon". Hirokazu Kore-eda use donc de cet artifice - qui consiste à narrer 3 fois la même histoire vue par différents protagonistes - pour complexifier au fil des versions, le labyrinthe dans lequel il prend le risque de nous perdre (voire de nous exaspérer !). Après le point de vue d'une mère-solo qui ose tout pour protéger son "rejeton", Kore-eda nous dépeint à l'acide une institution éducative guindée dans ses codes culturels. Probablement nous manque-t-il la bonne grille de lecture pour en apprécier le persifflage ! A l'exaspération de ces deux premières versions succède une admiration totale pour le point de vue des enfants ... C'est là que le titre prend tout son sens ! Cette dernière partie frise le chef d’œuvre ... mais il débute au bout d'une heure !
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    11 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2023
    Je l'ai vu il y a quelques jours et j'hésitais, je ne savais qu'en dire. Il a un charme certain mais qui se diffuse par moments, moments qui ne sont pas, je pense, les plus attendus. La première partie du film est la plus intéressante, lente à mettre en place le sujet du film, elle reste mystérieuse. Pourquoi le jeune adolescent accuse-t-il son professeur de l'avoir insulté et battu ? La mère cherche des réponses et elle va se heurter, comme dans un lent cauchemar, au silence étrange, au visage poliment impénétrable de la Directrice de l'établissement. Sa colère monte et glisse comme sur de la pierre ou sur de l'eau. Vous êtes présents mais absents crie-t-elle à peu près aux professeurs réunis pour la recevoir. C'est la scène qui m'a plu car elle semble faire partie d'un film de morts vivants ou de fantômes. Puis le film s'élucide au fur et à mesure de sa construction en flash-backs, en points de vue. Tout gagne en lumière et perd en mystère. Je crois que le scénario prime, est trop fort. Justement, il a eu le prix du scénario à Cannes.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Prix du scénario (Cannes 2023) " l'innocence" (seizième long métrage de fiction de HKE) est le quatrième opus primé dans un grand festival international ( Cannes, Venise, Berlin) du cinéaste.

    Après " nobody knows" ( prix d'interprétation Cannes 2004) " une affaire de famille" ( palme d'or 2018) et " tel père, tel fils" ( prix du jury , Cannes 2013) ce dernier titre représentant ( selon moi ) son meilleur film à ce jour, en tout cas celui que je préfère et très largement.

    HKE reprend ici des thématiques qu'on a vu traitées dans des titres célèbres du septième art , celui de la rumeur qui percute de façon funeste la vie d'une innocent. On pourra ainsi parmi de nombreux titres, citer " la rumeur" de W.Wyler ou " la chasse" de Thomas Vinterberg.

    Le cinéaste japonais ( certains le baptise du surnom " le petit fils de Ozu" en raison de la thématique de la famille et des liens interfamiliaux qui constituent une de ses principales sources d'inspiration ) ajoute ici à la rumeur, la thématique de la naissance du désir homosexuel à l'adolescence, sur fond de sentiment culpabilité ( L.Dhont et " close" grand prix du jury à Cannes 2022, n'est pas éloigné par la thématique abordée ici).

    Cependant malgré l'intérêt que présente le scénario, son traitement est ( selon moi) discutable. Beaucoup trop long, ( les dernières quarante cinq minutes s'étirent inutilement en présentant des scènes qui n'apportent pas grand chose au propos).

    " l'innocence " présente, à mon avis, son meilleur profil pendant sa première heure qui tient assez bien la route et laisse espérer un titre d'un meilleur standard que l'impression qu'il m'a laissée lorsque le générique de fin apparaît à l'écran.

    Certes, la photo et les cadrages illustrent le professionalisme du cinéaste mais le montage trop relâché et un propos trop dilué ne m'ont pas convaincu pour susciter mon adhésion totale à cet opus ( à mes yeux) en demi teinte.
    Marius P
    Marius P

    8 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Chef d'œuvre !
    Prodigieux !
    Kore-Eda au sommet de son art !
    Sans aucun doute son meilleur film au 21 eme siècle !
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Très beau film qui aborde beaucoup de sujets de la vie avec le ressenti et le regard de ceux qui vivent les événements
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Un film alambiqué et plutôt lent, qui certes traite d'un certain nombre de sujets, comme la rigidité de la société japonaise, le poids des faux-semblants et de la politesse à outrance dont sont ici victimes à la fois une mère veuve, un professeur un peu candide et de jeunes pré-ados qui oscillent entre les jeux innocents, l'éveil à la sexualité et parfois une certaine perversité. En fait, personne n'est vraiment innocent dans ce film, pas même le metteur en scène qui nous balade sans nous perdre totalement, dans cette histoire de faits divers et banals évoqués de différents points de vue.
    Le problème en sortant de la vision de ce genre de film, c'est qu'on aurait besoin de le revoir , tant il y a de détails, manifestement significatifs qu'on arrive pas à coudre ensemble
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Depuis son premier prix à Cannes en 2004 pour le très beau « Nobody knows » (prix d’interprétation masculine et record du plus jeune acteur à recevoir ce prix à ce jour, à quatorze ans), le japonais Hirokazu Kore-Eda est certainement le cinéaste nippon le plus connu et célébré dans nos contrées et les festivals du monde entier. Auteur très prolifique depuis une trentaine d’années, la plupart de ses films sont sortis chez nous et tournent autour du thème de la famille. Et ce fut encore le cas pour sa première Palme d’or pour le tout aussi beau « Une affaire de famille » ainsi que pour le récent « Les bonnes étoiles ». La famille sous toutes ses formes est donc son thème de prédilection et les quelques écarts à ce thème fétiche sont de loin ses moins bons films.

    En effet, du raté thriller judiciaire « The third murder » à son incursion très cliché dans le cinéma français d’auteur avec « La Vérité », où il faisait tourner Deneuve, Binoche et Ethan Hawke dans la langue de Molière de manière moyennement convaincante, il avait déçu. Et pourtant, même si son nouveau film se rapproche un peu d’un sujet familial, il parle avant tout de l’enfance et de ses secrets avec, en filigrane, le système scolaire et le harcèlement. Eh bien contre toute attente, en s’éloignant un peu de son pré carré thématique, Kore-Eda signe une nouvelle très belle œuvre, à la fois douce, attachante, pertinente et plein d’acuité. Mais aussi, et c’est plus surprenant, dans sa structure à la « Rashomon » qui permet certaines surprises. En effet, dans « L’Innocence », chaque partie contredit la précédente selon le point de vue adopté, ce qui permet de tout remettre en question deux fois et de bousculer agréablement nos certitudes tout autant que d’accoucher d’un film magnifique sur les mystères de l’enfance.

    Le scénario, toujours écrit avec une grande précision et une belle profondeur, nous immisce dans le quotidien d’une famille monoparentale classique. On y voit une mère élevant seule son jeune garçon d’une douzaine d’années qui semble avoir un comportement étrange depuis quelque temps et subir de mauvais traitements à l’école. Elle va donc s’y rendre pour savoir ce qu’il en est. À partir de là, « L’Innocence » va adopter son point de vue et se développer en trois parties distinctes, révélant les évènements différemment tout en en montrant de nouveaux. La première est donc celle de la mère, la seconde celle du professeur que l’on soupçonne de mauvais traitements et la troisième celle du point de vue de l’enfant.
    Si on est donc davantage dans une chronique de l’enfance et de ses jardins secrets voire un drame, on est tout de même happé par ce qui se déroule. Il y a une sorte de mystère persistant qui est entretenu par les révélations dus aux changements de points de vue. On traite donc ici de pas mal de sujets ayant trait à cet âge significatif du passage de l’enfance à l’adolescence avec beaucoup de tact et de pudeur que ce soit du harcèlement scolaire, de la difficulté d’enseigner, de l’ère des enfants rois mais aussi de la difficulté d’élever un enfant toute seule. « L’Innocence » comporte donc plusieurs couches, toutes intéressantes voire passionnantes.

    Mais, au final, c’est un œuvre qui peut se voir comme l’une des plus belles tentatives de croquer l’enfance en plan large et ses mystères. La dernière partie, entre contemplatif et naturalisme, est sublime. Le final est magnifique et les deux jeunes acteurs qui jouent les enfants/adolescents sont au-delà de toute critique rappelant que le cinéaste est un excellent directeur d’acteurs. Ils brillent autant que ce joli film plein de charme. On nous présente aussi un amour qui dépasse les frontières du genre, celui d’un adolescent qui aime peu importe le sexe de l’autre d’un amour inconditionnel. À un âge où on confond encore l’amour et l’amitié. Ainsi que l’amour d’une mère pour son fils, tout aussi justement retranscrit. Bref, « L’Innocence » est encore une fois pour Kore-Eda un film réussi et plein de véracité doublé d’une tendresse incroyable. Il est décidément très doué pour parler des relations humaines avec une simplicité confondante. Peut-être pas son plus beau film ni son plus mémorable mais toujours un film qui fait du bien et touche en plein cœur.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    On comprend pourquoi ce film a obtenu le prix du meilleur scénario à Cannes. Le début ne laisse pas entrevoir l'innocence donnée au titre du film. La seconde partie se déroule comme un révélateur de toutes les scènes initiales. Un traitement livré avec un certain brio par les deux petits acteurs magnifiques. Jeux d'enfants et jeux d'interprétations face à des adultes qui se perdent dans la supposée perception des faits qui se déroulent dans une école. Pour moi, le tour de force eut été plus réussi avec 20 à 30 minutes de moins. A voir !
    Ceiner M
    Ceiner M

    33 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Ce n'est pas déplaisant, mais très redondant et un peu cousu de fil blanc. Les parties concernant les adultes sont un peu pénibles car un peu too much - de l'amodovar japonais sans la fantaisie - dans les réactions, traits de caractères, ton de voix...la dernière partie celle dévolue aux enfants est beaucoup plus charmante et poétique...Malgré tout, j'ai trouvé le procédé effectivement artificiel et il a été vu et revu. C'est devenu galvaudé. C'est très japonais dans les codes de comportements . J'avoue que dans le style film qui se passe au Japon, j'ai largement préféré le film de Wim Wenders Perfect Days. A la sortie, je me suis dit , bon et alors.....Je n'ai pas été emportée par cette histoire déconstruite en plusieurs parties car les différentes mise en abyme finissent par lasser dans leur systématisme et artificialité. J'ai hésité avec 2,5 car les deux jeunes acteurs sont absolument craquants dans la dernière partie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top